07.06.08 | COCASSE, LA NOUVELLE L’EST certainement, au regard des gigantesques opérations d’export que mène le Musée du Louvre aux quatre coins du monde : 274 œuvres prêtées pendant 5 mois à Québec, 150 de un à trois ans à Atlanta aux USA, on ne parle même pas du projet Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, qui a fait coulé tant d’encre.
Le quotidien régional OUEST FRANCE [1] nous apprend que le musée des Beaux-Arts de la ville de Saint-Lô, en Normandie, a négocié d’arrache-pied avec le Louvre durant deux ans, pour pouvoir exposer dans ses murs, pour une durée de six mois, un tableau de Jean-Baptiste Corot appartenant au musée national représentant… une « Vue de la ville de Saint-Lô ».
Cet unique prêt, important comme on l’imagine pour cette ville normande où le célèbre peintre de paysages aimait à passer ses vacances au XIXème siècle, est un investissement lourd pour les finances d’un musée municipal puisque les frais d’assurance s’élèveront à 2500€. Comme l’usage ancien le veut, « pour leur éviter un trou dans leur collection » selon Jean-Luc Dufresnes son conservateur, en contrepartie, le musée lotois s’est lui-même dépossédé au profit du musée parisien d’un autre Corot.
Après tant d’opiniatreté, le maire François Digard a eu beau jeu de plaisanter lors de la présentation officielle du tableau prêté : « On espère bien que le conservateur du musée du Louvre l’oubliera chez nous ». Après tout, pourquoi pas un dépôt permanent ?
Musée des Beaux-Arts et d’Histoire de la Ville de Saint-Lô
Place du Champ de Mars
Ouvert du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h.
Tableau de Corot visible jusqu’en décembre 2008
Tel. 02 33 72 52 55.
Bonjour,,
j’ai vécu à Versailles toute mon enfance, j’ai toujours été me promené gratuitement, je trouve un scandale que vous fassiez payé les jardins au Versaillais ainsi qu’à tout le monde
Merci de laisser les parcs gratuits du chateau, pour les chevaliers, les enfants, les étudiants, les anciens versaillais, les personnes agées.
bien cordialement
Madame OTT Ancienne versaillaise
je suis né à Versailles,étant jeune nous jouions dans le hameau de la Reine ouvert GRATUITEMENT toute l’année.... c’est lamentable d’etre obligé de payer pour accéder à ce site.
Vrai le prix est decevant et les heures d ouverture encore plus
La ferme du hameau de la Reine, c’était l’endroit où les petits citadins pouvaient voir en vrai leur premières vaches, cochons, anes, canards et poules. C’est devenu une machine à fric, dont l’entrée est plus chère que le Louvre, et qui n’est meme pas gratuit le premier dimanche du mois.
[1] « La « vue de Saint-Lô » rendue à ses habitants » par Virginie Énée, OUEST FRANCE | 06.06.08.