PROFIL FACEBOOK DE N. SARKOZY
LA CULTURE
« Je ne suis pas de ceux qui pensent que la culture, c’est un supplément d’âme. Je ne suis pas de ceux qui pensent que la culture serait une couche superficielle de fantaisie que l’on étalerait sur les difficultés de la vie quotidienne. » Nicolas Sarkozy, AP, inauguration du Centre Pompidou mobile | 13.10.11
« La vie tout court n’a de sens que si la culture en est le fondement. », idem
« La culture, c’est un peu comme le bonheur, ça se partage. », idem
« La question n’est pas celle de l’argent et des moyens, la question, c’est celle des projets. », idem
« Partout on a coupé les budgets de la culture. Je n’ai pas voulu qu’on touche à un centime du budget du ministre de la Culture parce que la culture, c’est la réponse à la crise. » Nicolas Sarkozy, LE POINT, inauguration du Centre Pompidou mobile | 13.10.11
« Cette relation à la culture que la France aime tellement voir dans ses dirigeants, Nicolas Sarkozy, pour avoir été beaucoup brocardé, ne l’affiche pas. Il voudrait que l’on considère ses actes – le maintien des crédits pour la culture, les premiers résultats positifs de la loi Hadopi… – plutôt que ses choix personnels. » Catherine Pégard, conseiller de Nicolas Sarkozy, JDD | 10.07.10
« Le Tour de France, c’est une vraie fête, un vrai événement populaire, soyez donc du côté des Français. C’est tout au long du Tour qu’on voit et que l’on découvre la France... A ce niveau d’exploit, c’est plus que du sport. C’est de la culture. Tous ces coureurs cyclistes sont des modèles de courage et de détermination. » au Conseil des ministres | 01.07.09, propos rapportés par le CANARD ENCHAÎNÉ du 22 juillet 2009
Propos repris par Frédéric Mitterrand, nouveau ministre de la Culture
LITTÉRATURE
Montherlant / Proust ::« On apprend ainsi, tandis qu’il le fait officier de la Légion d’honneur, qu’il est un familier de Jacques-Henri Pinault, spécialiste mondialement reconnu de livres anciens et de manuscrits auquel il rend visite depuis des années, dans sa librairie de la rue Bonaparte. On pense évidemment à François Mitterrand. Mais qui imagine Nicolas Sarkozy en promeneur littéraire ? Il faut encore l’écho d’un récent dîner privé pour apprendre qu’un célèbre écrivain a été estomaqué de découvrir que le président de la République savait précisément quels textes d’Henri de Montherlant avaient été publiés. Ou il faut l’avoir entendu évoquer un instant le désir dans l’œuvre de Proust comme en catimini, en marge d’une réunion à l’Elysée. » Catherine Pégard, conseiller de Nicolas Sarkozy, JDD | 10.07.10
Proust :: « Nicolas Sarkozy poursuit sa lecture des grands classiques de la littérature française. Il lit actuellement À la recherche du temps perdu, de Marcel Proust, dans la collection de la « Bibliothèque du Figaro », présentée par l’académicien Jean d’Ormesson. » Confidentiel du FIGARO | 19.09.09
Proust :: "En septembre, les dirigeants de l’UMP évoquaient avec Nicolas Sarkozy une université d’été du Parti républicain qui s’était déroulée dans les années 1990 à Cabourg, lorsque le président s’est lancé dans une digression sur... Balbec, ville imaginaire de Normandie chère à Marcel Proust.
Quelques jours plus tôt, des visiteurs du chef de l’Etat avaient remarqué qu’il laissait ostensiblement traîner, sur une table de l’Elysée, un volume d’A la recherche du temps perdu.« in »Nicolas et Marcel", L’EXPRESS | 09.10.09
« La mauvaise vie » de F. Mitterrand :: « Quant à l’ouverture, Frédéric Mitterrand, la caractérise magnifiquement. J’avais trouvé son livre »la Mauvaise Vie« courageux et talentueux ; il a fait un étonnant travail à la Villa Medicis ; il a de l’enthousiasme. » interview « Nicolas Sarkozy : J’ai commis des erreurs », NOUVELOBS.COM | 07.07.09
« Au cap Nègre, Nicolas Sarkozy est fier de montrer la chaise longue où il lit au soleil. » Cité dans « Sarkozy : histoire d’une révolution culturelle » par Eric Mandonnet et Ludovic Vigogne, L’EXPRESS | 18.06.09
« Dans l’avion, il laisse parfois traîner ses livres. »Pendant longtemps, il les a fait voyager avec lui, prendre l’air, voir du pays, note un ministre. Maintenant, il les ouvre !" Ibid. L’EXPRESS
« Un jour, il sort de sa sacoche un exemplaire des Mots, de Jean-Paul Sartre, avec une succession de passages soulignés au Stabilo. »Le progrès, ce long chemin ardu qui mène jusqu’à moi...« Il lit la phrase à quelques journalistes et commente : Quelqu’un qui est capable d’écrire ça... C’est formidable, non ? » Ibid. L’EXPRESS
« Au cours d’un Conseil des ministres du printemps, il a expliqué : On ne gagne pas avec les intellectuels, mais on ne gagne pas si on les a contre soi. » Ibid. L’EXPRESS
Zola :: « Dans l’avion qui l’emporte vers les Emirats Arabes Unis, le président de la République s’essaie à son nouveau rôle de composition : défenseur des arts et des lettres. Il parle littérature. Il dit sa passion pour les « Rougon-Macquart » de Zola ; un sublime effort de communication. Hélas, c’est le crash, la débâcle, l’assommoir : car le chef de l’Etat prononce « Roujon-Macquart » » in « Le point G de Sarkozy » par Fabrice Pliskin, NOUVEL OBS | 27.05.09
La Princesse de Clèves :: « L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur la Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de la Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle. »
Extrait - Allocution de Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, Réunion publique à Lyon | 23.02.06
La Princesse de Clèves :: Encore la Princesse de Clèves à la fin de cette courte vidéo (non datée) :
- « Et sur la colline inspirée de Sion, Barrès priait d’un même élan du coeur la Vierge, la Lorraine et la France et écrivait pour la jeunesse française le roman de l’énergie nationale » Discours de Metz (campagne présidentielle) | 17.04.07
MUSIQUE
« J’ai rencontré son mari une fois. Apparemment il n’avait jamais vu un film de Fellini... Je peux facilement l’imaginer apprécier Johnny Halliday, mais il a changé grâce à elle. Elle l’a emmené au concert de Leonard Cohen. Avec moi, il a été très poli et charmant. » Marianne Faithfull, amie de Carla Bruni in PARIS MATCH | 11.06.09
THÉÂTRE
« La conversation roule sur tous les sujets. Le président a vu à la Comédie-Française Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce. « Ce n’est pas normal que l’on aille à la Comédie-Française pour s’emmerder », assène-t-il. « Toi, évidemment, t’es un mordu, tu as tout compris », lance-t-il à Tesson. « Ce n’est pas une connerie, c’est l’histoire d’un type qui a le sida et qui va mourir », lui répond Tesson. »« Cité dans »Les déjeuners d’« intellos » de Nicolas Sarkozy", par Charles Jaigu, LE FIGARO | 19.06.08
ART
« Combien ça coûte ? La question revient invariablement, chez Nicolas Sarkozy, qu’il rencontre des agriculteurs ou visite un musée. »Léger, c’est cher ? Klein, plus que Léger ? Moins que Matisse ?« , demande le chef de l’Etat. Un des employés du musée sourit. »On nous l’a aussi demandé hier, notamment pour les assurances.« » Arnaud Leparmentier, journaliste au Monde, sur son blog , inauguration du Centre Pompidou mobile | 13.10.11
Au pavillon français à l’exposition universelle de Shanghaï : « C’est une visite extraordinaire. Le pavillon français est remarquable. Le travail des artistes est extraordinaire. Les jardins sont magnifiques, les œuvres d’art sont merveilleuses. » in « Shanghaï : le couple Sarkozy enthousiasmé par le pavillon français » par Catherine Tardrew, LE PARISIEN | 30.04.2010
« Je comprends qu’on puisse être pour ou contre Jeff Koons à Versailles. Moi je suis plutôt pour et je vais vous dire pourquoi. Parce que je suis pour tout ce qui est dialogue, rencontre, oserais-le dire... métissage, tolérance, addition plutôt que soustraction » Discours de Nîmes | 13.01.09
« Vous vous rendez compte ? 500.000 personnes qui voient des merveilles pareilles, ça tire toute la société vers le haut ! » in « Sarkozy se change les idées à l’exposition Courbet », AP | 16.10.07
« L’art moderne doit presque tout à l’Afrique. L’influence de l’Afrique a contribué à changer non seulement l’idée de la beauté, non seulement le sens du rythme, de la musique, de la danse, mais même dit Senghor, la manière de marcher ou de rire du monde du XXème siècle » Discours à l’Université de Dakar | 26.07.07
HISTOIRE
« Les Français adorent quand je suis avec Carla dans le carrosse mais en même temps ils ont guillotiné le roi » cité dans « Échanges musclés entre Sarkozy et les députés UMP » par Sophie Huet et Bruno Jeudy, LE FIGARO | 10.12.08
L’Afrique :: Discours à l’Université de Dakar | 26.07.07 :
« Il y a eu la traite négrière, il y a eu l’esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l’homme, ce fut un crime contre l’humanité toute entière »
« L’Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur. On s’est entretué en Afrique au moins autant qu’en Europe. Mais il est vrai que jadis, les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de vos ancêtres. Ils ont banni les dieux, les langues, les croyances, les coutumes de vos pères. Ils ont dit à vos pères ce qu’ils devaient penser, ce qu’ils devaient croire, ce qu’ils devaient faire. Ils ont coupé vos pères de leur passé, ils leur ont arraché leur âme et leurs racines. Ils ont désenchanté l’Afrique »
« Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne mais l’homme reste immobile au milieu d’un ordre immuable où tout semble être écrit d’avance. »
Guy Môquet :: « Si j’ai tenu à faire ici ma première commémoration en tant que Président de la République, dans ce lieu où de jeunes Français furent assassinés parce qu’ils ne pouvaient pas concevoir que la France reniât toute son histoire et toutes ses valeurs, si j’ai tenu au premier jour de mon quinquennat à rendre hommage à ces jeunes résistants pour lesquels la France comptait davantage que leur parti ou leur Eglise, si j’ai voulu que fût lue la lettre si émouvante que Guy Môquet écrivit à ses parents à la veille d’être fusillé, c’est parce que je crois qu’il est essentiel d’expliquer à nos enfants ce qu’est un jeune Français, et de leur montrer à travers le sacrifice de quelques-uns de ces héros anonymes dont les livres d’histoire ne parlent pas, ce qu’est la grandeur d’un homme qui se donne à une cause plus grande que lui. » discours pour les martyrs du bois de Boulogne | 16.05.07
Discours de Metz (campagne présidentielle) | 17.04.07 :
« A quelques jours de la fin de cette campagne pendant laquelle on a tant parlé de la France, j’ai voulu venir ici, en Lorraine, sur cette terre usée par l’histoire qui a donné à la France tant de grands Français, où l’on a tant aimé la France, où l’on s’est tant battu pour elle, où l’on a tant voulu être Français »
« Pour moi la Lorraine qui fut le champ clos de l’éternel combat des Francs et des germains, c’est cette terre sacrée où la France s’appelle Jeanne d’Arc et où elle est une religion »
« Ici l’on n’a rien bâti sur l’oubli du passé, sur le reniement des identités de chacun, sur l’effacement des destinées individuelles. Mais on sait qu’une nation c’est une identité partagée, c’est un destin collectif, c’est une culture commune »
« La France ce n’est pas une page blanche. C’est un pays qui s’est forgé au cours des siècles une identité, une personnalité qu’il faut respecter, qu’on ne peut pas effacer, qu’on ne peut pas ignorer, qui est une part de l’identité de chacun, qui est faite de mille apports, de commémorations, de leçons d’instituteurs, de réminiscences qui se transmettent de génération en génération, de souvenirs d’enfance, de vieilles histoires de grands-pères qui ont fait la guerre et qui racontent à leur tour à leurs petits-enfants ce que leurs grands-pères leur ont raconté jadis »
DISCOURS POLITIQUES
« Parce qu’un pays qui investit dans son histoire et dans sa culture c’est en vérité un pays qui investit dans l’avenir (...) Mais il n’y a pas de contradiction entre préparer l’avenir et investir dans le Louvre. C’est le même projet. »
Nicolas Sarkozy, in « Allocution de M. le Président de la République lors de la pose de la première pierre des salles d’art islamique au musée du Louvre » | 16.07.08
Gratuité des musées :: « La gratuité des musées nationaux fait partie des engagements du projet présidentiel. Si elle est possible et réussie ailleurs, on ne voit pas pourquoi elle ne le serait pas en France. Celle-ci faisant toutefois l’objet de débats au sein du monde de la culture, vous conduirez d’abord une expérimentation de la gratuité avec un échantillon d’établissements, sans perte de recettes pour les musées concernés. Son objet sera d’en mesurer toutes les conséquences et de déterminer les conditions de réussite de sa généralisation. » Lettre de mission de Nicolas Sarkozy, Président de la République, adressée à Christine Albanel, Ministre de la Culture et de la communication. | 01.08.07
Subventions :: « La démocratisation culturelle, c’est enfin veiller à ce que les aides publiques à la création favorisent une offre répondant aux attentes du public. Vous réformerez à cette fin les conditions d’attribution des aides en créant des commissions indépendantes d’attribution associant des experts, des artistes et des représentants du public. Vous exigerez de chaque structure subventionnée qu’elle rende compte de son action et de la popularité de ses interventions, vous leur fixerez des obligations de résultats et vous empêcherez la reconduction automatique des aides et des subventions. » Lettre de mission de Nicolas Sarkozy, Président de la République, adressée à Christine Albanel, Ministre de la Culture et de la communication. | 01.08.07
CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE 2007
Langue française :: « Notre fierté repose ensuite sur notre langue et notre culture, immense. Je défendrai la langue française dont j’ose affirmer qu’elle est un bien pour l’humanité, ainsi que le rayonnement de notre culture dans le monde. Mais je veux aussi que la culture soit faite pour le peuple. Je stimulerai la création et je rendrai la culture accessible au plus grand nombre parce que c’est une source de liberté, d’épanouissement et de paix sociale. » Nicolas Sarkozy, « Mon projet : ensemble tout devient possible », in Point n°15 « Fiers d’être français » | 02.04.07
Accès à la Culture :: « L’accès aux œuvres pour tous, c’est avec la culture de l’effort, la culture générale et l’enseignement artistique, un autre enjeu majeur de la politique de civilisation qui est seule capable de répondre à la crise morale. Il faut par tous les moyens mettre le théâtre, la musique, la danse, l’opéra, la peinture, la sculpture, le cinéma à la portée de tous. » Discours de Nicolas Sarkozy, président de l’UMP à Besançon | 13.03.07
« Malraux disait que la culture ce n’était pas connaître les grands artistes, c’était les aimer. Pour aimer il faut avoir accès aux œuvres. » Discours de Besançon
« Comme la santé, comme l’éducation, la culture ne peut pas être abandonnée à la seule loi du marché. La culture ne peut pas être qu’une marchandise. » Discours de Besançon
Budget :: « Le budget du ministère doit être protégé. Les principaux problèmes de nos finances publiques sont évidemment ailleurs que sur cette part du budget de l’Etat égale à 1%. Je pense même que nous devons augmenter le budget du ministère de la culture puisque notre projet est de privilégier les dépenses d’avenir. »
Discours de Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, Convention « Culture : l’heure du nouveau souffle » | 24.01.06