15.05.10 | Vous connaissez une citation qui concerne le Centre Pompidou-Metz ? Envoyez-la nous à contact@louvrepourtous.fr, si possible, avec sa source complète. Il va sans dire que nous ne partageons pas nécessairement l’opinion de leurs auteurs. Nous les retenons pour leur pertinence et leur intérêt. Par souci de simplification, nous citons le Centre Pompidou-Metz par ses initiales, CPM. De même, pour chaque citation, nous indiquons seulement le média source et la date de parution, si vous voulez connaître le titre de l’article dont elle est extraite, nous contacter.
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LA GENÈSE DU PROJET
« C’est le résultat de la rencontre de deux volontés, celle de Jean-Jacques Aillagon, président du centre Pompidou à l’époque, et de Jean-Marie Rausch, alors maire de Metz. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LES ÉCHOS | 14.05.10
« Je suis là depuis le départ. Je suis entré comme conservateur au centre Pompidou en 2000, Bruno Racine et Alfred Pacquement m’ont chargé du projet en 2003, quatre ans plus tard Alain Seban m’a confirmé à ce poste et récemment, le conseil d’administration du centre Pompidou-Metz m’a nommé directeur pour trois ans. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LES ÉCHOS | 14.05.10
« Ce projet a été livré dans des délais extrêmement rapides : il y a trois ans, c’était encore un terrain vague et il y avait tout à faire sur le plan financier et juridique. Nous avons noué un partenariat exemplaire avec les collectivités locales. Le budget initial était de 65 millions d’euros ; il en aura coûté au final 74 millions. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, L’ALSACE | 11.05.10
« La genèse du Centre Pompidou-Metz remonte au début des années 2000, époque où les musées développaient de nouveaux bâtiments qu’ils voulaient iconiques, en faisant appel aux stars de l’architecture mondiale. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, LE POINT | 10.05.10
« Il me paraissait indispensable que cette institution pionnière par nature (le Centre Pompidou) continue d’innover et d’étonner, et marque sa fidélité à un service public renouvelé, de manière originale, alors même que l’opinion internationale était très impressionnée par les initiatives de filialisation du Guggenheim. » Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), sur son blog | 05.05.10
« L’enfantement s’est fait plutôt dans la sérénité alors que c’est un projet complexe. C’est une première de faire travailler ensemble une grande institution nationale et tout un éventail de collectivités territoriales. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, AFP | 01.05.10
"Lorsque j’ai été nommé à sa tête, en 1996, le Centre Georges-Pompidou se trouvait dans l’obligation d’engager d’importants travaux, nécessitant une longue fermeture (27 mois). Je ne pouvais, durant ce temps, mettre l’institution au frigidaire. Il fallait assurer la continuité du service public, faire vivre nos collections. D’où le programme « Hors les Murs », qui a permis de présenter, partout en France, une trentaine d’expositions en nous appuyant sur les grands musées régionaux. Ces événements ont marqué les esprits. Si bien qu’une fois les travaux terminés, je ne pus me résoudre à ce que le Centre se replie douillettement dans sa coquille de Beaubourg. Ainsi est née l’idée de créer une filiale, dans une ville de notre pays. Nous apportions nos collections, notre savoir-faire, à la collectivité intéressée de faire son affaire du financement de l’investissement et des frais de fonctionnement.
Je ne souhaitais pas investir un bâtiment ancien mais créer un nouveau lieu, pour respecter l’esprit fondateur du Centre : un bâtiment d’avant-garde pour des collections et des activités d’avant-garde. L’idée était lancée, fidèle à la promesse de Michel Guy, alors secrétaire d’État à la Culture, qui, lors de la création de Pompidou en 1975, annonçait que cette institution nouvelle serait « une centrale de la décentralisation » ". Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), RÉPUBLICAIN LORRAIN | 30.04.10
« Dans une vie professionnelle, c’est une grande chance que de pouvoir réaliser ce dont on a rêvé. J’ai toujours pensé que les grands établissements nationaux avaient une mission dans les territoires. C’est ce qui m’a conduit à porter ce projet. » Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), RÉPUBLICAIN LORRAIN | 27.02.10
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LE CHOIX DE LA VILLE
« A l’époque, Jean-Jacques Aillagon était président de Pompidou Paris. Il connaissait bien Christine Raffin. Il lui a dit qu’il voulait décentraliser Pompidou. Aucune ville n’a accepté. Elle lui a recommandé de venir me voir. Nous sommes allés déjeuner tous les trois. Et j’ai dit à Aillagon que financièrement je pouvais le faire. » Jean-Marie Rausch, ex-maire de Metz, LA SEMAINE | 21.05.10
« Je suis allé à Bilbao avec Jean-Jacques Aillagon. C’est une ville qui me fait penser à Metz qui était mal connue. Quand j’ai vu la notoriété fabuleuse qu’avait fait naître ce musée, j’ai été convaincu. » Jean-Marie Rausch, ex-maire de Metz, LA SEMAINE | 21.05.10
« Après un passionnant tour de piste avec des collectivités qui marquèrent de l’intérêt pour cette perspective, mon choix s’arrêta sur Metz. Pourquoi Metz ? Parce que la situation géoculturelle de cette ville, qui serait bientôt desservie par un TGV, me semblait exceptionnelle, parce qu’aussi le Maire de l’époque, Jean-Marie Rausch, sut avec audace saisir la balle au bond, souhaitant marquer son 6ème mandat de maire de Metz par la grande réalisation culturelle que lui permettait le faible endettement de sa ville et de sa communauté d’agglomération. » Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), sur son blog | 05.05.10
« Lille était le premier site auquel j’avais spontanément pensé. Avec Martine Aubry, maire de Lille, nous y avons travaillé mais je crois qu’elle a manqué un peu de détermination par rapport à Jean-Marie Rausch, alors maire de Metz. A Metz, il n’y avait pas les mêmes réserves financières qu’à Lille. M. Rausch est venu me trouver en m’assurant que si Metz était retenue, il ferait son affaire du financement du bâtiment. » Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), VOIX DU NORD | 01.05.10
« J’avais entendu que M. Aillagon avait contacté, sans succès, quelques villes françaises pour décentraliser Pompidou Paris. Lille avait dit : »Nous avons déjà le musée d’art moderne de Villeneuve-d’Ascq« alors que le maire de Caen de l’époque avait répondu qu’elle ne »voulait pas léguer à ses successeurs un projet aussi énorme sans les consulter« . A Montpellier, Georges Frêche avait dit »Il faut que l’Etat paie très cher« et à Nancy, André Rossinot avait argué qu’il »n’avait pas de place en centre-ville« » Jean-Marie Rausch, ex-maire de Metz (UMP), VOIX DU NORD | 01.05.10
« A l’époque, M. Aillagon s’était piqué de faire de la politique et de succéder, un jour, à M. Rausch. Le CPM était dans la corbeille de mariage. Il (le CPM) aurait été bien à Lille mais depuis les dernières municipales, je n’ai plus aucun regret. » Martine Aubry, maire de Lille (PS), VOIX DU NORD | 01.05.10
« A cette époque, tout le monde pensait aux municipales de 2008. Ça m’est arrivé d’y penser, car je suis lié affectivement à cette ville où je suis né » Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), VOIX DU NORD | 01.05.10
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LE CENTRE POMPIDOU-METZ (CPM)
« Cette antenne de Pompidou à Metz est un chef-d’oeuvre en elle-même, avec une muséographie spectaculaire. On y ressent de la légèreté, de la liberté. » Sophie Lévy, Conservatrice du Lille métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, LA VOIX DU NORD | 02.07.10
« C’est une réussite absolue, aussi bien sur l’architecture que sur la présentation des oeuvres, que sur l’intégration à la vie messine et à l’ensemble de la vie de cette région très particulière et transfrontalière. On est extrêmement fier de cette réussite collective. » Marie-Christine Labourdette, directrice des Musées de France, « C’est arrivé cette semaine » EUROPE 1 | 15.05.10
« L’inauguration officielle du Centre Pompidou-Metz a été un succès total. Grâce à la force du projet, à la qualité du bâtiment et de l’exposition inaugurale, aux œuvres exceptionnelles issues de nos collections, le projet du Centre Pompidou-Metz fait aujourd’hui consensus. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, message aux personnels du Centre Pompidou | 12.05.10
« J’avais visité le chantier il y a six mois et je ne pensais pas que l’on parviendrait à faire l’inauguration dans les temps, à présenter une telle exposition avec une scénographie aussi réussie. L’architecture s’impose par sa force et sa grâce ; elle semble répondre au patrimoine de la ville de Metz, qui est magnifique. Tout ceci marche ensemble. Enfin, la qualité des œuvres présentées installe immédiatement le Pompidou messin parmi les grands musées contemporains européens. » Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 12.05.10
« Pour nous, c’est une expérience unique, ambitieuse et très exigeante. On serait incapables de faire un troisième Beaubourg sur la lancée… On est heureux que le Louvre nous emboîte le pas. Les grandes institutions nationales étaient restées à l’écart de la décentralisation depuis vingt-cinq ans, alors qu’il existe de nouveaux publics à conquérir. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, LE PARISIEN | 11.05.10
« Ce musée est un acte culturel fort en même temps qu’un élément d’une politique stratégique de développement économique. » Nicolas Sarkozy, président de la République, discours inaugural | 11.05.10
« La culture est un élément stratégique du développement de la France. Il ne s’agit pas de la marchandisation de la culture, il s’agit de comprendre que dans cet écrin extraordinaire, dans ce geste architectural extraordinaire, on va pouvoir à partir d’ici organiser la renaissance de Metz et la renaissance de la Lorraine. » Nicolas Sarkozy, président de la République, discours inaugural | 11.05.10
« C’est un double défi : réinventer le Centre Pompidou dans un cadre décentralisé et renouveler l’alchimie du Centre : un lieu grand public pour présenter de l’art contemporain, a priori d’accès plus difficile. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, L’ALSACE | 11.05.10
« C’est une très bonne chose et je me réjouis que Jean-Jacques Aillagon ait pris cette initiative lorsqu’il était ministre de la Culture. » Jack Lang député du Pas-de-Calais (PS), ex-ministre de la Culture, FRANCE INFO | 11.05.10
Le CPM « sera une machine à exposer. » Alain Seban, Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, conférence de presse inaugurale, AFP | 10.05.10
« Je ne le considère pas comme une antenne, je parlerais plus volontiers d’un petit frère, dans une relation de familiarité, de complicité avec nous. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, LE POINT | 10.05.10
« On ne va pas couvrir la France de centres. Cette aventure est d’autant plus belle qu’elle sera unique. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, 20MN | 10.05.10
« Notre atout, c’est l’esprit. Nous revenons à l’utopie originelle du Centre Pompidou de 1977 : aller chercher de nouveaux publics, rendre l’art d’aujourd’hui accessible. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, conférence de presse inaugurale, 20MN | 10.05.10
« Metz est une expérience culturelle unique, un projet ambitieux et très exigeant, mais qui n’a pas vocation à être reproduit sous la même forme, que ce soit en France ou à l’étranger. Nous ne cherchons pas à couvrir le monde de Centres Pompidou. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 09.05.10
« Nous sommes une chimère, pas vraiment un musée ni un centre d’art. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, JDD | 08.05.10
« Ce n’est pas une annexe de Beaubourg, mais une institution sœur, autonome, créée dans le même esprit. Il s’agit de mettre le meilleur de la culture à la portée de tous, avec des expos et une programmation de spectacles vivants et de films. » Emmanuel Martinez, secrétaire général du CPM, LE PÉLERIN | 07.05.10
« Le Guggenheim vend sa marque et loue ses collections. Avec Metz, le Centre Pompidou se place dans une logique de service public. » Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), AFP | 01.05.10
« Pompidou-Metz n’est pas chargé d’exposer nos réserves ; il sera autonome et proposera un programme totalement différent de celui de Beaubourg. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, LE FIGARO | 26.03.10
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LE BÂTIMENT
« Dans ce genre de musées qui se montrent avant que de montrer quoi que ce soit, le Musée Guggenheim à Bilbao de Frank Gehry me paraît plus convaincant. Les ouvertures spectaculaires du Pompidou-Metz sur l’extérieur, pour visuellement intéressantes qu’elles soient, rendent paradoxalement difficile la présence des œuvres à proximité. Comment voulez-vous accrocher un tableau à côté de la cathédrale ? Ici, le musée détourne littéralement le regard sur et vers l’extérieur. Si vous placez une œuvre figurative à côté de l’une de ces ouvertures béantes, elle est fichue d’avance ! Il y a déjà une lutte d’échelles : la carte postale face au gigantisme du monument (...) Je pense d’ailleurs que les neuf dixièmes du temps, les scénographes successifs et autres conservateurs qui vont faire des expositions dans ce musée devront construire des murs ou bien dresser des paravents qui cacheront ces magnifiques vues sur la ville. » Daniel Buren, artiste, L’OEIL | 09.11
« Quand on a lancé ça, je voulais quelque chose qui frappe, quelque chose d’extraordinaire. J’avais en tête le musée Guggenheim à Bilbao. Je voulais que le contenant soit aussi fort que le contenu. Quelque chose de déjanté. Les gens de mon entourage n’étaient pas tous de cet avis. Mon premier adjoint, André Nazerollas, préférait quelque chose de plus classique. Nous avions trois projets classiques, trois futuristes. Je suis très près de mes sous. Tout le monde sait que je suis radin. Et la chenille sur pattes de Maupin et Cribier coûtait 32 millions. Exactement le budget. Le projet de Shigeru Ban était à 37 millions d’euros. C’était donc une histoire de prix qui me faisait pencher vers la chenille. Le préfet de l’époque m’a alors dit « Et si je vous trouve la différence ? ». Eh bien j’ai dit oui. Finalement, c’était celui-là le plus beau. » Jean-Marie Rausch, ex-maire de Metz, LA SEMAINE | 21.05.10
« Le plus important, c’est cette architecture magnifique de Shigeru Ban et Jean de Gastines, à la fois totalement contemporaine et familière du Centre Pompidou de Paris. Ce sera une formidable machine à exposer. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, L’ALSACE | 11.05.10
« On voulait que, malgré notre budget limité, ce bâtiment constitue un événement architectural, qu’il ait de l’ampleur, et qu’il soit visible de loin, d’où ces astuces pour jouer sur le volume et la verticalité. » Philippe Hubert, directeur technique du CPM et ancien responsable à la Ville de Metz, LA CROIX | 10.05.10
« »Ce qui a joué en leur faveur ? L’ouverture et la transparence de ce bâtiment vitré, constitué de canons optiques offrant des perspectives différentes sur la ville." Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), JDD | 08.05.10
« La toiture est une folie technique. Un chef-d’oeuvre, au sens où l’entendaient les corporations du Moyen Âge. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LE PÉLERIN | 07.05.10
« La simplicité n’est ici qu’apparente. Le musée repose sur un système d’intentions très sophistiqué, qui implique un assemblage technique complexe. On repère plusieurs pôles de conception : les grands tubes en béton, superposés et en surplomb, qui relient subtilement le musée au territoire de Metz, la couverture en lamellé-collé qui évoque un tressage en osier, les espaces interstitiels qui s’ouvrent sur le paysage ambiant. Le béton, le bois et l’acier s’articulent ici en une totalité inédite. » Joseph Abram, historien de l’architecture contemporaine, LE RÉPUBLICAIN LORRAIN | 03.05.10
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LE PROJET CULTUREL
« L’histoire de l’art moderne et contemporain nécessite sans cesse des réévaluations, des relectures, de nouvelles confrontations. Ma mission de responsable, c’est d’ouvrir le champ de l’art récent à des domaines différents, et certainement pas de déterminer une fois pour toutes une certaine lecture, une certaine idéologie de l’art contemporain (…). Metz permet ainsi de proposer une autre présentation des collections, plus dynamique, en mouvement, en transformation sans contrainte, sur un mode expérimental et complémentaire. » "Alfred Pacquement, directeur du musée national d’art moderne du Centre Pompidou, cité dans L’HUMANITÉ | 12.05.10
« Après »Chefs-d’œuvre ?« , le Centre Pompidou-Metz fonctionnera, comme le Centre Pompidou à Paris, en présentant des expositions variées qui occuperont une partie du bâtiment. Comme à Paris, on y retrouvera l’identité pluridisciplinaire du Centre Pompidou, ouverte aux arts visuels mais aussi à l’architecture et au design, donnant des repères pour comprendre l’histoire de l’art du XX e siècle, mais avec une forte orientation contemporaine, car c’est notre vocation primordiale. »Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 09.05.10
« Dans le passé, il y a eu des dépôts importants, comme la collection Campana du Louvre en Avignon. Nous avons à notre disposition plus de 60.000 œuvres dans les réserves de Beaubourg, alors il faut les montrer le plus possible. Nous sommes une entité autonome, indépendante, qui décide de sa programmation. Mais cela n’a de sens que s’il existe une complicité et un dialogue avec l’antenne parisienne, dont nous partageons l’esprit pluridisciplinaire et la flexibilité des espaces. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, JDD | 08.05.10
« Un musée propose des collections permanentes qui durent plusieurs années ou décennies. Quant à un centre d’art, c’est un lieu d’exposition temporaire qui entretient de la dynamique dans l’offre culturelle et qui pousse le visiteur à revenir. Au Centre Pompidou-Metz, nous avons voulu proposer un compromis entre les deux avec des expositions temporaires fondées sur des collections Pompidou avec lesquelles se fera une synergie de rotation. A partir de ce principe-là, nous renouons avec l’esprit originel du centre Pompidou parisien qui avait été le premier à renouveler ses accrochages. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LA PLUME CULTURELLE | 15.05.09
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L’EXPOSITION INAUGURALE « CHEFS-D’OEUVRE ? »
« J’ai été totalement bluffée et éblouie par son intelligence, son inventivité et son humour. Je ne m’y attendais pas. » Sophie Lévy, Conservatrice du Lille métropole musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, LA VOIX DU NORD | 02.07.10
« On n’exposera pas les fonds de tiroir. Notre première exposition a pour but de casser ce préjugé. Avec » Chefs-d’oeuvre ? « , on présente 800 oeuvres majeures, c’est la plus grande opération de prêt qu’ait jamais consentie le centre Pompidou. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LES ÉCHOS | 14.05.10
« J’en avais marre d’entendre dire qu’il n’y aurait pas de chef-d’œuvre à Metz. Cette exposition est une réflexion sur le regard du visiteur, qui fait et défait les chefs-d’œuvre. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, conférence de presse inaugurale, 20MN | 10.05.10
Exposition « Chefs-d’oeuvre ? » : « Il s’agit de faire se rencontrer le public le plus large avec les formes les plus contemporaines de l’art et de la création pour nourrir une réflexion sur les notions de goût et de jugement esthétique. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, conférence de presse inaugurale, AFP | 10.05.10
« Cette exposition dresse une histoire du goût. Quelques rares artistes ont eu conscience de créer un chef-d’oeuvre, comme Picasso avec Les demoiselles d’Avignon. Mais pour la majorité, le chef-d’oeuvre est le fruit d’une alchimie entre la flamme de l’artiste, l’approbation du public, l’accueil de la critique et les choix des musées. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LE PÉLERIN | 07.05.10
« À travers Chefs-d’œuvre, nous avons voulu créer l’interrogation et surprendre le visiteur dans chacun des espaces de l’expo. L’idée étant de montrer les œuvres les plus vues du XXe siècle. Dans le titre de l’expo, le point d’interrogation est essentiel. Et le miroir qui surplombe la grande nef dans lequel se voit le visiteur est une clé de la scénographie. Ce qui fait une œuvre c’est le visiteur, comme le disait Marcel Duchamp. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, EST RÉPUBLICAIN | 05.05.10
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LE STATUT DE L’ÉTABLISSEMENT
EPCC= Etablissement public à coopération culturelle
EPIC = Etablissement public industriel et commercial
« La formule d’un EPCC, réunissant les différents partenaires – le Centre Pompidou bien sûr, l’Etat et trois niveaux de collectivités territoriales : la CA2M, la Région Lorraine et la Ville de Metz – est celle qui incarne le mieux ce nouveau partenariat. Elle permet de fonder une nouvelle institution culturelle à part entière qui comptera sur la scène artistique mondiale. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 09.05.10
« Ce qui caractérise cette réalisation (...), c’est qu’elle met en relief la nouvelle topographie de la responsabilité culturelle dans notre pays qui s’est mise en place au cours des dernières décennies, et qui a permis à un établissement public et à des collectivités locales, de mettre en œuvre, ensemble et directement, un projet d’intérêt général, dépassant le cadre strict de leur compétence immédiate, sans que l’Etat soit à proprement parler l’acteur prépondérant du processus de prise de décision. » Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), sur son blog | 05.05.10
« L’ouverture de ce musée, programmée pour mai prochain, est annoncée comme un modèle de démocratisation et de décentralisation de la culture, ce dont la CGT se félicite. Mais, dans le même temps, alors même que le financement en est assuré à plus de 95 % par les collectivités locales ou l’Etat, cet EPCC est qualifié d’EPIC, ce qui a pour conséquence d’assimiler tout ou partie des missions culturelles au secteur marchand et de permettre le recrutement de salariés sous contrats de droit privé en lieu et place de fonctionnaires. » CGT CULTURE | 11.02.10
Réaction à la CGT : « Les différents rapports recommandent ce statut lors d’une création d’EPCC pour permettre de sécuriser les financements. Tout ça s’est fait en toute transparence (...) Aujourd’hui, on est dans les starting-blocks et on a d’autres soucis plus fondamentaux que ceux-là. » Jean-Luc Bohl, président de Metz-Métrople, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 11.02.10
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COÛT ET FINANCEMENT
Le coût : « Soixante-dix millions d’euros, ce qui est assez raisonnable. Sans vouloir faire de comparaison, à quelques mètres de là, on construit un hôpital pour 250 millions. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LES ÉCHOS | 14.05.10
« Pompidou-Metz est un exemple assez frappant de la collaboration qui peut naître entre l’État et les collectivités. Si celles-ci ont fait l’effort maximum pour construire l’édifice, c’est l’État qui fournit tout ce que l’on peut y voir à l’intérieur ! Et ces collections, l’État les a achetées et financées, depuis de longues années et pour des montants souvent considérables. Ce partage des rôles me semble équitable. » Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 12.05.10
« Un Giacometti s’est vendu récemment pour 74 millions d’euros. C’est le prix qu’a coûté le Centre Pompidou de Metz, qui exposera deux chefs-d’oeuvre de cet artiste. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, LE POINT | 10.05.10
« Le Centre Pompidou n’apporte pas d’argent à Metz, mais nous les aiderons à négocier le prêt d’œuvres auprès des grandes institutions internationales. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, 20MN | 10.05.10
« N’oublions pas que nous espérons quelques visiteurs... qui engendreront des ressources propres que nous estimons à 1 million d’euros. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LA PLUME CULTURELLE | 15.05.09
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LA TARIFICATION
« Le bâtiment en soi sera totalement gratuit pour le Forum, qui est une pièce majeure architecturale, et nous aurons probablement une politique de gratuité pour de nombreuses catégories de visiteurs. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LA PLUME CULTURELLE | 15.05.09
« Nous avons voulu une grande lisibilité sur le sujet puisqu’il n’y aura qu’un tarif plein qui n’excèdera pas les 7 euros. Il n’y aura pas de réduction possible. Nous avons également pensé, pour celles et ceux qui souhaiteraient revenir régulièrement, notamment les Messins, à une politique d’abonnement et d’adhésion très avantageuse. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LA PLUME CULTURELLE | 15.05.09
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LE PUBLIC ET SA FRÉQUENTATION
« Je me suis toujours refusé à faire des prévisions la première année, considérant qu’elle serait atypique du fait des retombées médiatiques. Mais enfin, nous n’avons pas trop mal réussi notre lancement. Notre statut de première institution culturelle en dehors de Paris est conforté. » Après l’euphorie : « La chute est inévitable. Reste à savoir à quel rythme et dans quelles proportions. Si nous faisons 200 000 visiteurs en 2011, ce serait déjà un excellent résultat. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LE MONDE | 02.10.10
« J’avais avancé le chiffre de 200 000 entrées, mais je pensais à 2011. J’ai toujours dit que l’année de l’inauguration allait être atypique, en raison du retentissement médiatique. Je m’en tiens donc à cet objectif, qui constitue déjà un très bon chiffre, si l’on prend en compte le phénomène d’étiolement propre aux institutions culturelles. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LE MONDE | 17.05.10
« 200 000 visiteurs par an, ce serait un bon rythme de croisière, même si nous espérons plus la première année. Cela devrait générer 1 million d’euros de recettes propres, sur un budget annuel total de 10 millions, financé par les collectivités locales. Nous verrons dans deux ou trois ans si cet objectif est atteint. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, L’ALSACE | 11.05.10
« La période n’est pas très favorable, mais la plupart des grands musées ont vu leur fréquentation augmenter avec la crise. Quand on a moins d’argent, on voyage moins loin et moins longtemps, ce qui n’est pas une mauvaise chose pour un site comme le nôtre. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LE POINT | 10.05.10
« 200 000 visiteurs la première année, ce serait déjà un sacré remue-ménage » Dominique Gros, maire de Metz (PS), LE POINT | 10.05.10
« Disons 250 000, parce que nous sommes pudiques. Mais je pense que ça sera plus » Jean-Luc Bohl, président de Metz Métropole, LE POINT | 10.05.10
« En matière culturelle, on se trompe presque chaque fois. Le musée du Quai-Branly tablait sur 500 000 entrées, il en a réalisé plus du double la première année. Une institution culturelle s’incarne dans un projet, une équipe... Chaque lieu possède ses spécificités. Mais on n’est pas à l’abri d’une très grosse surprise. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LE POINT | 10.05.10
« Nous attendons à 80 % des visiteurs de proximité. De la grande région transfrontalière. Ceux qui sont à une heure, une heure trente d’ici. Nous avons fait l’ambitieux pari d’accueillir en 2001 (2011) 200.000 visiteurs. Soit deux fois plus que le musée d’art moderne, le MUDAM, du Luxembourg ou le musée d’art moderne et contemporain (MAMCS) de Strasbourg. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, EST RÉPUBLICAIN | 05.05.10
« On se fixe comme objectif d’accueillir 200.000 visiteurs en 2011 » Laurent Le Bon, directeur du CPM, AFP | 01.05.10
« Nous attendons 200 000 visiteurs à l’année. Notre force est de présenter des expositions temporaires qui contribueront, grâce à la collection impressionnante du Centre Pompidou dans laquelle nous tirerons la majorité des œuvres exposées, à attirer un public large mais aussi à renouveler et fidéliser nos visiteurs. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, INFO TOURISME PRO MOSELLE
« Le socle de notre public, ce sont les Lorrains ; mais, si nous voulons aller au bout de notre objectif, nous devons attirer une clientèle qui ne connaît pas Metz, et qui viendra pour un city break. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LE POINT | 04.06.09
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LE PERSONNEL
« Je trouve que les gens qui nous accueillent, c’est autre chose que les gardiens à Beaubourg. Ils nous donnent les clés pour comprendre. » Un visiteur, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 12.05.10
« Nous souhaitons faire du Pompidou-Metz un lieu de vie où tout le monde se sente bien accueilli. Pour cela, nous formerons nous-mêmes les caissières-hôtesses, y compris aux expositions en cours. » Aurélie Dablanc, responsable du pôle public du CPM, LE POINT | 10.05.10
« L’ouverture de ce musée, programmée pour mai prochain, est annoncée comme un modèle de démocratisation et de décentralisation de la culture, ce dont la CGT se félicite. Mais, dans le même temps, alors même que le financement en est assuré à plus de 95 % par les collectivités locales ou l’Etat, cet EPCC est qualifié d’EPIC, ce qui a pour conséquence d’assimiler tout ou partie des missions culturelles au secteur marchand et de permettre le recrutement de salariés sous contrats de droit privé en lieu et place de fonctionnaires. » CGT CULTURE | 11.02.10
« C’est une première en France. Au Centre Pompidou de Paris, les employés sont fonctionnaires ou contractuels de droit public. Nous ne sommes pas opposés à l’ouverture du Centre Pompidou-Metz, qui est un exemple de décentralisation culturelle. Mais pour nous, la culture n’est pas une marchandise. » Vincent Blouet, secrétaire nationale de la CGT-UGFF, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 11.02.10
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LE MÉCÉNAT
Soutien pas que financier : « Nous participerons également à la réflexion sur le projet et sur la gestion du Centre. Nous ne sommes pas des experts du domaine culturel. Nous pouvons, par contre, participer au rayonnement du Centre, en lui permettant, par exemple, de toucher des publics dans le monde économique que nous connaissons bien. » Frédéric Lemoine, président du Groupe Wendel, premier mécène du CPM, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 02.05.10
« L’avenir de cette région nous intéresse. Elle est le berceau du groupe, fondé en 1704 à Hayange. Nous avons employé jusqu’à 25 000 personnes en Lorraine, construit ici plus de 10 000 logements et de nombreux équipements collectifs. Je suis marqué par cette histoire industrielle. Nous voulons écrire une nouvelle page de la longue histoire qui unit Wendel et la Lorraine. » Ibid
« Les institutions comme la nôtre ont besoin d’histoire et d’identité, ce ne sont pas que des chiffres. » Ibid
Le CPM « est un projet de tout premier plan au niveau mondial. L’art moderne est innovant, tourné vers l’avenir. Cet esprit correspond parfaitement au groupe Wendel. » Ibid
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TOURISME CULTUREL
« En un week-end prolongé, un touriste qui pose ses bagages à Metz peut découvrir trois pays, une capitale européenne (Luxembourg-ville) et trois villes Unesco (Nancy, Trèves et Luxembourg), le tout à une heure vingt de Paris. L’ouverture en Moselle du plus grand Center Parc d’Europe, l’essor du tourisme industriel et de la mémoire jouent en notre faveur. Il nous manquait un élément emblématique, un phare, nous l’avons avec le Centre Pompidou » Véronique Roederer-Theis, présidente de l’office du tourisme de Metz, LE POINT | 10.05.10
« Pompidou peut devenir un élément d’attractivité fort, mais il faut des relais derrière. Il faut proposer des offres culturelles communes avec Nancy et le Luxembourg. On doit s’organiser pour que l’intendance suive » Roger Cayzelle, président du conseil économique et social (CES) de Lorraine, LE POINT | 10.05.10
« Je ne crois pas une seconde au plan parisien de l’aller-retour. Quand on monte dans les galeries, on voit la cathédrale, qui est à un quart d’heure de marche. Forcément, on a envie d’y aller. C’est tout le génie de cette architecture. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LE POINT | 10.05.10
« Nous avons des atouts pour retenir les visiteurs, encore faut-il s’organiser en conséquence. La première urgence, c’est d’améliorer les liaisons ferroviaires avec l’Allemagne, qui sont détestables. Je ne parle même pas de l’aéroport, mal situé et qui n’offre aucun vol vers l’Est. » Roger Cayzelle, président du conseil économique et social (CES) de Lorraine, LE POINT | 10.05.10
« Pour moi, le potentiel du Centre Pompidou se situe davantage au Nord et à l’Est qu’en région parisienne. Les Allemands sont férus d’art moderne, ils ont une bonne image de Metz et n’hésiteront pas à venir y passer un week-end. Beaucoup de Parisiens, en revanche, risquent de se contenter d’un aller-retour en TGV. » Thierry Jean, vice-président de Metz Métropole, LE POINT | 10.05.10
« Cela peut être le rôle de l’art, ce n’est pas une fonction annexe. » Emmanuel Martinez, secrétaire général du CPM, LA CROIX | 10.05.10
« L’offre culturelle est devenue un facteur incontournable de développement d’une ville ou d’un territoire. Dans une Lorraine en pleine reconversion, le CPM renforcera la mutation de la ville vers le tertiaire et les services. » Antoine Fonte, adjoint à la culture de Metz, conférence de presse inaugurale, AFP | 10.05.10
« On peut imaginer des bonnes alliances entre la culture et les affaires. A Bilbao, en l’espace de dix ans, le nombre de congrès est passé de 90 à 900. » Dominique Gros, maire de Metz (PS), REUTERS | 10.05.10
« On a l’angoisse du “One Shot” : des touristes qui viennent en TGV, visitent Pompidou, mangent un sandwich à la gare et repartent aussitôt. » Dominique Gros, maire de Metz, LA SEMAINE | 29.04.10
« Le Centre Pompidou-Metz ouvre ses portes dans un département déjà très actif sur le plan touristique et qui a mis en place un plan d’action dynamique pour accueillir au mieux les visiteurs du Centre car il est un facteur d’attractivité pour tout un territoire. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, INFO TOURISME PRO MOSELLE
« Je me suis installé ici avec mon épouse en août 2004 dans la perspective du Pompidou. Comme les travaux ont eu deux ans de retard, il a fallu tenir financièrement. Mais celui-ci va attirer une clientèle américaine, asiatique, russe que Metz aujourd’hui n’a pas ; sans compter les Allemands et les Suisses, très friands d’art contemporain. » Christophe Dufossé, hôtelier à Metz, LE POINT | 04.06.09
« Deux passerelles sous la voie ferrée vont nous relier au Pompidou, nous sommes en première ligne pour recevoir les visiteurs à bras ouverts. Nous avons là un projet extraordinaire, qui, normalement, va nous faire exploser. » Pierre Becq, antiquaire à Metz, LE POINT | 04.06.09
« Nous attendons des retombées, mais de quel ordre et dans quelle mesure, difficile de le savoir pour l’instant. Avec le TGV, nous avons perdu des nuits d’hôtel. Avant, le Corail mettait trois heures entre Paris et Metz et, quand les gens venaient pour un rendez-vous professionnel, ils passaient une nuit. Aujourd’hui, ils font l’aller-retour dans la journée. » Saïd Hocine, hôtelier à Metz, LE POINT | 04.06.09
« L’effet Pompidou pour le moment est cassé par la crise. Mais nous sommes submergés de demandes de promoteurs qui veulent rester dans le coup, et à haut niveau, je vous assure, ou de commerçants, surtout dans la restauration, qui veulent s’installer. Et si l’on développe un business autour de la culture, on pourra valoriser la ville. » Thierry Jean, président de Metz Métropole Développement, LE POINT | 04.06.09
« Quand j’étais dans l’opposition municipale, j’étais hostile à la construction du Pompidou. J’avais suivi la mise en service de l’Arsenal, le considérant comme de la poudre aux yeux. Metz n’est pas une grande ville, et, pour moi, le Pompidou était un projet mégalo. Puis, quand Alain Seban et Laurent Le Bon l’ont présenté au Théâtre, ils m’ont convertie. Parce qu’ils ont le souci de la démocratisation de l’art et qu’ils veulent faire de ce musée un lieu ouvert... Je suis convaincue maintenant que le Pompidou sera une locomotive pour la ville, à condition que nous parvenions à capter les touristes. Metz existait avant le Pompidou. Le problème est que son image négative est d’abord ancrée au sein de sa population. » Véronique Roederer-Theis, présidente de l’Office de tourisme, LE POINT | 04.06.09
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METZ ET LA LORRAINE
« Ce musée donne une image contemporaine de Metz. » Un visiteur, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 12.05.10
« Durant ces années, on a surtout vu la Lorraine traverser des situations de douleur, de crise sociale. Maintenant, on va la voir à travers ce geste moderne, fédérateur, dynamique. » Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, RÉPUBLICAIN LORRAIN | 12.05.10
« Nous avons un beau musée, mais rien autour » Fabrice Genter, premier vice-président de la CCI de la Moselle, LE POINT | 10.05.10
« Un équipement comme le Centre Pompidou sans palais des congrès, c’est du gaspillage de potentiel. » Dominique Gros, maire de Metz (PS), LE POINT | 10.05.10
« Quand nous sommes arrivés aux affaires, il y avait zéro contrat signé avec les promoteurs. En quelques mois, nous avons boosté la ZAC de l’Amphithéâtre. » Dominique Gros, maire de Metz (PS), LE POINT | 10.05.10
« La culture est un élément stratégique du développement de la France. Il ne s’agit pas de la marchandisation de la culture, il s’agit de comprendre que dans cet écrin extraordinaire, dans ce geste architectural extraordinaire, on va pouvoir à partir d’ici organiser la renaissance de Metz et la renaissance de la Lorraine. » Nicolas Sarkozy, président de la République, discours inaugural | 11.05.10
« Enfin, notre ville va être reconnue à sa juste valeur. » Sabine Brousse, directrice de l’office du tourisme de Metz, LE POINT | 10.05.10
« Avec le Centre Pompidou, Metz va jouer dans une autre cour » Fabrice Genter, premier vice-président de la CCI de la Moselle, LE POINT | 10.05.10
« Notre problème, c’est l’image. Pour les plus anciens, Metz est une ville de garnison, ce qu’elle fut, et une ville industrielle, ce qu’elle n’a jamais été. Pour les plus jeunes, elle n’a pas d’image du tout. Nous ne sommes pas une zone de tourisme naturelle, mais tous ceux qui découvrent la ville sont enchantés par sa magie. Le Centre Pompidou, cette nouvelle cathédrale de la culture, va nous servir de produit d’appel » Patrick Thil, ex-adjoint à la culture (UMP), LE POINT | 10.05.10
« Le Centre Pompidou va nous aider à vendre des congrès, qui nous permettront de vendre la ville » Thierry Jean, vice-président de Metz Métropole, LE POINT | 10.05.10
« Je réside ici depuis trois ans. Cette ville souffre de clichés, alors qu’elle est en pleine renaissance, parfaitement intégrée à la vie européenne, avec la Suisse, l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique à proximité. C’est pour cette raison qu’on a essayé de ne surtout pas apparaître comme un ovni parisien. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, LES ÉCHOS | 14.05.10
Le CPM « va permettre à Metz de se défaire définitivement de son image de ville de garnison, qu’elle n’est plus, et de cité industrielle, qu’elle n’a jamais été. » Dominique Gros, maire de Metz (PS), conférence de presse inaugurale, AFP | 10.05.10
« J’attends du Centre Pompidou une reconnaissance de Metz pour ce que Metz est déjà. » Dominique Gros, maire de Metz (PS), REUTERS | 10.05.10
« Depuis plusieurs mois, on observe la demande grandissante des journalistes du monde entier. Je pense qu’il y a rarement eu un tel intérêt pour quelque chose se passant en Lorraine. » membre du Comité régional du tourisme, LA CROIX | 10.05.10
« La première pierre a été posée en novembre 2006, le chantier a duré trois ans et on a tenu le budget de 70 millions d’euros. Les collectivités territoriales, de gauche comme de droite, ont toujours voté à l’unanimité en notre faveur. Le Centre Pompidou-Metz s’intègre dans un projet d’urbanisme : un quartier entier, avec des commerces, des cinémas, des bureaux et des logements, va voir le jour. Il a été retardé à cause de la crise économique, mais aujourd’hui tout est vendu. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, JDD | 08.05.19
« Pompidou nous offre une réflexion sur le devenir de la culture dans notre agglomération, nous devons nous adapter et découvrir des éléments forts de notre patrimoine. » Jean-Luc Bohl, président de Metz Métropole, LA SEMAINE | 29.04.10
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L’EFFET BILBAO
« Je suis allé à Bilbao avec Jean-Jacques Aillagon. C’est une ville qui me fait penser à Metz qui était mal connue. Quand j’ai vu la notoriété fabuleuse qu’avait fait naître ce musée, j’ai été convaincu. » Jean-Marie Rausch, ex-maire de Metz, LA SEMAINE | 21.05.10
« À nous de faire des propositions qui permettront d’attirer un large public dans ce bassin de 11 à 12 millions d’habitants. L’ambition des collectivités locales est de créer un « effet Bilbao », et de contribuer à la dynamisation de la Lorraine. La grande différence entre Bilbao et Metz, c’est que nous n’entretenons pas de relation financière : le Centre Pompidou-Paris ne retire pas de royalties, comme Guggenheim, et nous n’apportons pas non plus de financement, mais notre nom, notre savoir-faire, notre réseau et surtout notre exceptionnelle collection. » Alain Seban, président des Centres Pompidou et Pompidou-Metz, L’ALSACE | 11.05.10
« Bilbao est mieux situé que nous, dans une région touristique. Le musée a coûté deux fois plus cher que le Pompidou-Metz et les aménagements publics réalisés, autour de dix fois plus que ceux prévus ici (300 millions d’euros). Leurs objectifs en termes de retombées étaient assez bas, et ils ont bénéficié d’un effet de surprise. Il est vrai que Bilbao était dans un état de délabrement avancé et que le projet a bénéficié de cofinancements, notamment de l’Union européenne, que nous n’avons pas. » Thierry Jean, vice-président de Metz Métropole, LA CROIX | 10.05.10
« Je ne crois pas aux miracles. La conjoncture nous dessert, mais je suis convaincu que, d’ici à la seconde moitié de la décennie, nous tirerons les dividendes de cet investissement. Si nous obtenions au départ ne serait-ce que 10% de l’effet Bilbao, je serais très content. » Thierry Jean, vice-président de Metz Métropole, LE POINT | 10.05.10
« La transformation de Bilbao a nécessité des investissements sept fois supérieurs aux nôtres, qui se poursuivent dix ans plus tard. Le port industriel a été repoussé aux portes de la ville, des voies ferrées ont été déplacées, un aéroport et un métro ont été créés pour accueillir le Guggenheim, qui a servi de catalyseur à un projet urbain bien plus vaste, où se conjuguent activités de loisirs, business, culture et zones résidentielles » Thierry Jean, vice-président de Metz Métropole, LE POINT | 10.05.10
« Bilbao, ce n’est pas Metz... La mer est à 14 kilomètres et la cité basque compte près de 1 million d’habitants, soit cinq fois plus que nous ? » Alain Steinhoff, président de la Fédération des commerçants de Metz, LE POINT | 10.05.10
« On nous compare, à tort ou à raison, au musée Guggenheim de Bilbao, autre exemple de délocalisation. Ceux qui ont essayé de copier le concept ont échoué. Notre objectif est de créer notre propre histoire au cœur d’une région située au carrefour de la Belgique, du Luxembourg et de l’Allemagne. Il y aura des échanges avec le Centre Pompidou, mais on ne verra aucune exposition de Metz à Paris ou vice versa. » Laurent Le Bon, directeur du CPM, JDD | 08.05.10
« Beaucoup d’élus ont en tête le modèle du musée Guggenheim, qui a essaimé à Berlin, à Venise mais aussi à Bilbao où s’est produit comme un »miracle économique« . Ravagée par la crise, cette ville du nord de l’Espagne a connu un regain de vitalité et totalement changé son image, grâce à son musée. Je me dois, toutefois, de préciser que ce modèle ne pouvait être repris par une institution publique telle que le Centre Pompidou. Bien que brillante, la filialisation du Guggenheim répond à une logique mercantile, reposant sur la franchise de sa marque et la location de ses collections à des partenaires territoriaux qui attendent de leur investissement un retour en notoriété et en dynamisme économique. Ce qui n’a pas manqué de se produire à Bilbao… » Jean-Jacques Aillagon, ex-président du Centre Pompidou et ex-ministre de la Culture (2002-2004), RÉPUBLICAIN LORRAIN | 30.04.10
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