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Centre Pompidou mobile, l’illusion du succès

Bernard Hasquenoph | 4/03/2013 | 16:41 | 3 commentaires


« Aller au devant de ceux qui ne vont jamais au musée », telle est la mission généreuse de ce musée nomade circulant en France depuis octobre 2011. Une réussite selon ses organisateurs et les médias. Or, l’analyse des publics contredit la version officielle, révèlant qu’il attire essentiellement les habitués des musées. Doit-on parler d’échec ?

17.05.13 | A la suite de cet article, Alain Seban, président du Centre Pompidou, nous a contacté, nous proposant de nous auditionner dans le cadre de la mission que la ministre de la Culture lui a confiée pour une meilleure diffusion des collections des musées de France sur le territoire (lire le rapport ici). Nous avons bien entendu accepté. Nous avons été auditionné le 22 mars, à 18h, par M. Seban, en présence d’Agnès Saal, directrice générale du Centre Pompidou. Riches échanges dans une ambiance tout à fait courtoise et retour sur l’expérience du Centre Pompidou mobile, à l’origine de l’invitation. M. Seban nous a par ailleurs proposé de nous organiser une visite au Centre Pompidou mobile au Havre, ce que nous avons fait le 26 avril. Le 17 mai, il était annoncé l’arrêt de l’expérience, faute de financement.

04.03.13 | ON NE COMPTE PLUS les articles évoquant le « succès » du Centre Pompidou mobile (CPM), résurgence du concept du muséobus des années 1970 [1]. Depuis octobre 2011, cette structure démontable inspirée de l’univers du cirque – là est sa vraie originalité -, présente dans des villes moyennes durant trois mois, 6 jours sur 7 et gratuitement, une quinzaine d’oeuvres issues des collections du musée national d’Art moderne. Actuellement, il est installé à la périphérie du Havre et ce, jusqu’en mai. Le but de cette initiative à la paternité revendiquée haut et fort par Alain Seban, président du Centre Pompidou parisien depuis 2007, est « d’aller au devant de ceux qui ne vont jamais au musée », partant du constat qu’ « un Français sur deux n’a jamais été au musée ». Il le répète à chaque interview. Pas un communiqué officiel qui ne le rappelle. Telle est la mission fondamentale du projet.

Pourtant, le succès du Centre Pompidou mobile proclamé à chaque fin d’étape - et repris aussitôt dans les médias, AFP en tête, sans autre questionnement -, ne se base que sur l’aspect quantitatif de sa fréquentation : 35 220 visiteurs à Chaumont (52), 47 720 à Cambrai (59), 44 200 à Boulogne-sur-Mer (62), 49 000 à Libourne (33) [2]. Dès le départ, Frédéric Mitterrand ministre de la Culture, déclarait : « Les chiffres parlent d’eux mêmes. L’étape inaugurale du Centre Pompidou Mobile à Chaumont a été une réussite ». De son côté, M. Seban estimait « que le succès était “énorme” en terme de fréquentation » [3]. Le communiqué du ministère de la Culture avançait des arguments plus qualitatifs : « Ce musée nomade a fait le pari d’aller au devant de ceux qui ne vont jamais au musée. Un défi relevé avec ce premier bilan très positif (…) Les visiteurs, vivant pour nombre d’entre eux leur toute première expérience du musée... » [4].

Dans le bilan d’activité 2011 du Centre Pompidou, Alain Seban revenait sur ce qu’il appelait « l’incroyable succès » de la première étape à Chaumont, puis de « cet extraordinaire succès, qui ne s’est pas démenti, et s’est même amplifié » par la suite, évoquant « des visiteurs souvent peu familiers des musées ». Encore récemment il déclarait : « On note une réelle diversité de publics avec, pour beaucoup de visiteurs, un premier contact avec des œuvres d’art originales » [5]. Aurélie Filipetti, ministre de la Culture depuis mai 2012, renchérissait, elle qui, à plusieurs reprises, devait dénoncer « la logique du chiffre qui a contaminé tous les secteurs ces dernières années » [6]. Inaugurant le Centre Pompidou mobile à Libourne en novembre dernier, elle parla d’« une opération exemplaire » [7], le communiqué de la Rue de Valois d’« espace d’exposition (…) [qui] fait découvrir à tous les publics, et plus particulièrement à tous ceux qui n’ont jamais visité de musée, partout en France, des chefs d’oeuvre de l’art moderne et contemporain ». Une ministre tellement conquise qu’elle vient de confier à Alain Seban une mission d’évaluation et de proposition sur la diffusion, dans l’ensemble du territoire, des oeuvres conservées dans les musées de France, rappelant « le coeur du service public de la culture » : « Rapprocher les oeuvres d’un public qui, quelle qu’en soit la raison, ne se déplace pas pour les voir » [8].


Or, fait plus que troublant, les enquêtes commandées par le Centre Pompidou à l’institut de sondages TNS Sofres pour chaque ville visitée par le musée nomade, démontrent le contraire de la version officielle : « Les visiteurs sont plutôt des habitués des musées » est-il écrit noir sur blanc. Constat confirmé dans les trois premières villes dont nous possédons la synthèse, non rendue publique, pas plus que les enquêtes elles-mêmes  [9]. Chaumont : « 83 % des visiteurs du CPM ont déjà visité un musée dont 54 % durant l’année écoulée ». Cambrai : « 95 % des visiteurs du CPM ont déjà visité un musée dont 57 % durant l’année écoulée ». Boulogne-sur-Mer : « 83 % des visiteurs du CPM ont déjà visité un musée dont 60 % durant l’année écoulée ». Des taux très élevés sachant que l’enquête 2008 des pratiques culturelles des Français indique une moyenne de 30% de Français à avoir visité au moins une fois un musée dans l’année écoulée [10].

Visiteurs du Centre Pompidou Mobile ayant déjà visité un musée

Dans la vie Durant l’année écoulée
Chaumont 83% 54%
Cambrai 95% 57%
Boulogne-sur-Mer 83% 60%
Sources : TNS Sofres.

Même conclusion pour les trois premières villes : « Le CPM renforce fortement l’envie des individus ayant déjà une pratique muséale », « ce qui représente l’essentiel des visiteurs » précise-t-on pour deux d’entre elles, la fréquence de visites dans les musées au-delà de l’année écoulée faisant partie du questionnaire (la mention a dû être oubliée pour la troisième car elle est dans le même cas). On est donc loin, très loin de l’objectif de toucher « ceux qui ne vont jamais au musée ». Etonnement, les personnes sondées ne l’ont pas été sur leur degré de satisfaction d’après-visite mais l’ont été sur la notoriété du Centre Pompidou ! Autre donnée frappante concernant les visiteurs et pas très encourageante en terme de démocratisation culturelle même s’il s’agit d’un public tout à fait estimable : on constate une moyenne d’âge assez avancée d’où une présence importante de retraités, très fortement mobilisés.

Visiteurs de plus de 45 ans et retraités au Centre Pompidou Mobile

+ de 45 ans / CPM Retraités / CPM Retraités / Ville
Chaumont 64% 39% 18%
Cambrai 48% 25% 19%
Boulogne-sur-Mer 54% 27% 16%
Sources : TNS Sofres / INSEE. Pour info, le Centre Pompidou parisien comptait 14% de retraités parmi ses visiteurs en 2011, hors BPI (Bilan d’activité).

Dans les 3 premières villes, le point positif est un profil socioprofessionnel du visiteur plus diversifié qu’au Centre Pompidou parisien au public très élitiste (cf. bilan d’activité 2011, p.20). La Sofres y voit un « point très encourageant en termes de diversification de publics » mais cela s’explique sans doute en grande partie par deux faits sans rapport direct avec le concept du musée nomade : la répartition des groupes sociaux en France et la gratuité totale. La région Ile-de-France concentre le plus fort taux de cadres et professions intellectuelles supérieures - premiers visiteurs des musées -, plus nombreux que les employés et ouvriers (le rapport s’inverse en Province) [11]. Le même phénomène avait été observé, en 2008, lors de l’expérimentation de gratuité menée par le ministère de la Culture dans 14 musées et monuments. Cependant, force est de constater dans les enquêtes Sofres, qu’à chaque étape du Centre Pompidou mobile, ce sont les CSP+ qui se sont le plus mobilisés. Cela est flagrant quand on découvre, pour chaque ville, la répartition des catégories professionnelles.

Actifs CSP- et CSP+ en ville et au Centre Pompidou Mobile

CSP- / Ville CSP- / CPM CSP+ / Ville CSP+ / CPM
Chaumont 63% 23% 37% 20%
Cambrai 62% 26% 38% 23%
Boulogne-sur-Mer 68% 30% 32% 27%
Sources : TNS Sofres / INSEE [12]

Quant à l’effet d’augmentation de visiteurs dans les autres musées des villes grâce à la présence du CPM (puisqu’il y en avait dans toutes), il faut relativiser. L’impressionnant doublement de visiteurs dans les musées de Chaumont qu’on nous rappelle souvent concernait en réalité... 237 visiteurs supplémentaires, comme l’avait noté avec cruauté mais lucidité La Tribune de l’Art [13].

ÉCHEC OR NOT ÉCHEC ?
Sur la base de toutes ces données que le Centre Pompidou s’évertue à cacher, peut-on parler d’échec ? Difficile d’éviter le mot dans la mesure où, jusqu’à maintenant, la structure (en l’état) n’a pas permis d’atteindre le but recherché et en est loin. Bien sûr, il faudrait prendre connaissance du résultat des enquêtes suivantes (Libourne, Le Havre...) mais que les tendances, lourdes, constatées dans trois régions différentes, puissent soudain s’inverser paraît peu probable. Comment l’expliquer ? Peut-être parce ce qu’il n’y a pas nécessairement corrélation entre éloignement culturel et situation géographique, surtout dans un pays qui est tout sauf un désert culturel. Sans doute, là est le mirage de ce projet si séduisant à première vue. Et la forme de cirque ambulant ne suffit pas, manifestement, à attirer le « non-public ».

Cependant, la mobilisation d’habitués des musées montre que le projet répond à un réel besoin en régions, où l’offre culturelle est indubitablement moins riche qu’en Ile-de-France. La circulation d’oeuvres des collections nationales est évidemment à encourager mais pourquoi ne pas les faire tourner dans les établissements culturels existants qui y gagneraient à tous points de vue. Cela reviendrait certainement moins cher que le CPM aux frais de sécurisation importants à cause de son dispositif en extérieur. Mais, là encore, c’est un mirage car les oeuvres des collections nationales circulent déjà, en prêts à des expositions temporaires. Ainsi, en 2011, le Centre Pompidou a prêté, partout en France, 1 549 oeuvres dans des musées à Vannes, Nantes, Tourcoing, Épinal, Sète, Villeneuve-d’Ascq, Strasbourg, Saint-Claude, Angers, au Cannet, aux Arques, à différentes musées de Paris et évidemment au Centre Pompidou-Metz. La même année, 15 dépôts d’oeuvres ont été effectués à Limoges, Meudon, Paray-le-Monial, Rodez et Tourcoing [14]. On ne peut vraiment pas dire que les oeuvres du Centre Pompidou ne circulent pas mais elles le font sans que le visiteur en soit forcément conscient, à moins de s’attarder sur chaque cartel.

Le concept du Centre Pompidou mobile reste néanmoins attractif et on ne peut ignorer l’important travail pédagogique mené en direction des scolaires qui constituent une part non négligeable de la fréquentation générale (exemple : 6602 des 35 220 visiteurs de Chaumont) ainsi qu’auprès d’associations. Mais quoi penser quand, comme au Havre, la ville possède déjà un musée d’Art moderne (le MuMa) et que partout sur le territoire, musées et Fonds Régionaux d’Art Contemporain (FRAC) oeuvrent dans le même sens, avec les moyens dont ils disposent. La directrice du FRAC de Haute-Normandie le rappelle dans une récente interview, ne cachant pas son amertume à voir englouti en trois mois l’équivalent de la moitié de son budget annuel, déjà insuffisant, selon elle, à mener à bien tous ses projets. Avec les 400 000 euros minimum dépensés pour chaque station du CPM, combien d’actions de démocratisation pourrait-on financer ? Certainement beaucoup. Mais sans caution d’un grand établissement culturel pour apposer sa marque, sans « chefs-d’oeuvre » parisiens, les médias nationaux seraient-ils au rendez-vous ? De même, élus locaux et ministres pourraient-ils briller autant devant leurs concitoyens ? Rien n’est moins sûr. Finalement, le Centre Pompidou mobile partage avec le cirque plus que son apparence, la magie de l’illusion.

:: Bernard Hasquenoph | 4/03/2013 | 16:41 | 3 commentaires

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EN COMPLÉMENT


VOS COMMENTAIRES


9.06.2013 | Denis |

He ben monsieur Jean Michel Lucas, votre commentaire manque bien de dimension démocratique, en citant une phrase en anglais qui ne sera pas comprise par tous. Mais c’est vrai les Français sont tellement fiers de savoir parler anglais maintenant et qu’ils veulent le montrer, qu’ils ne peuvent pas s’empêcher d’en mettre à toutes les sauces, même quand ça vient contredire leur propos. Il fallait donc lire, que la mission de Musée de Newcastle est « d’aider les gens à trouver leur place dans le monde et à définir leurs identités, de façon qu’ils puissent avoir une meilleure estime d’eux-mêmes et un meilleur respect des autres. »


25.05.2013 | Un jour une oeuvre |

Merci pour cet article. J’apprécie particulièrement la fin, sur le problème que crée la médiatisation de ces événements pour leur juste évaluation. Dans le champ du privé, il me semble que les mêmes questions se posent pour le MuMo, dont on se demande quel est l’impact véritable derrière la surmédiatisation. Aucun article original n’a été écrit depuis sa création, aucune analyse de son calendrier et des étapes choisies (pourquoi Abidjan ?), et surtout, aucun commentaire de l’exposition elle-même, des œuvres présentées, comme si ne comptait que le concept, mais pas le contenu. Après tout, ce n’est pas parce qu’un musée est destiné à des enfants qu’il faut forcément les prendre pour plus bêtes qu’ils ne sont !


28.03.2013 | jean michel Lucas | http://www.irma.asso.fr/Jean-Michel...

Merci de rappeler ces vérités vieilles de plus de cinquante ans ! Depuis le temps que l’illusion de la démocratisation de la culture est là, on aurait dû savoir que Pompidou Circus était voué à l’échec. La vraie question serait plutôt de se demander pourquoi les professionnels des institutions culturelles ( ceux qui ont demandé à vous rencontrer) peuvent encore être crédibles lorsqu’ils proposent de sauver leurs meubles en faisant des projets de démocratisation de la culture ! Et il y a toujours un journaliste, un instituteur, un maire pour les croire ! Alors que la démocratisation de la culture n’a aucun fondement légitime dans une république qui prétend asseoir sa légitimité sur la neutralité de ses actions. Surtout dans une république qui a ratifé les accords unesco sur la diversité culturelle.

Mais un non sens partagé semble être du bon sens !

Regardez plutôt du coté du Tyne and wear Archive and Museums de Newcastle, dont la mission « is to help people determine their place in the world and define their identities, so enhancing their self-respect and their respect for others. » avec 1 800 000 fréquentants à l’arrivée pour une ville d’1 million d’habitants ! Ce qui a un autre sens pour l’humain que de montrer des bribes de SON capital culturel aux faux paysans de province. JM Lucas / doc Kasimir bisou/http://www.irma.asso.fr/Jean-Michel-Lucas-Doc-Kasimir


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NOTES

[1] Le concept du muséobus s’inspire du bibliobus. Né dans les années 1950, il prit son essor 20 ans plus tard, devenant un phénomène international. En France, il en existe encore comme, depuis 20 ans, le muséobus du Conseil Général de la Nièvre ou celui des Archives départementales de Seine-et-Marne. Dans le même genre, bien d’autres initiatives existent ou ont existé, du Musée Précaire Albinet au Mobil Art Chanel, en passant par le MuMO ou la H BOX de la Fondation Hermès qui a d’ailleurs démarré son itinérance au Centre Pompidou de Paris, en 2007, quelques mois après la nomination de M. Seban.

[2] Au Havre, du 23 février au 22 mai 2013, le Centre Pompidou mobile a accueilli 32 000 visiteurs ; à Aubagne, du 29 juin au 29 septembre, environ 40 000 (à confirmer).

[3] AFP | 17.01.2012.

[4] Communiqué du ministère de la Culture et de la Communication | 16.01.2012.

[5] PARIS NORMANDIE | 19.02.2013.

[6] « Je demande d’être innovants et surtout de sortir de la logique du chiffre qui a contaminé tous les secteurs ces dernières années. On juge le succès d’une exposition, d’une pièce de théâtre au nombre de visiteurs. Mais il faut aussi avoir une analyse qualitative. » Aurélie Filippetti, MOUVEMENT, janvier-février 2013.

[7] SUD OUEST | 15.11.12.

[8] Lettre de la ministre de la Culture et de la Communication à M. Alain Seban, président du Centre national d’art et de culture Georges Pompidou | 05.02.13. Une synthèse devra être remise à la ministre avant le 30 avril prochain.

[9] Celle de Libourne est incomplète. Ces enquêtes n’ont à ce jour pas été rendues publiques. Le bilan d’activité 2011 du Centre Pompidou en fait état mais en occulte les points négatifs sous l’intitulé « Un premier bilan prometteur » (p.54-55). Outre l’enquête Sofres de Chaumont, la synthèse des enquêtes dans les trois premières villes, nous possédons le mémoire de plus de 200 pages sur le CPM d’une étudiante en gestion culturelle. Elle-même a mené une enquête auprès du public dans l’une des villes concernées, aboutissant au même constat d’échec en terme de démocratisation.

[10] Olivier Donnat, Les pratiques culturelles des Français à l’ère numérique – Enquête 2008, La Découverte / Ministère de la Culture et de la Communication, p.187.

[11] Répartition des différents groupes sociaux dans les régions, INSEE 2007.

[12] CSP- : Employés, Personnels de service, Ouvriers. CPS+ : Artistes, Enseignants, Agriculteurs, Cadres supérieurs, Professions libérales, Artisans, Commerçants, Chefs d’entreprise, Cadres moyens, Professions intermédiaires (descriptif Sofres).

[13] « Les statistiques des musées de Chaumont, que nous a communiquées la ville, comptabilisent 304 visiteurs du 15 octobre 2010 au 10 janvier 2011, contre 541 sur la même période 2011/2012, date de la présence de Beaubourg. Ces chiffres sont si dérisoires qu’il est difficile de s’en vanter, alors que parallèlement le Centre Pompidou Mobile attirait 35 220 personnes. Et cet effet d’entrainement minuscule n’a duré en réalité qu’à peine deux mois puisque sur le troisième, le nombre de visiteurs a baissé, de 107 à 97 par rapport à la même période un an plus tôt ! » La Tribune de l’Art | 10.03.12.

[14] Bilan d’activité 2011 du Centre Pompidou, p.92 et 94.



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« La fonction du musée est de rendre bon, pas de rendre savant. » Serge Chaumier, Altermuséologie, éd. Hermann, 2018
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