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Centre Pompidou-Metz tout savoir

Bernard Hasquenoph |

Louvre pour tous | 10/05/2010 | 08:44 |


Le Centre Pompidou-Metz, inauguré en mai 2010, doit beaucoup aux ambitions personnelles de Jean-Jacques Aillagon. Si le Centre s’enorgueillit de chiffres de fréquentation extraordinaires pour la première année, reste une zone d’ombre : le statut de ses salariés qui, paradoxalement pour un établissement public, relèvent du droit privé.

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10.05.10 | L’OUVERTURE - Le Centre Pompidou-Metz (CPM) a été inauguré le mardi 11 mai 2010 par Nicolas Sarkozy, président de la République, qui y a fait un discours, en présence des ministres de la Culture Frédéric Mitterrand et de l’Aménagement du territoire Michel Mercier. Les conservateurs du Centre Pompidou de Paris n’auraient pas été conviés à cette inauguration compte tenu de leur soutien à la grève de l’établissement parisien de la fin 2009. Le Centre Pompidou Metz a été ouvert au public le lendemain. Du mercredi 12 au dimanche 16 mai, eurent lieu cinq jours de portes ouvertes au cours desquelles les visiteurs ont pu découvrir le bâtiment et visiter gratuitement la première exposition : « Chefs-d’oeuvre ? » présentant 780 oeuvres, prêtées pour l’essentiel par le Centre Pompidou dont des Matisse, Picasso, Kandinsky, Miro ou Léger... Le samedi 15 mai, pour la 6e Nuit européenne des Musées, le Centre a ouvert de 19h à 1h + événements aux abords du Centre (projet participatif Maider Lopez, concerts de The Books et Aphex Twin et spectacle pyrotechnique du Groupe F). La direction du CPM, dans un communiqué daté du 17 mai 2010, a informé que « près de 100 000 personnes » avaient participé à ces journées inaugurales sans préciser que tout était gratuit, dont 46 000 pour l’exposition (moyenne journalière 7500 visiteurs), 50 000 pour la Nuit des musées, 10 000 pour Maider Lopez, 4500 visiteurs en nocturne pour l’exposition.

Programme des festivités : cliquez ici. La SNCF a offert des réductions tarifaires pour se rendre à Metz sur présentation, dans le train du retour, du billet d’entrée ou contre-marque du CPM : 50 % de réduction sur l’achat en ligne du billet de train à bord de TGV pour des trajet du 12 au 18 mai 2010 et 25 % de réduction (hors achat en ligne) sur le billet de train à bord de TGV pour des trajets du 19 mai au 31 décembre 2010 : voir conditions ici.

 :: ALLOCUTION DE NICOLAS SARKOZY | 11.05.10


Allocution écrite : cliquez ici

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Cet article a vocation à être l’objet de modifications, de rajouts, de rectifications, etc.



L’ORIGINE DU PROJET
Durant les 27 mois de fermeture pour travaux du Centre Pompidou, à Paris, entre 1997 et 2000, une partie des collections du musée national d’art moderne fut exposée dans des musées régionaux (programme « Hors les Murs »). Devant le succès de l’opération, une fois le Centre ré-ouvert, « est née l’idée de créer une filiale, dans une ville de notre pays » raconte Jean-Jacques Aillagon, son président d’alors. « Nous apportions nos collections, notre savoir-faire, à la collectivité intéressée de faire son affaire du financement de l’investissement et des frais de fonctionnement. Je ne souhaitais pas investir un bâtiment ancien mais créer un nouveau lieu, pour respecter l’esprit fondateur du Centre : un bâtiment d’avant-garde pour des collections et des activités d’avant-garde. L’idée était lancée... » [1].

Parmi les villes approchées dont Caen, Montpellier et Nancy, Lille dirigée par Martine Aubry (PS) fut un temps sérieusement pressentie mais, selon M. Aillagon, celle-ci manqua de « détermination » et « la Ville n’était pas en capacité d’engager elle-même l’investissement et comptait sur l’État pour participer au financement de l’opération. L’affaire s’est enlisée... » [2]. C’est alors qu’il raconte avoir reçu la visite de Christine Raffin, adjointe au maire de Metz, Jean-Marie Rausch (UMP), qui l’avait mandatée pour le rencontrer, très intéressé par le projet, sa ville possédant plusieurs atouts : ville très peu endettée, création prochaine du TGV, emplacement disponible à côté de la gare. Selon M. Aillagon, M. Rausch lui assura « que si Metz était retenue, il ferait son affaire du financement du bâtiment » [3]. M. Rausch se souvient : « J’avais entendu que M. Aillagon avait contacté, sans succès, quelques villes françaises pour décentraliser Pompidou Paris. Lille avait dit : »Nous avons déjà le musée d’art moderne de Villeneuve-d’Ascq« alors que le maire de Caen de l’époque (Brigitte Le Brethon, UMP, ndlr) avait répondu qu’elle ne »voulait pas léguer à ses successeurs un projet aussi énorme sans les consulter«  ». A Montpellier, (le maire PS) Georges Frêche avait dit »Il faut que l’Etat paie très cher« et à Nancy, (le maire radical-valoisien) André Rossinot avait argué qu’il »n’avait pas de place en centre-ville«  » [4]. Enfin, comme Jean-Jacques Aillagon le raconte sur son blog »après un passionnant tour de piste avec des collectivités qui marquèrent de l’intérêt pour cette perspective, mon choix s’arrêta sur Metz". Devenu ministre en 2002, la négociation fut conclut par son successeur Bruno Racine, lui-même supervisant le tout depuis la rue de Valois.

Cependant, on prête le choix définitif de Metz, ville de naissance de M. Aillagon, au fait que celui-ci, sans mandat électif, eut l’intention de s’y présenter aux municipales de 2008. Martine Aubry devait déclarer à la VOIX DU NORD : « A l’époque, M. Aillagon s’était piqué de faire de la politique et de succéder, un jour, à M. Rausch. Le CPM était dans la corbeille de mariage ». Information confirmée à demi-mot part l’intéressé : « A cette époque, tout le monde pensait aux municipales de 2008. Ça m’est arrivé d’y penser, car je suis lié affectivement à cette ville où je suis né » [5].

Le 9 janvier 2003, le Centre Pompidou et la Ville de Metz, en accord avec M. Aillagon, ministre de la Culture, annoncèrent le choix de la ville de Metz. En août 2003, Jean-Jacques Aillagon, toujours ministre de la Culture, annonce son intention de faire partie, aux élections régionales de 2004, de la liste de Gérard Longuet (UMP), président du Conseil Régional de Lorraine depuis 1992. LIBÉRATION note que, les mois précédents « le ministre a multiplié les signes publics montrant son intérêt pour la Lorraine en général et en particulier pour Metz, sa ville natale, dont il souhaiterait devenir maire en 2007 (...) Les contacts avec les élus locaux se sont multipliés sous divers prétextes : inauguration du musée de l’Image à Epinal en mai, visite en Moselle ou encore déjeuner chez le président du conseil général, Philippe Leroy (UMP), en présence de l’indéboulonnable Jean-Marie Rausch (DVD) maire de Metz depuis trente ans. » [6].

Mais la vague rose fait basculer la Lorraine à gauche, contrecarrant tous les plans de M. Aillagon qui, troisième sur la liste de G. Longuet, se retrouve malgré tout conseiller régional jusqu’aux élections de mars 2010 auxquelles il ne se représentera pas. Un malheur n’arrivant jamais seul, aux élections municipales de mars 2008, Dominique Gros (PS) conquiert la ville de Metz à droite depuis 1848 avec 48,28 % des voix contre Jean-Marie Rausch (UMP, 27,41 %) et Marie-Jo Zimmermann (DVD, 24,31 %).

Le projet du Centre Pompidou-Metz ne se retrouve pas affecté par ces aléas politiques. Pas plus qu’il ne le fut, ce qui est assez exceptionnel, par la succession de ministres de la Culture. M. Aillagon raconte toujours sur son blog : « L’Etat, tuteur du Centre Georges Pompidou, aurait certes pu entraver, voire empêcher, ce projet ou en retarder l’échéance et cela d’autant plus que, s’étant développé sur dix ans, sa mise en oeuvre aura connu six ministres différents, Catherine Trautmann, Catherine Tasca, moi-même, Renaud Donnedieu de Vabres, Christine Albanel et aujourd’hui Frédéric Mitterrand ». Aujourd’hui, Jean-Jacques Aillagon, aidé par une presse amnésique, tente de faire oublier que le choix de Metz devait servir, en sus de l’intérêt général, ses ambitions personnelles.

LE CHANTIER
La première pierre du Centre Pompidou-Metz (CPM) est posée le 7 novembre 2006 par Mme Claude Pompidou. La construction du bâtiment est confiée à l’entreprise Demathieu & Bard (sous-traitant charpente métallique : Viry ; sous-traitant charpente bois : Holzbau Amann ; sous-traitant membrane d’étanchéité : Taiyo Europe). La maîtrise d’ouvrage est assurée par Metz Métropole, en partenariat avec la Ville de Metz (mandataire du maître d’ouvrage) et le Centre Pompidou (partenaire du maître d’ouvrage).

« L’enfantement s’est fait plutôt dans la sérénité alors que c’est un projet complexe. C’est une première de faire travailler ensemble une grande institution nationale et tout un éventail de collectivités territoriales. » Alain Seban, président du Centre Pompidou, AFP | 01.05.10

Le chantier durera trois ans et demi, de 2006 à 2009, prenant un retard important puisque initialement l’ouverture au public était prévue pour début 2008. La livraison du bâtiment connut plusieurs reports. Pour des raisons techniques liées à la construction de la charpente de bois et financières, notamment pour l’obtention d’une assurance devant couvrir le site pour 10 ans.

Le 10 juin 2006, sera inaugurée la maison du Projet du Centre Pompidou-Metz pour informer ses futurs visiteurs jusqu’en octobre 2009. Du 15 mai au 4 octobre 2009, « Constellation », manifestation (gratuite) de préfiguration du CPM attire plus de 300 000 visites sur 19 lieux d’exposition, à Metz et en Lorraine.

La livraison du bâtiment fut retardée d’encore un mois à cause d’un incendie qui se déclencha dans la nuit du 22 au 23 septembre 2009, en présence d’ouvriers qui s’en sortirent indemnes, causant quelques dégâts malgré une intervention rapide et massive des pompiers : vitres coupe-feu fissurées, faux plafond de la grande Nef à remplacer, peintures intérieures à refaire dans la nef et dans la galerie n°2.

Un contrat d’assurance fut signé tardivement - manifestement en avril 2010 - avec CAM BTP, assureur de Demathieu & Bard, pour plus de 3 millions d’euros.

 :: LE CHANTIER EN IMAGES ::



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LE BÂTIMENT
Conçu par le Japonais Shigeru Ban et le Français Jean de Gastines, les deux architectes associés furent les lauréats avec l’anglais Philip Gumuchdjian dont la participation se limita à la phase de conception, du concours international d’architecture lancé le 18 mars 2003. Ils furent désignés le 26 novembre 2003 parmi 157 dossiers de candidature reçus du monde entier par un jury présidé par Jean-Marie Rausch, alors maire de Metz et président de la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole, et composé d’un collège d’élus communautaires, d’un collège de personnalités qualifiées, parmi lesquelles Bruno Racine, alors président du Centre Pompidou, et d’un collège d’architectes dont Richard Rogers (l’un des deux architectes du Centre Pompidou).

Le bâtiment de 10 700 m2 s’inspire d’un chapeau chinois traditionnel acquis par Shigeru Ban dans une boutique du boulevard Saint-Germain, à Paris, en 1999 [7]. Il se développe autour d’une flèche centrale de 77 mètres, en référence au Centre Pompidou inauguré en 1977. Il dispose de vastes espaces d’exposition modulaires (5 000 m2) réparties en trois galeries, d’un studio pour spectacles vivants (196 places), d’un auditorium (144 places), d’un centre de ressources, des espaces d’accueil, une librairie-boutique, ainsi que des lieux de service et d’agrément (restaurant et café).

La structure en béton est coiffée d’une toiture à la charpente en bois suspendue au pylône métallique et en appui sur des poteaux-tulipes, protégée par une toile en fibre de verre recouverte de téflon.

« En avançant sur le parvis et dans les jardins qui relieront le centre-ville et la gare au Centre Pompidou-Metz, le visiteur découvrira un édifice aux tons clairs et lumineux, puissant et léger à la fois, invitant à s’abriter sous son toit protecteur. Nous avons imaginé une architecture qui traduise l’ouverture, le brassage des cultures et le bien-être, dans une relation immédiate et sensorielle avec l’environnement. » Shigeru Ban et Jean de Gastines, architectes du Centre Pompidou-Metz

Le bâtiment est entouré de deux jardins et d’un parvis légèrement incliné de même dimension que la Piazza du Centre Pompidou, liaison directe pour les piétons entre le Centre Pompidou-Metz et la gare. Le jardin nord - 2 hectares de prunus et de plis engazonnés - et le parvis ont été conçus par l’Agence Nicolas Michelin Associés et le paysagiste Paso Doble. Le jardin sud, espace privatif constituant une terrasse et plantée de bouleaux, a été conçu par l’Agence Nicolas Michelin Associés et le paysagiste Pascal Cribier.

Le 5 décembre 2010, le poids de la neige a légèrement déchiré la membrane du toit, au niveau d’un des poteaux-tulipes sur lesquels s’appuie la toiture. Le lendemain, la brèche s’est élargie obligeant les équipes techniques à intervenir en urgence pour stopper le risque d’aggravation : « L’an dernier, la neige s’était déjà accumulée au niveau de ces poteaux, mais la membrane avait tenu bon, se souvient Philippe Hubert, le directeur technique du musée. Nous avions alors demandé au constructeur d’insérer des cordons chauffants à cet endroit, pour faire fondre la neige et permettre son évacuation. Ces cordons ont été installés cet été, mais ils ne chauffent pas suffisamment pour provoquer la fonte de la neige… ». Des cordons chauffants plus performants devraient être installés. L’architecte Jean de Gastines, en partance pour Metz afin de constater les dégâts, s’est dit « étonné » de cette déchirure [8].

 :: JEAN DE GASTINES PRÉSENTE LE PROJET ::



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LE COÛT
70 millions euros hors taxes (86 millions avec taxes) selon Philippe Hubert, directeur technique du CPM (AFP | 01.05.10). Précisément, 69,33 millions d’euros Hors Taxes, valeur 2009, pour la construction du bâtiment - dont 51,66 M€ Hors Taxes pour les travaux de construction du bâtiment et 17,67 M€ Hors Taxes pour les honoraires, le mobilier, les aménagements intérieurs et extérieurs et les frais divers - réparties comme suit :
- 43,33 M€ > communauté d’agglomération Metz Métropole
- 10 M€ > Région Lorraine
- 10 M€ > Département de la Moselle
- 4 M€ > État
- 2 M€ > Union européenne - Feder
Source : « Un projet ambitieux » par Metz Métropole

LE PROJET CULTUREL
Alain Seban, actuel président du Centre Pompidou, à Paris, rejette l’appellation d’annexe pour le Centre Pompidou-Metz (CPM). Première décentralisation d’une grande institution culturelle nationale, ce n’est pas un musée puisqu’il n’a pas vocation à acquérir des oeuvres pour constituer des collections permanentes. Relativement autonome dans ses choix scientifiques et culturels mais sous la surveillance de son conseil d’administration présidé par Alain Seban, il puisera dans celle du Centre parisien riche de près de 65 000 oeuvres d’art moderne et contemporain pour présenter des expositions temporaires et pourra faire des demandes de prêts auprès d’autres musées et institutions comme c’est le cas pour l’exposition d’ouverture « Chefs-d’oeuvres ? ». Selon M. Seban, le CPM « ne rapportera pas un euro » au Centre Pompidou.

« Institution soeur » du Centre Pompidou, sa programmation se veut pluridisciplinaire, spectacles vivants, cinéma, conférences prolongeant les expositions. Une programmation spécifique est prévue pour les enfants et les adolescents dont des ateliers permanents d’initiation artistique, ainsi que des espaces dédiés sur le site internet du CPM. À proximité de la Belgique, de l’Allemagne, du Luxembourg et de la Suisse, le Centre Pompidou-Metz propose un dispositif d’information et de communication en trois langues (français, anglais et allemand).

UN PROJET TOURISTIQUE
La Région Lorraine et la Ville de Metz attendent énormément du Centre Pompidou-Metz (CPM), avec en tête l’antenne du musée Guggenheim implanté à Bilbao en 1997 qui a redynamisé la région économiquement de façon spectaculaire [9]. La ville espère que le Centre sera « capable de placer l’agglomération messine au rang des grandes métropoles européennes » [10].

Pièce maîtresse du nouveau quartier de l’Amphithéâtre à Metz, proche de la gare, en lisière du centre-ville, la crainte du maire Dominique Gros est de voir les touristes venir au Centre pour aussitôt repartir : « On a l’angoisse du “One Shot” : des touristes qui viennent en TGV, visitent Pompidou, mangent un sandwich à la gare et repartent aussitôt » [11]. Aussi, la ville a mis en place un réseau de minibus (Artis) à prix modique (0,70€ le ticket) pour attirer les touristes dans le centre ville tandis qu’un espace d’informations dans le centre nommé « Ici et là » aura pour but de renseigner les visiteurs pour promouvoir la ville.

 :: TOURISME ET PATRIMOINE LORRAIN ::





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LE BUDGET
10 millions d’euros de dépenses en 2010 répartis entre :
- la communauté d’agglomération Metz Métropole, 4,6 millions d’euros
- la Région Lorraine, 4 millions d’euros
- la Ville de Metz, 400 000 euros
- autofinancement, 1 million d’euros Le Conseil Général de la Moselle s’engage à étudier annuellement une convention de partenariat avec le Centre Pompidou-Metz

STATUT ET FONCTIONNEMENT
Constitué le 30 octobre 2009 en Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC), les membres du Centre Pompidou-Metz (CPM) en sont : Metz Métropole, la Région Lorraine, la Ville de Metz, le Centre Pompidou et l’État. Vis-à-vis du Centre Pompidou, le CPM a le statut d’organisme associé avec lequel il a conclu une convention d’association.

Le 10 novembre 2009, un protocole d’accord est signé entre Bernard Niquet, Préfet de la Région Lorraine et de la Moselle et Alain Seban, président du Centre Pompidou, Jean-Pierre Masseret, président de la Région Lorraine, Philippe Leroy, président du Conseil Général de Moselle, Jean-Luc Bohl, président de Metz Métropole, Dominique Gros, maire de Metz. Il détermine les aspects statutaires, budgétaires et de gouvernance du Centre Pompidou-Metz, constitué en Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC).

Voir ses statuts : cliquez ici

Le Conseil d’administration est présidé par Alain Seban, président du Centre Pompidou. Le président de Metz Métropole, Jean-Luc Bohl, en est le vice-président. Le CA est composé de 26 membres. Le Centre Pompidou et l’Etat ont un tiers des sièges, ce qui leur assure une minorité de blocage tandis que les collectivités locales détiennent la majorité des sièges, ce qui doit leur permettre de contrôler la gestion :
- 7 sièges pour le Centre Pompidou (son président et 6 représentants du Centre Pompidou qu’il désigne, nommés pour la durée du mandat du président du Centre Pompidou et pouvant être librement remplacés à tout moment sur sa décision)
- 1 siège pour le Préfet de la Région Lorraine
- 1 siège pour une personnalité qualifiée désignée par le Président du Centre Pompidou
- 7 sièges pour Metz Métropole
- 5 sièges pour la Région Lorraine
- 1 siège pour la Ville de Metz
- 1 siège pour le Maire de Metz
- 2 sièges pour les représentants du personnel
- 1 siège pour le Président du Conseil Général de la Moselle au titre des personnes qualifiées

Composition du premier CA de l’EPCC réuni le 26 février 2010 à la préfecture de Moselle :
- pour le Centre Pompidou (CP) :
Alain Seban, président du CP
Agnès Saal, directrice générale du CP
Jean-Marc Auvray, directeur juridique et financier du CP (absent excusé)
Bernard Blistene, directeur du développement culturel du CP
Vincent Poussou, directeur de l’action éducative et des publics du CP (absent excusé)
Alfred Pacquement, directeur du musée national d’art moderne / centre de création industrielle du CP
Frank Madlener, directeur de l’IRCAM
Sophie Danis, directrice par intérim de la Bibliothèque publique d’information (BPI)
- Bernard Niquet, préfet de la Région Lorraine, préfet de Moselle
- Pour Metz Métropole et la Ville de Metz :
Jean-Luc Bohl, président de Metz Métropole
Dominique Gros (PS), maire de Metz
Richar Lioger, premier adjoint du maire de Metz (Urbanisme, Affaires européennes et Tourisme) et conseiller de Metz Métropole
Antoine Fonte, adjoint au maire (Culture) de Metz et conseiller de Metz Métropole
Pierre Gandar, conseiller municipal de Metz et conseiller de Metz Métropole
William Schuman, conseiller délégué au maire de Metz (CPM), conseiller de Metz Métropole, et ex-trésorier de l’Association de préfiguration du Centre Pompidou-Metz
Patrick Grivel, maire de Laquenexy et conseiller de Metz Métropole
Henri Hasser, maire de Le Ban-St-Martin et conseiller de Metz Métropole
Thierry Hory, maire de Marly et conseiller de Metz Métropole
- pour la Région Lorraine
Jean-Pierre Masseret, président du Conseil Régional de Lorraine (PS)
Jean-Yves Le Déaut, Vice-Président de la Région Lorraine (PS)
Jean-Pierre Moinaux, Vice-Président de la Région Lorraine (PS)
Roger Tirlicien, conseiller régional, (PCF)
Jean-Jacques Aillagon, conseiller régional (UMP), fin de mandat le 22 mars
- Philippe Leroy (UMP), président du Conseil Général de la Moselle (absent excusé)
-  pas de représentants du personnel

L’EPCC est assimilé, pour sa gestion, à un Etablissement public industriel et commercial (EPIC), voir les conséquences en terme d’emploi.

La Communauté d’agglomération de Metz Métropole, maître d’ouvrage du bâtiment, met celui-ci à disposition de l’Etablissement, à titre gratuit avec les matériels et mobiliers nécessaire à son fonctionnement. Seule la mise à disposition de locaux à usage commercial fait l’objet du paiement d’un loyer par l’Etablissement.

LE DIRECTEUR
Laurent Le Bon, directeur de l’Association de préfiguration du Centre Pompidou-Metz (CPM), est directeur du CPM. Diplômé de l’IEP de Paris et de l’École du Louvre, il a été en charge de la commande publique à l’inspection de la Délégation aux Arts plastiques du ministère de la Culture avant de devenir conservateur en chef au Musée national d’art moderne du Centre Pompidou en 2000. Il a également été le commissaire des événement d’art contemporain au Château de Versailles depuis 2004 (Versailles Off) sous la présidence de Christine Albanel, puis des expositions Jeff Koons Versailles en 2008 et Xavier Veilhan en 2009 sous la présidence de Jean-Jacques Aillagon. Il fait partie de la douzaine de personnalités siègeant au Conseil de la création artistique, « boîte à idées » confiée à Marin Karmitz le 2 février 2009 par Nicolas Sarkozy, et dénoncé par les syndicats, notamment le Syndeac, comme une « arme de destruction progressive du ministère de la culture » [12].

Le directeur du CPM jouit, conformément aux règles régissant le fonctionnement des EPCC, d’une relative autonomie en matière culturelle et scientifique, il élabore et met en oeuvre le projet artistique, culturel, et scientifique pour lequel il a été nommé et assure la programmation de l’Etablissement. Conformément au Code général des collectivités territoriales, il est nommé par le président de l’EPCC sur proposition du conseil d’administration statuant à la majorité des deux-tiers, après établissement d’un cahier des charges. Son mandat est de cinq ans, renouvelable par périodes de trois ans.

Laurent Le Bon a reçu le 31 mars 2011 le prix du Manager public de l’année 2011 avec cinq autres directeurs d’établissements publics, récompense attribuée par la Direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME) et le cabinet de conseil BearingPoint sous le haut patronage et en présence du Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, François Baroin. Laurent Le Bon a reçu l’un des prix spéciaux du jury « pour la conception d’un Etablissement Public de Coopération Culturelle présentant des expositions temporaires d’art moderne et contemporaine ainsi qu’un programme pluridisciplinaire innovant. Depuis son ouverture en mai 2010, le centre a permis d’obtenir des retombées économiques significatives sur le territoire et a conquis plus de 640 000 visiteurs en 8 mois. ».

 :: LAURENT LE BON | 12.09 ::



 :: LAURENT LE BON RÉPOND AUX ENFANTS | 28.04.10 ::



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LE PERSONNEL
Le personnel du Centre Pompidou-Metz (CPM) est le grand mystère du projet puisque la communication officielle fait l’impasse sur son nombre, son statut, ou sa répartition. Il faut chercher sur son site, à la sous-page Equipe pour avoir une idée du personnel d’ailleurs manifestement sommé de livrer sa photo.

Le statut d’Etablissement public à coopération culturelle (EPCC) tel que s’est constitué le CPM le 31 décembre 2009 [13] est une récente catégorie d’établissements publics créée par une loi du 4 janvier 2002 modifiée le 22 juin 2006. Il laisse aux collectivités territoriales le choix de la forme juridique adaptée pour la gestion de l’activité, et notamment celle du personnel. Pour le CPM, la forme juridique retenue a été celle d’un Etablissement public industriel et commercial (EPIC) qui autorise l’embauche de salariés sous contrats de droit privé.

La CGT dénonce à juste titre cette situation, estimant que cette forme juridique « a pour conséquence d’assimiler tout ou partie des missions culturelles au secteur marchand ». Le syndicat voit là un paradoxe avec le modèle de démocratisation et de décentralisation de la culture que le projet prétend être et une contradiction avec son financement à « plus de 95 % » public.

Vincent Blouet de l’Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT (UGFF) ne comprend pas le recrutement de salariés sous contrats privés « alors même que les activités de type muséal ou d’enseignement artistique dépendent du domaine public. C’est une première en France. Au Centre Pompidou de Paris, les employés sont fonctionnaires ou contractuels de droit public. Nous ne sommes pas opposés à l’ouverture du Centre Pompidou-Metz, qui est un exemple de décentralisation culturelle. Mais pour nous, la culture n’est pas une marchandise » [14]. C’est pourtant Jean-Jacques Aillagon, initiateur du projet, qui déclarait encore récemment à l’AFP : «  »Avec Metz, le Centre Pompidou se place dans une logique de service public" [15].

Selon la CGT, les instances de représentations du personnel du Centre Pompidou et de la Communauté d’agglomération de Metz n’ont d’ailleurs même pas été consultés sur le sujet. En réaction et de façon inédite, la CGT Culture, le syndicat CGT de la Communauté d’agglomération, l’Union Départementale de la Moselle, l’UGFF et la Fédération des Services publics ont déposé, en février 2010, un recours conjoint devant le Tribunal Administratif de Strasbourg contre l’arrêté du Préfet de la Moselle portant création du CPM [16]. Seule la presse locale en a parlé. En février 2013, la cour administrative d’appel de Nancy a rejeté la requête, confirmant le rejet du Tribunal Administratif de Strasbourg.

Jean-Luc Bohl, président de Metz-Métrople, a reconnu que le choix s’est porté sur la création d’un EPIC au détriment, par exemple, d’une association de loi 1901 : « Les différents rapports recommandent ce statut lors d’une création d’EPCC pour permettre de sécuriser les financements. Tout ça s’est fait en toute transparence ». Il dénonce un « acharnement » de la CGT, espérant « que ça ne va pas handicaper le projet. Aujourd’hui, on est dans les starting-blocks et on a d’autres soucis plus fondamentaux que ceux-là ». Quant à Laurent Lebon, directeur du Centre Pompidou-Metz, courageusement il n’a pas souhaité « faire de commentaire particulier à ce sujet » [17].

Lors du premier conseil d’administration du CPM, le 26 février 2010 à la préfecture de Moselle, fut voté la création de ses 46 emplois permanents, postes en partie occupés par les 33 salariés de l’Association de préfiguration du CPM dont les contrats de travail furent transférés selon l’article L 1224-1 du Code du travail. Cependant ceux-ci peuvent être licenciés s’ils n’acceptent pas d’éventuelles modifications de leurs contrats.

Répartitions des effectifs permanents (46) du CPM :
- Direction 2 : 1 directeur + 1 chargé de mission
- Secrétariat général 7 : 1 secrétaire général, 1 secrétaire général adjoint, 1 responsable juridique, 1 chargé de mission, 2 assistantes de direction, 1 hôtesse d’accueil
- Pôle Programmation 7 : 1 responsable adjointe, 3 chargés recherches et expositions, 1 chargé de programmation spectacles vivants, 1 éditrice, 1 fabricant
- Pôle Administration Finances 4 : 1 responsable Pôle, 3 assistant de gestion
- Pôle Bâtiment Sécurité 8 : 1 directeur technique, 1 responsable Sécurité, 1 responsable Bâtiment, 1 responsable des Systèmes d’information, 1 administrateur réseaux, 1 technicien, 2 agents techniques
- Pôle Communication et développement 5 : 1 responsable Pôle, 1 chargé communication et relations presse, 1 chargé communication et gestion évènements, 1 chargé communication multimédia, 1 chargé communication
- Pôle publics 6 : 1 responsable Pôle, 1 chargé médiation et programmation jeune public, 1 chargé développement des publics et fidélisation, 1 chargé des relations avec établissements de l’enseignement, 1 chargé de développement publics et tourisme, 1 chargé coordination conférenciers accueil médiation
- Pôle Production 7 : 1 responsable Pôle, 1 chargé de production expositions, 2 chargés de production spectacles vivants, 1 régisseur spectacles vivants, 1 régisseur d’oeuvres, 1 régisseur d’espaces

Mais il existe d’autres salariés au CPM, comme les « personnes (qui seront) recrutées lors des périodes d’accroissement d’activité ». Sous quel contrat et en quel nombre ? on ne sait pas. Idem pour les « personnels recrutés pour les privatisations », le CPM ayant vocation à louer ses espaces.

Une chose est certaine, le premier CA a d’ores et déjà voté l’externalisation des emplois liés à la sécurité des lieux pour 850 000€ : les 6 agents du PC de sécurité de jour et de nuit, plus les 5 agents veillant à la sécurité dans les espaces du CPM.

Encore plus surprenant, comme s’il s’agissait d’activités secondaires, l’externalisation a également été votée à hauteur de 640 000€ pour les emplois de surveillance des espaces d’exposition, c’est-à-dire les gardiens, fonctionnaires titulaires ou vacataires dans tous les musées nationaux, d’accueil des visiteurs et de médiation sans indication de nombre.

On notera que M. Aillagon qui parle de service public a approuvé ces décisions votées à l’unanimité par les 22 personnes présentes, dont nombres d’élus de gauche de Lorraine.

Lire aussi « Des médiatrices du Centre Pompidou-Metz déjà dehors »

LE PUBLIC / FRÉQUENTATION
Objectif : 200.000 visiteurs en 2011 selon Laurent Le Bon, directeur du Centre Pompidou-Metz (CPM) : « Bien sûr, nous attendons à 80 % des visiteurs de proximité. De la grande région transfrontalière. Ceux qui sont à une heure, une heure trente d’ici. Nous avons fait l’ambitieux pari d’accueillir en 2011 200.000 visiteurs. Soit deux fois plus que le musée d’art moderne, le MUDAM, du Luxembourg ou le musée d’art moderne et contemporain (MAMCS) de Strasbourg » [18].

Le CPM a reçu, de mai 2010 à mai 2011, 800 000 visiteurs, et selon des statistiques établies par l’Observatoire lorrain du tourisme (OLT), 87% des visiteurs de la première année résidaient en France, principalement en Lorraine (52 %), Ile-de-France (18 %) et Alsace (8 %), tandis que les 13% venus de l’étranger étaient pour l’essentiel domiciliés au Luxembourg, en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas. Le CPM se vante d’avoir « la meilleure fréquentation de tous les musées en France, hors Ile-de-France » [19].

- Fréquentation 2016 : environ 300 000 (presse)
- Fréquentation 2015 : 320 000 (presse)
- Fréquentation 2014 : 350 000 (Rapport d’activité)
- Fréquentation 2013 : 335 000 (Rapport d’activité)
- Fréquentation 2012 : 475 000 (presse, communiqué)
- Fréquentation 2011 : 552 000 (presse)
- Fréquentation 2010 : 615 830 (Rapport d’activité 2010 Centre Pompidou, p.39)

Lire aussi « Pompidou-Metz ou l’art de faire du chiffre »

LE MÉCÉNAT
Le 3 mai 2010, le Centre Pompidou-Metz (CPM) a fait savoir qu’un accord de partenariat de cinq ans renouvelable avait été conclu avec le groupe Wendel. Lié à l’histoire industrielle de la Lorraine, il est présenté comme le « Mécène Fondateur » du CPM. Aucun montant n’a été rendu public ni par le CPM ni par Wendel. L’AFP indique la somme de 1,5 million d’euros « de source proche du dossier à Metz » [20]. Frédéric Lemoine, président du Directoire de Wendel et Ernest Antoine Seillière, président de l’association des Amis de la Fondation de Wendel qui a rejoint cette action de mécénat, ont déclaré : « Wendel est très fière de cet accord, qui lui permet de soutenir un projet phare pour la Lorraine, berceau du groupe et de ses familles fondatrices. Nous avons voulu que ce partenariat s’appuie sur nos valeurs d’entreprise : le long terme, synonyme de fidélité et d’engagement, l’innovation, dont nous pensons qu’elle est au coeur de la création de valeur économique mais aussi des activités humaines et artistiques et l’ambition de rayonnement international dans une région française au coeur de l’Europe » [21]. Le soutien dépasse le cadre financier selon F. Lemoine : « Nous participerons également à la réflexion sur le projet et sur la gestion du Centre. Nous ne sommes pas des experts du domaine culturel. Nous pouvons, par contre, participer au rayonnement du Centre, en lui permettant, par exemple, de toucher des publics dans le monde économique que nous connaissons bien » [22].

UNE ASSOCIATION DES AMIS DU CENTRE POMPIDOU-METZ
Ernest-Antoine Seillière, président de l’Association des Amis de la Fondation Wendel et Jean-Jacques Aillagon, à l’origine du projet du Centre Pompidou-Metz (CPM), seraient tous deux pressentis pour la présidence de la future Association des amis du CPM chargé de rechercher des mécénats. Selon l’AFP, la direction du Centre Pompidou pencherait pour la candidature de M. Seillière, ancien président du Medef, jugé « trop patronal » pour la mairie socialiste de Metz [23]. Sur son blog, Jean-Jacques Aillagon a aussitôt réagi, déclarant n’être « demandeur de rien », « que la joie d’avoir été à l’origine de ce projet et de l’avoir vu se réaliser » lui suffisait mais si la demande lui en était faite, il l’accepterait « avec enthousiasme » [24]. Curieusement, il n’est fait aucune allusion à la Société des Amis des musées de Metz qui existe pourtant depuis 1922. Le CPM choisirait donc de faire bande à part en snobant les musées locaux.

LES PRODUITS DÉRIVÉS
C’est ballot. Pour l’ouverture du CPM, aucun produit utilisant la représentation du bâtiment emblématique signé Shigeru Ban et Jean de Gastines ne peut être commercialisé faute d’une convention sur le droit à l’image entre eux-mêmes, les auteurs, et la direction du Centre. Pas même par le CPM lui-même. Pas plus par la société lorraine les EMAUX DE LONGWY qui produit notamment des oeufs peints et dont l’un des artisans, Lionel Laurent, a pourtant travaillé « sans relâche pendant une quinzaine de jours » pour pouvoir présenter à temps un oeuf illustré de la cathédrale de Metz et du CPM vu de nuit. Malgré un accord verbal de Laurent Le Bon, directeur du CPM, il faudra attendre pour l’acquérir au prix de 279€. Idem pour tout autre produit dérivé [25].

TARIFS

Ouverture
Du mercredi 12 au dimanche 16 mai 2010, cinq jours de portes ouvertes pour découvrir gratuitement le bâtiment et l’exposition d’ouverture : « Chefs-d’oeuvre ? ». Ces journées ont été ponctuées de temps forts artistiques : spectacles, concerts, mise en lumière… Le samedi 15 mai, pour la 6e Nuit européenne des Musées, le Centre a ouvert ses portes toute la nuit. Programme des festivités : cliquez ici. La SNCF a offert des réductions tarifaires pour se rendre à Metz sur présentation, dans le train du retour, du billet d’entée ou contre-marque du CPM : 50 % de réduction sur l’achat en ligne du billet de train à bord de TGV pour des trajet du 12 au 18 mai 2010 et 25 % de réduction (hors achat en ligne) sur le billet de train à bord de TGV pour des trajets du 19 mai au 31 décembre 2010 : voir conditions ici.

Toutes expositions
- A compter du 1er janvier 2013 : 7, 10, 12 € selon les espaces ouverts contre auparavant un tarif unique à 7 €
- Gratuit : moins de 26 ans, enseignants détenteurs du Pass éducation, visiteurs handicapés et leur accompagnateur, demandeurs d’emploi inscrits en France (cette restriction nous semble contraire au droit européen), allocataires du RSA ou de l’aide sociale (justificatif de moins de 6 mois), titulaires du minimum vieillesse, guides interprètes et conférenciers nationaux, titulaires de la carte ICOM, ICOMOS ou AICA, journalistes, artistes membres de la Maison des Artistes.
- Gratuit pour tous le premier dimanche du mois : aucune précision
Spectacles
- gratuit / 5 € / 10 € / 15 € / 20 € selon la programmation
Cinéma
- Tarif unique : 5 € la séance

ABONNEMENT - LE PASS
- Valable un an de date à date
- Permet de visiter gratuitement les expositions avec la personne de son choix qui peut être différente à chaque visite
- Tarif unique : 33 € (30€ à l’ouverture)
- 3€ pour les moins de 26 ans (pour les 18-26 ans ne permet qu’un accès illimité)
- Achetable à la billetterie du Centre Pompidou-Metz, muni d’une pièce d’identité, carte délivrée immédiatement et valable le jour même
Avantages
- Accès gratuit aux expositions pour le titulaire de la carte et son invité
- Carte coupe-file
- Accès privilégié à la billetterie spectacles au guichet.
- 5% de réduction à la librairie du Centre Pompidou-Metz
- 5% de réduction au restaurant La Voile Blanche
- Offre de réabonnement au tarif de 20€ au lieu de 30€

HORAIRES
- Lundi : 11 h-18 h
- Mardi : fermeture hebdomadaire
- Mercredi : 11 h-18 h
- Jeudi : 11 h-18h (20 h jusqu’en 2012)
- Vendredi : 11 h-18h (20 h jusqu’en 2012)
- Samedi : 10 h-20 h
- Dimanche : 10 h-18 h

ADRESSE
Centre Pompidou-Metz
1, parvis des Droits de l’Homme
CS 90490
F-57020 Metz Cedex 1
Tél. 03 87 15 39 39

SUR INTERNET
- Site Internet : www.centrepompidou-metz.fr
- Facebook officiel : cliquez ici
- Twitter officiel : cliquez ici
- Twitter non officiel : cliquez ici
- Webcam : visionnez 24h sur 24 l’extérieur du Centre Pompidou Metz : cliquez ici
- Présentation sur Websourd : cliquez ici

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ACCÈS
- À pied : à 2 min de la gare TGV de Metz Ville, à 10mn du centre historique
- En mini-bus Artis : depuis la gare, de 7h à 19h, toutes les 8 mn, 0,70€
- En voiture : autoroutes A4 (Paris / Strasbourg) et A31 (Luxembourg / Lyon), sortie Metz Centre. Parking de 700 places.
- En train Gare TGV de Metz Ville. Trains directs : à 1h20 de Paris, à 40 min de Luxembourg Ville. Gare Lorraine TGV (à 35 km de Metz, navettes à disposition) Trains directs : à 2h de Lille Europe, à 4h de Rennes, à 5h de Bordeaux, à 2h40 de Francfort
- En avion aéroport de Metz-Nancy Lorraine (18 km / 20 min), aéroport de Luxembourg (69 km / 45 min), aéroport de Sarrebruck (79 km / 1h), aéroport de Zweibrücken (110 km / 1h20)


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:: Bernard Hasquenoph |

:: Louvre pour tous | 10/05/2010 | 08:44 |

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NOTES

[1] Interview de Jean-Jacques Aillagon par Nicolas Bastuck, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 30.04.10

[2] AFP | 01.05.10 et Ibid.

[3] « Le centre Pompidou de Metz aurait dû être construit à Lille » par VOIX DU NORD, 01.05.10.

[4] Ibid.

[5] Ibid.

[6] « Régionales : Aillagon sur le pont » par Alain Auffray, LIBÉRATION | 25.08.03.

[7] « Shigeru Ban ou la quête perpétuelle de l’innovation » par Marie-Douce Albert, LE MONITEUR | 12.05.10.

[8] « Pompidou-Metz cherche une solution », RÉPUBLICAIN LORRAIN | 07.12.10.

[9] Selon LE FIGARO, le musée accueillerait un million de visiteurs par an, contribuerait à la hauteur de 1,57 milliards d’euros à l’économie du Pays basque espagnol et aurait généré 45 000 emplois directs ou indirects sur la période en dix ans in « Comment le Guggenheim a transformé Bilbao », LE FIGARO | 15.10.07.

[10] « Un projet ambitieux » par Metz Métropole

[11] « Le centre... et Pompidou » par Florent Potier, LA SEMAINE | 29.04.10.

[12] « Faut-il accepter l’argent du conseil piloté par Marin Karmitz ? » par Clarisse Fabre et Nathaniel Herzberg, LE MONDE | 18.02.10.

[13] Arrrêté 2009-DRCLAJ/1-066 en date du 31 décembre 2009.

[14] « Centre Pompidou-Metz : la CGT contre les statuts » RÉPUBLICAIN LORRAIN | 11.02.10.

[15] AFP | 30.04.10.

[16] Voir communiqué de la CGT Culture | 11.02.10.

[17] Ibid.

[18] « Trois questions à Laurent Le Bon Directeur du Centre Pompidou-Metz » par Stéphanie Schmitt, EST RÉPUBLICAIN | 05.05.10.

[19] AFP | 06.05.11 / RÉPUBLICAIN LORRAIN | 24.09.11.

[20] « Wendel fait un don de 1,5 million d’euros au centre Pompidou de Metz », AFP | 03.05.10.

[21] « Wendel devient Mécène Fondateur du Centre Pompidou-Metz » communiqué du Centre Pompidou-Metz | 03.05.10.

[22] « Pompidou : le grand retour de Wendel en Lorraine », LE RÉPUBLICAIN LORRAIN | 02.05.10.

[23] « Wendel fait un don de 1,5 million d’euros au centre Pompidou de Metz », AFP | 03.05.10.

[24] Ibid.

[25] « Qui, du musée ou de l’oeuf » par E. P., LE RÉPUBLICAIN LORRAIN | 13.05.10.



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« La fonction du musée est de rendre bon, pas de rendre savant. » Serge Chaumier, Altermuséologie, éd. Hermann, 2018
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