16.06.10 | C’EST PEUT-ÊTRE UN DÉTAIL pour vous mais pour nous ça veut dire beaucoup... Suite à l’été 2006, l’espace commercial « Domaine de Marie-Antoinette » lancé sous la présidence d’Albanel comme quelque chose de faussement nouveau, la signalétique, dans le parc, avait vu jusqu’à la disparition du nom historique du Petit Trianon. On s’en étonnait alors pour le déplorer, montrant la photo d’un panneau indicateur pourtant à cent mètres du chef-d’oeuvre de Gabriel quand le nom Trianon s’effaçait tout bonnement sur les dépliants d’orientation distribués aux visiteurs.
Quelques années plus tard, preuve de l’absurdité d’une appellation qui ne signifie pas grand chose pour un lieu chargé de plus de deux cents ans d’histoire, (de Louis XIV à l’impératrice Eugénie en passant par Louis XV et Marie-Antoinette), au même endroit, le panneau indique à nouveau la présence du Petit Trianon. De la même façon, sur les dépliants d’orientation, le « Domaine de Marie-Antoinette » se voit associé à nouveau aux « Châteaux de Trianon », quand, à l’entrée du Grand Trianon ou sur les panneaux aux caisses du Château, l’appellation « Châteaux de Trianon » supplantent même celui de « Domaine de Marie-Antoinette ». Comme quoi.
Ne reste plus maintenant qu’une étape, supprimer définitivement ce nom commercial idiot. Ce qui arrivera tôt ou tard. Que restera-t-il alors de l’époque de Christine Albanel et de son administrateur Christophe Tardieu qui se flatte de son bilan dans un livre récent plein de morgue ?