05.04.2016 | EXCLU - CE DEVAIT ÊTRE L’UNE DES EXPOSITIONS PHARE de l’année France-Corée qui célèbre le 130e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays. Alors que les manifestations démarrées à Paris en septembre 2015 se poursuivent en France jusqu’en août prochain, c’est au tour de la Corée du Sud de mieux faire connaitre la culture française, avec comme toujours dans ce type d’événement, d’importants enjeux politiques et commerciaux. Le 23 mars dernier, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault inaugurait les festivités à Séoul avec son homologue coréen Yun Byung-se, en présence d’Henri Loyrette, président du comité d’organisation, côté français, et ancien patron du Louvre.
Intitulée « Avec un luxe de détails - Création et luxe à la française : du Moyen-Âge à nos jours », l’exposition devait se tenir du 29 avril au 28 août 2016 au musée national de Corée (National Museum of Korea), le plus prestigieux du pays qui présente toute la culture coréenne depuis la Préhistoire. Par sa superficie de plus de 130 000 m2 répartis sur trois étages, il est l’un des six plus grands musées au monde. C’est le Louvre coréen.
Le hic, c’est que l’exposition a été annulée en février et sa directrice remerciée par la Présidente de la République Park Geun-hye. Retour sur une affaire qui crée l’émoi là-bas et pas une ligne en France [1].
UNE EXPOSITION D’INTÉRÊT PRÉSIDENTIEL
Présente à Paris pour le sommet sur le climat COP21, la Présidente Park Geun-hye s’était rendue le 30 novembre 2015 au musée des Arts décoratifs qui, dans une aile du Palais du Louvre, présentait la pluri-exposition « Korea Now ! Design, craft, mode et graphisme en Corée », l’une des plus riches et intéressantes de l’année France-Corée qui, malgré la chute de fréquentation liée aux attentats, reçut 90 000 visiteurs, un bon score pour une manifestation de ce genre. Montée en partenariat avec la KCDF, Korea Crafts & Design Foundation, institution publique coréenne qui promeut sa création et son artisanat, elle eut un écho positif jusqu’en Corée qui jamais n’a organisé un tel événement. Là, dans la section mode, la Présidente avait pu s’extasier devant deux hanbok, vêtements traditionnels coréens, très opportunément glissés dans les vitrines par une compatriote co-commissaire pour montrer la permanence de cet habit. Il s’agissait de tenues qu’elle avait elle-même portées lors de grandes occasions, pour sa cérémonie d’investiture en 2013 et pour un dîner d’Etat organisé par la reine d’Angleterre.
Une exposition miroir française était programmée à Séoul en 2016, avec le soutien de l’Institut français, d’Air France et de Korean Air. Déjà annoncée, sa conception avait été confiée naturellement aux Arts décoratifs, avec pour directeur scientifique et commissaire général son directeur Olivier Gabet. Selon le journal coréen The Hankyoreh plutôt réputé pour sa fiabilité et qui a révélé toute l’affaire le 25 mars, la directrice générale du musée national, Kim Young-na, s’était vu proposer le projet par Kim Sang-ryul, conseiller en charge de la culture à la Maison Bleue - équivalent de notre Elysée -, avec mention que la Présidente de la République y portait un intérêt marqué.
Si la directrice était intéressée à présenter dans son établissement la riche histoire décorative de la France, elle aurait tiqué sur le fait qu’y soient mêlés des articles des marques de luxe Cartier, Louis Vuitton ou Hermès. Au regard de sa programmation passée, pas vraiment en effet le genre de la maison avec ses expos d’art asiatique ancien ou ses collaborations avec des musées étrangers comme Orsay ou le Louvre pour la France. Selon le journal coréen, la manifestation émanait en réalité du Comité Colbert, association privée qui réunit le gotha des industries du luxe à la française - plus de 80 sociétés - et qui, à travers de multiples initiatives et actions de lobbying, promeut les activités d’un secteur économiquement lourd puisqu’il réalise, selon ses sources, 42 milliards d’euros de chiffre d’affaires dont 86% à l’étranger. Une information corroborée par Agnès Benayer, commissaire générale du comité français de l’année France-Corée qui, dans une revue, décrit l’exposition à venir comme devant présenter « près de 200 chefs-d’œuvre issus des collections nationales historiques, des fonds patrimoniaux et des créations contemporaines des Maisons du Comité Colbert » [2]. Quant à Sèvres - Cité de la céramique, l’établissement public évoque dans un programme, « deux pièces » présentées par membres du Comité Colbert, ce qui était son cas en tant que membre associé avec une quinzaine autres institutions culturelles françaises dont les Arts décoratifs.
UN PAYS CIBLE POUR LE LUXE
Le Comité Colbert est à l’initiative d’événements culturels pour « promouvoir le goût français » à travers le monde. Dans une optique stratégique, car le plus souvent, ils ont lieu dans des marchés émergents pour son secteur, comme ce fut le cas par exemple en Turquie en 2013. Pour la Corée du Sud, la situation est un peu différente car la plupart des marques de luxe y sont déjà présentes, et appréciées. « C’est un marché passionnant, très réceptif aux nouvelles tendances, écrivait en 2015 l’association dans sa revue annuelle. Toutefois, si les coréens montrent un fort appétit de mode, de luxe, de design, ils perçoivent peu ou mal la dimension culturelle des marques françaises ». La manifestation était là pour y remédier.
Le 18 juin 2015, en prévision de l’année France-Corée, l’association avait proposé à ses membres une matinée d’étude sur la Corée du Sud, comme elle le faisait régulièrement dans un but bien précis : « Pour accompagner ses maisons dans leur développement international et préparer sa stratégie, le Comité Colbert réalise des études sur les pays cibles et développe des journées de réflexion pour mieux appréhender certains marchés ». Introduite par l’ambassadeur de la République de Corée en France qui honora l’assemblée de sa présence, la matinée proposa des conférences d’experts parmi lesquels Isabelle Sancho, directrice du Centre de recherches sur la Corée de l’EHESS ou Pierre Cambon, conservateur en chef du Musée national des arts asiatiques - Guimet.
Invitée, Kim Young-na, la directrice du musée national de Corée, fit également le déplacement. En compagnie d’Elisabeth Ponsolle des Portes, déléguée générale du Comité Colbert, elle pose souriante en photo dans la publication à qui elle a accordé une mini-interview. Elle ne semble pas particulièrement effrayée par sa future collaboration. « Cette exposition est originale dans la mesure où elle fera découvrir l’ensemble des arts décoratifs, de l’ameublement à la joaillerie en passant par le design et la mode, dit-elle. Elle sera d’autant plus éclairante qu’elle situera la culture et les arts français dans leur contexte historique (...) [Elle] proposera une réinterprétation moderne des arts décoratifs traditionnels de France ; elle permettra de découvrir certaines affinités entre les deux pays dans la continuité et le renouvellement de leurs arts traditionnels dans les créations contemporaines ».
UN CRIME IMPARDONNABLE
Que s’est-il donc passé pour qu’aujourd’hui The Hankyoreh rapporte qu’il n’était pas question pour elle d’accueillir dans un musée public une opération qu’elle jugeait soudain trop commerciale. Le journal parle de « showroom ». En 2008, une exposition Cartier au palais royal Deoksugung aurait déjà créé quelques remous en Corée. A l’époque, l’un des responsables de l’entreprise française, niant le « caractère commercial » d’une démarche qu’il affirmait strictement « muséale, scientifique et historique » admettait cependant que Séoul avait été choisie comme « capitale asiatique de premier plan, dont le marché est en croissance constante ». Il est vrai que, depuis une quinzaine d’années, les marques de luxe aiment à s’auto-célébrer dans des expositions « historiques » qu’elles présentent dans des musées. Cela fait sans aucun doute partie de leur « stratégie de pénétration » des marchés émergents selon l’aveu d’un de ses représentants. De multiples événement de ce type ont eu lieu en Chine ou en Russie. C’est ce qu’on appelle des publi-expositions pas toujours fiables quant à leur contenu forcément apologique.
A Séoul, il s’en serait suivi un bras de fer entre la responsable du musée national et le cabinet de la Présidente où elle fut plusieurs fois convoquée. Toujours selon The Hankyoreh qui y consacra un second article devant l’émotion de ses lecteurs, Kim Young-na aurait finalement accepté d’exposer ces produits de luxe mais dans un salle séparée. Elle aurait reçu toute la compréhension des Arts décoratifs, moins du Comité Colbert qui aurait refusé cette solution. Ses responsables se seraient alors tournés vers l’ambassadeur français en Corée, lequel aurait fait état auprès du conseiller culturel Kim Sang-ryul de « problèmes de communication » avec Kim Young-na, lui demandant d’intervenir, ce qu’il fit. De même que Park Min-kwon, premier vice-ministre de la culture, du sport et du tourisme.
Sous pression, la directrice de musée aurait fini par céder à la mi-février, acceptant que les articles de luxe soient intégrés à l’exposition mais, pour le Comité Colbert, il était déjà trop tard et il se retira du jeu, entrainant l’annulation pure et simple de l’exposition.
Peu de temps après, le 9 mars, on apprenait que la directrice du musée en poste depuis 2011 était démise de ses fonctions par la Présidente Park Geun-hye et remplacée par Lee Young-hoon, un collègue spécialiste en archéologie, lequel a été contraint de répondre à la presse devant la polémique grandissante. Une décision brutale quand un mois auparavant, Kim Young-na présentait la riche programmation du musée pour 2016, avec l’ambition de le faire entrer dans le top des 10 meilleurs musées du monde.
Pour The Hankyoreh, il est évident que Kim Young-na a payé pour le « crime impardonnable » d’avoir mécontenté Park Geun-hye. Sans comprendre, confia-t-elle, pourquoi la Présidente tenait tant à cette exposition. La purge ne se serait pas arrêtée là. Le premier vice-ministre à la culture Park Min-kwon fut également remplacé à son poste tandis que d’autres membres du personnel du musée subirent des sanctions pour comportements « anti-gouvernementaux ». L’un aurait été rétrogradé.
Le ministre de la Culture Kim Jong-deok nia les représailles, mettant en cause la seule attitude de Kim Young-na qui, à plus de soixante ans, a pourtant une longue carrière d’enseignante en histoire de l’art et de dirigeante de musées [3]. Un signe de plus de la dérive autoritaire de ce régime ?
L’ironie veut que Kim Young-na soit commissaire générale d’une autre exposition qui débutera bien fin avril à Paris, au Grand Palais, toujours dans le cadre de l’année France-Corée : « Chefs-d’oeuvre de la céramique coréenne ». Elle n’y apparait plus dès lors que comme « ancienne directrice » du musée national de Corée. Ensuite, elle retournera dans l’enseignement, nous répond le musée national de Corée, tandis qu’y sont présentées actuellement une expo autour de Rubens ainsi qu’une autre sur les techniques scientifiques de conservation. Il n’est pas exclu qu’en 2017, y soit présentée une nouvelle manifestation conçue avec l’institution française des Arts décoratifs, preuve, malgré tout, que les relations ne sont pas rompues.
UNE AUTRE VERSION FRANÇAISE
A Paris, son directeur Olivier Gabet, embarrassé par le sort de Mme Kim, tombe des nues et n’a pas tout à fait la même version que la presse coréenne [4]. Il se souvient très bien du déroulé de ce projet pour lequel il s’est beaucoup investi durant environ deux ans, sans recevoir, tient-il à préciser, aucune rémunération, refusant même la proposition qui lui aurait été faite.
C’est en décembre 2013 qu’Henri Loyrette fraîchement nommé président (français) du comité d’organisation de l’année France-Corée, lui propose d’organiser une exposition à Séoul autour de l’objet d’art français, afin de se démarquer des manifestations de peinture venues de Paris déjà proposées par le passé au peuple coréen. Au même moment, Elisabeth Ponsolle des Portes du Comité Colbert également intéressé pour s’associer à l’année culturelle coréenne, le contacte pour participer à une exposition sur le luxe à la française.
Avec en tête une exposition dont le Comité avait été mécène en 1989 à New York sur un thème approchant [5], il suggère de fusionner les deux propositions, leur trouvant des affinités : « L’art décoratif français dont l’une des lignes de force passe par ce concept d’un art de vivre, une certaine façon de construire une identité à travers le luxe... ». De là est née l’idée de l’exposition coréenne qui mêlerait objets provenant des collections des Arts décoratifs de Paris, quelques prêts d’autres musées français comme Versailles, le Louvre ou Picasso et, sur sa proposition et sous son entier contrôle insiste-t-il, deux pièces par maison du Comité Colbert, l’une historique, l’autre plus récente pour montrer que « l’histoire du luxe n’est pas figée au XIXe siècle ». En prenant soin de sélectionner des pièces de haute qualité, selon le souhait également d’Henri Loyrette.
Le musée d’art moderne et contemporain de Séoul, un temps pressenti, déclina l’offre, ses responsables trouvant le sujet de l’exposition trop éloigné de leur thématique. Henri Loyrette se rapprocha alors de Mme Kim, la connaissant depuis longtemps, laquelle se montra intéressée par le projet, même « enthousiaste » selon Olivier Gabet, ce qui augmenta la pression des équipes françaises, son musée étant le plus important de Corée du Sud. Kim Young-na fit évoluer le projet, demandant que le parcours soit plus chronologisé afin de rester compréhensible pour un public coréen et que ses équipes soient plus impliquées, ce qui fut fait, Olivier Gabet acceptant même de partager son titre officiel de commissaire général avec elle. Après de nombreuses discussions, il fut décidé que le budget serait assumé pour moitié par le musée national de Corée, pour l’autre par l’Institut français et le Comité Colbert.
A force d’allers-retours entre les deux pays pour la préparation de son propre événement Korea Now ! à Paris, Olivier Gabet précisait son projet, rencontrant les uns les autres, choisissant le français Adrien Gardère pour la scénographie. Il proposa d’évoquer dans l’exposition de Séoul l’influence que l’Asie avait pu avoir sur le luxe français, l’exposition devant se terminer par la collaboration d’artistes coréens, notamment dans la mode comme avec Dior, ou Lee Ufan avec la Manufacture de Sèvres.
Si Olivier Gabet reconnait que cela a pu être parfois compliqué avec les équipes du musée national de Corée, c’est uniquement pour des questions logistiques, jamais sur le fond de l’exposition. Lors d’une nouvelle rencontre en novembre 2015, à Séoul, Mme Kim n’aurait eu toujours aucun grief, ni sur la scénographie, ni sur le contenu, ni sur la participation du Comité Colbert. Elle se serait montrée particulièrement enchantée par les pièces sélectionnées de la Maison Chanel, dont une robe qu’avait conçue Karl Lagerfeld pour la collection Croisière qui avait fait sensation en Corée au mois de mai. Elle aurait même demandé « encore plus » de Chanel, se souvient Olivier Gabet, qui ne lui donna pas raison pour respecter l’équilibre entre maisons. Tout se présentait bien. Il rentra alors confiant à Paris.
C’est peu de temps après, que le dialogue avec le musée national de Corée serait devenu plus confus. « Et puis un jour, se rappelle-t-il, on nous a fait savoir que ce n’était pas possible car l’exposition était trop commerciale ». Côté français, personne n’aurait compris ce soudain revirement. Mme Kim aurait commencé à dire : « Je ne veux plus que les pièces présentées par le Comité Colbert aient été vendues cinq ans avant, qu’elles ne soient plus vendables pendant dix ans et que les Maisons ne disent pas qu’elles participent à cette exposition publiquement... ». Aujourd’hui, plus que de l’agacement dans la voix, Olivier Gabet qui était prêt à défendre l’exposition à sa sortie dans la presse coréenne, assume ses choix : « On peut critiquer ce que je fais. On peut penser que c’est déontologique ou pas. Moi, en tant que conservateur du patrimoine j’étais à l’aise avec le projet tel qu’il était et dans le lieu pour lequel il était prévu... Là, il aurait fallu tout revoir... Mme Kim remettait en cause mon droit de regard sur les oeuvres choisies ».
Le Comité Colbert aurait alors proposé de retirer ses objets pour ne proposer qu’une expo historique. « Pourquoi pas, aurait-il réagi, mais ça va être un peu bizarre de ne parler du luxe à la française qu’avec les maisons ou les marques qui ont depuis périclité ». Option abandonnée. C’est là que Mme Kim émit l’idée de réunir dans une salle séparée les objets du Comité Colbert dont Olivier Gabet aurait été le seul commissaire et qui s’avéra être l’espace boutique du musée. Colère et refus de celui-ci.
Face à une situation devenue extrêmement compliquée et les échéances se rapprochant dangereusement, l’ambassadeur de France en Corée, Fabien Penone, fut saisi du problème. Il entra effectivement en contact avec le conseiller culturel de la Présidente Park pour trouver une solution. Quant au ministre coréen de la Culture, il aurait découvert à ce moment-là l’étendue du désastre. Les tractations continuant sans Olivier Gabet, Mme Kim, certainement sous pression, finit par accepter l’exposition initiale mais, compte tenu des délais pour les prêts et l’organisation de l’événement lui-même, c’est lui qui se retira du jeu. De manière collégiale côté français, l’abandon du projet fut acté à la mi-février. Lors d’une réunion de la dernière chance avec des émissaires coréens, le 28 janvier, le directeur des Arts décoratifs se souvient avoir cherché à relativiser la situation : « Des expositions annulées, vous savez, il y en a plein les placards des musées. Ce n’est pas très grave ». Et il proposa de retravailler dans quelque temps avec Mme Kim sur un nouveau projet d’exposition. Sans imaginer qu’elle serait remerciée quelques semaines plus tard...
Connaissant bien ce musée pour l’avoir fréquenté plusieurs fois, ce n’est en effet pas le cadre adapté pour ce type d’exposition. C’est un vrai musée d’art, gratuit, où on ne retrouve pas l’aspect commercial qui gâche souvent les musées et sites d’exposition en Corée (ex. Seoul Arts Center).
Mais bon, votre site nous a déjà informé sur le goût de M. Loyrette pour le mécénat (affaire Ahae), donc on ne sera pas étonné de le voir cité ici !
Du coup on ne connait pas la vraie raison pour laquelle madame Young-na Kim a change d’avis, sachant que cette soi-disant excuse de « trop commercial » ne marche pas étant donne qu’elle était satisfaite durant tous les préparatifs... On ne nous dit pas tout.
PS : C’est pas une coréenne pour rien... hum hum
Bravo pour cet article riche et très complet
[1] A la suite de cet article, seule une brève est parue dans Le Quotidien de l’Art du 6 avril 2016. Enfin, le 14 avril, Télérama consacrait un article à l’affaire.
[2] Revue printemps / été 2015 du Centre Culturel Coréen à Paris.
[3] Immergée depuis l’enfance dans le monde des musées - son père fut le fondateur du musée national de Corée - Kim Young-na suivit des études d’histoire de l’art aux Etats-Unis, d’où elle sortit docteure. Enseignante et dirigeante de musées, auteure de nombreux ouvrages, elle a occupé par ailleurs le poste de présidente d’ASEMUS, un réseau interculturel d’échanges entre les musées d’Asie et d’Europe.
[4] Olivier Gabet nous a reçu le 31 mars 2016 aux Arts décoratifs. Sollicités pareillement, le Comité Colbert et l’Institut français n’ont en revanche pas donné suite.
[5] « L’Art de vivre, decorative arts & design in France 1789-1989 » au Cooper Hewitt Museum à New York, dans le cadre du Bicentenaire de la Révolution.