28.12.2025 l « NOTANT QUE LA LUMIÈRE ARTIFICIELLE NOCTURNE s’est considérablement répandue dans le monde entier… ». C’était en septembre 2021 à Marseille, le Muséum national d’Histoire naturelle était présent au Congrès Mondial de la Nature organisé tous les quatre ans par l’International Union for Conservation of Nature (UICN) dont il est membre fondateur. Fortement impliqué dans l’événement créé « dans le but de préserver l’environnement et d’exploiter les solutions offertes par la nature aux défis mondiaux », l’établissement public national français parrainait trois motions, urgentes, soumises au vote lors de l’Assemblée des membres, dont la numéro 84, « Agir pour réduire la pollution lumineuse ».
Le Muséum, sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’environnement, est pleinement ici dans son rôle, ses missions, statutaires, portant autant sur la recherche que la diffusion des connaissances par l’enseignement, l’expertise auprès de « décideurs, publics ou privés » et l’éducation des publics [1]. En cela, l’établissement se définit comme un « Muséum engagé », multipliant les initiatives pour la préservation de la nature : publication de manifestes, mise en ligne d’articles, diffusion de vidéos, organisation de colloques, expositions… Logique qu’il revendique une exemplarité pour lui-même, clairement exprimée dans son projet scientifique et culturel, s’inscrivant « dans une exigence éthique et déontologique ».

La motion 84 fut adoptée en séance plénière à une écrasante majorité, à la grande joie de l’ingénieur écologue et spécialiste des pollutions sensorielles Romain Sordello, son co-rédacteur pour le Muséum. « C’est une motion forte et ambitieuse, s’exprimait-il juste après sur Linkedin, demandant clairement que les acteurs limitent l’éclairage nocturne au strict minimum, en n’éclairant que ce qui est utile, quand c’est utile... »
Listant toutes les nuisances sur les écosystèmes liées à un éclairage artificiel nocturne, la motion demandait aux membres de l’UICN et à tous les responsables concernés « de diffuser et de mettre en œuvre des programmes d’engagement, d’éducation et de sensibilisation visant à expliquer les effets néfastes de la pollution lumineuse, les avantages de la préservation de l’obscurité naturelle et les méthodes de réduction de la pollution lumineuse ».
EN VOIE D’ILLUMINATION
Pourtant, le même Muséum national d’Histoire naturel propose depuis 2018 en hiver, à la nuit tombée, des expositions lumineuses dans la grande perspective du Jardin des Plantes ainsi que, jusque tardivement, dans les allées de la Ménagerie où vivent 150 espèces animales, dont près de 40 % menacées, présenté sur son site comme « un lieu de découverte et d’éducation à la biodiversité en plein cœur de Paris ».

La manifestation, lancée sous la présidence de Bruno David et poursuivi par son successeur Gilles Bloch, tous deux scientifiques, a lieu pour les fêtes de fin d’année durant deux mois, de mi-novembre à mi-janvier, de 18 heures à 23 heures, fermeture ramenée ensuite à 22 heures, visant un public familial. Une déambulation dans les allées de ce jardin historique, entre des dizaines de structures métalliques recouvertes de soie représentant animaux et végétaux, pouvant aller jusqu’à 15 mètres de haut et 20 mètres de long, conçues tout exprès, pour les six premières éditions, par l’entreprise chinoise China Light Festival.
Cet hiver 2025, les structures, inspirées de la tradition des lanternes chinoises, ont été remplacées par des dispositifs technologiques immersifs, conçus avec le studio français Cosmo AV : mapping vidéo, lasers, hologrammes, lumière UV, projections vidéo, rubans et dalles LED, mises en lumières. La nature est considérée comme un décor, le dossier de presse indiquant que « les arbres et les parterres du jardin constituent des supports originaux pour des mises en scène »... au même titre que les façades de bâtiments. Quant à la Grande Serre tropicale, elle est utilisée pour faire apparaître « sa végétation luxuriante en transparence » éclairée par l’arrière, avec bande-son de « clameurs » enregistrées dans des forêts d’Amérique du Sud.
De qui faire réagir l’astronome Christophe Martin-Brisset, président de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes (ANPCEN) qui se bat, depuis plus de 20 ans, contre la pollution lumineuse : « C’est quelque chose qui nous a toujours surpris. Communiquer sur la protection de la biodiversité sous la forme d’illuminations, c’est franchement contradictoire ».
ÉVEIL DES CONSCIENCES OU GREENWASHING
Car l’événement parisien se pare de vertus écologiques, visant à « émerveiller (...) tout en éveillant les consciences sur la nécessité de protéger la biodiversité », se félicitait un communiqué la première année. Espèces en voie d’illumination présentait plus de 60 structures monumentales illustrant des espèces disparues ou en danger d’extinction. Sur le dépliant de la soirée, un mot du président du Muséum : « Pour célébrer les fêtes de fin d’année, le Jardin des Plantes a choisi d’illuminer la biodiversité pour mieux nous inviter à la préserver ». Une bonne intention diluée dans le spectacle de « ce bestiaire étincelant et féérique » selon France Info : « Pour bien insister sur l’urgence de sauvegarder la faune et de la flore, le parcours est agrémenté de panneaux informatifs sur la situation des espèces représentées. Mais il faut avouer, qu’ils passent un peu inaperçus tant les sculptures captivent toute l’attention des visiteurs » [2].
La formule justificatrice sera reprise les années suivantes pour la thématique des océans (2019) puis de l’évolution de la vie (2021), édition pensée avec des paléontologues du Muséum [3]. Des chercheurs maison seront désormais mis à contribution pour renforcer le contenu scientifique.

La quatrième édition, Mini-mondes en voie d’illumination (2022), poussait l’ironie jusqu’à renvoyer, sur le site web de l’institution, vers un article traitant du déclin des insectes pollinisateurs causé, en partie, par « la lumière des villes », formule surlignée conduisant à un communiqué du Muséum à propos d’une étude, co-signée par l’un de ses chercheurs, « démontr[ant] pour la première fois les impacts directs et indirects de la lumière artificielle sur la pollinisation des fleurs ». On hésite entre schizophrénie et greenwashing.

Succéderont en 2023 une édition « à la découverte de l’extraordinaire biodiversité des forêts tropicales humides, alliant féérie, histoire naturelle et sensibilisation à la protection de ce patrimoine unique », et en 2024 « de la biodiversité du Jurassique ». Enfin, l’édition de 2025 porte sur les phénomènes lumineux naturels, toujours dans le but d’« émerveiller, sensibiliser en abordant la science de façon ludique et spectaculaire ».
ENGAGÉ CONTRE LA POLLUTION LUMINEUSE
Quelle que soit la manière dont on appréhende ces parcours lumineux, difficile d’y trouver une excuse. Au même moment où le Muséum lançait sa première édition dans le Jardin des Plantes, le ministère de la Transition écologique publiait le 27 décembre 2018 un arrêté « relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses » applicable, entre autres espaces extérieurs, aux « parcs et jardins privés et publics accessibles au public ». Lesquels étaient priés d’éteindre leurs éclairages « au plus tard 1 heure après leur fermeture ».
Et il ne faut pas chercher bien loin, sur le site même de l’institution, pour trouver de nombreuses ressources visant à sensibiliser le public sur la question. On trouve des articles au contenu on ne peut plus clair, la chaîne Youtube du Muséum national d’Histoire naturelle proposant également des ressources.
En 2014, quatre ans avant le lancement de ses spectacles lumineux, le Muséum proposait même l’exposition Nuit dont le fil rouge, selon sa propre communication, était constitué par les « pollutions lumineuses ». Elle continue d’être diffusée, en itinérance. Le paradoxe devient total quand on découvre que l’établissement participe, chaque été, à la la Nuit internationale de la chauve-souris, organisant une balade nocturne dans le Jardin des Plantes qui en héberge. « Des spécialistes des chauves-souris vous feront découvrir la biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de protection mises en place pour préserver les Chiroptères », peut-on lire sur le site.
JACKPOT POUR LE MUSÉUM
Les critiques existent pourtant, mais en interne. Dès 2018, le syndicat SNIRS CFE-CGC Muséum s’émouvait dans un tract : « Un esprit chagrin pourrait s’étonner qu’une attraction du type Espèces en voie d’illumination, qui relève du registre des foires et parcs d’animation, soit organisée dans un jardin botanique et une ménagerie dont l’objet premier est la diffusion de connaissances, de savoirs scientifiques » [4]. Car si le Jardin des Plantes est un lieu d’agrément et de promenade pour le public, il est bon de rappeler qu’il est, avant tout, un « jardin botanique » (de 400 ans), agrément délivré aujourd’hui par l’association des Jardins botaniques de France et des pays francophone, au même titre que d’autres sites que Muséum possède en France.

A ce titre, il est soumis à une charte qui lui impose, notamment de « démontrer son engagement par une adhésion formelle aux politiques développées en faveur du maintien de la biodiversité ». Ce que, d’ailleurs, l’établissement public explique sur son site. Dans son tract, le syndicat dénonçait l’appel à une entreprise chinoise lointaine, le gaspillage énergétique, le bien-être malmené des animaux de la Ménagerie comme de la faune et microfaune sauvage du Jardin, l’irrespect pour les personnels s’y consacrant. Visée, la seule motivation économique, au mépris des « préceptes écologiques et éthiques » du Muséum.

Car effectivement, le succès est au rendez-vous. La première édition totalisa 370 000 entrées en deux mois, fréquentation supérieure à celles des expositions classiques du Muséum durant pourtant plus longtemps [5]. L’établissement alla jusqu’à le qualifier d’« événement phare parisien de cette fin d’année ». Même succès l’année suivante avec 330 000 entrées, moindre ensuite, les six premières éditions attirant tout de même près de 2 millions de personnes. Avec un avantage économique certain. Outre un tarif supérieur aux expositions de la Grande Galerie de l’Evolution - 15€ contre 11 au départ, 21€ (28€ billet non daté !) contre 16 aujourd’hui -, ces manifestations nocturnes n’appliquent pas les mêmes réductions et gratuités, beaucoup moins nombreuses, sans qu’on sache pourquoi.

Seuls les enfant de moins de 3 ans, les personnes en situation de handicap et les journalistes bénéficient de la gratuité, les personnes au chômage et les minima sociaux, entre autres, devant s’acquitter d’un tarif réduit de 13€. De même que les enfants de 3 à 12 ans. Le public familial étant visé, un forfait tribu (deux adultes à partir de 13 ans (sic) et deux enfants de 3-12 ans) est proposé à 60€, soit 15€ par personne. Ces « promenades nocturnes » constituent un véritable jackpot pour le Muséum.
KERING, MÉCÈNE ÉCOLO DE LUXE
D’autant plus que ces parcours lumineux, au coût de production non communiqué, bénéficient, depuis la seconde édition, d’un soutien financier de taille, le groupe de luxe français Kering (famille Pinault), propriétaire de marques emblématiques comme Saint Laurent, Balenciaga ou Gucci. Ceci, au nom de son propre engagement pour un développement durable, le groupe ayant créé en 2021 le Fonds Régénératif pour la Nature, avec pour objectif « de convertir un million d’hectares de fermes et de pâturages au sein des chaînes d’approvisionnement du secteur de la mode en espaces d’agriculture régénératrice ». Grand mécène du Muséum, Kering finance également des projets de recherche, la numérisation de collections, des travaux de rénovation.

Le 9 décembre dernier, Kering organisa au Jardin des Plantes un événement privé, sa première « Nuit au musée » (sans doute une contrepartie de mécénat), pour mettre « en lumière l’engagement historique du Groupe en faveur de la préservation du vivant ». En présence de Gilles Bloch, président du Muséum, et de Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable et des affaires institutionnelles du groupe, qui déclara : « Pour Kering, être partenaire du Muséum est une grande fierté. C’est aussi une responsabilité et un engagement : celui de s’adosser à une expertise scientifique rigoureuse, et de faire de cette connaissance un levier concret de transformation. Nous savons aujourd’hui qu’environ 25 % des espèces animales et végétales sont menacées d’extinction... »

Parmi la centaine d’invité·es, Raphaël Fontang alias raphael__ft, jeune créateur de contenus pour les musées, qui, avouant sa fierté de collaborer avec Kering et « grande passion cachée [pour] la biodiversité de notre planète » fit la promotion commerciale des engagements écolo du groupe et de l’exposition lumineuse du Muséum sur les réseaux sociaux.
UNE MODE ANTI-ÉCOLOGIQUE
Le Muséum a lancé en France la mode de ce type d’attraction anti-écologiques en même temps que le parc zoologique de Thoiry qui s’inspira, avec le parcours Lumières sauvages (24€) durant 5 mois, du Festival des Lanternes créé en 2017 à Gaillac. Une aubaine qui permit dès lors au parc privé, proposant au départ 600 structures pour aujourd’hui 3000 « au coeur d’un écosystème préservé », d’ouvrir toute l’année. Le phénomène, attractif et lucratif, essaima, jusqu’à être exploité par d’autres institutions publiques avec les mêmes contradictions que le Muséum, moins gravement que lui au regard de ses missions.

Depuis 2021, le parc de Saint-Cloud, géré par le Centre des Monuments Nationaux (CMN), propose durant les fêtes de fin d’année Lumières en Seine (24€) un parcours lumineux sur 2 km entre 17h et 23h. Oubliés ses engagements environnementaux revendiqués et formalisés par de nombreuses initiatives dans sa centaine de sites et monuments, y compris dans ce « Jardin remarquable » qui, dans le cadre d’une convention avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), accueille depuis 2015 un « Refuge LPO », ce qui permet, selon le CMN, « de mettre en place une démarche exemplaire et reconnue, avec des méthodes de gestion respectueuses des équilibres écologiques ».

Idem pour la Ville de Paris qui, depuis 2023 présente L’Odyssée lumineuse (13€) au Parc Floral agréé jardin botanique, tourné, selon sa communication, « vers l’éducation à l’environnement, l’observation des plantes, ainsi que les loisirs ». Un parcours mêlant structures lumineuses, aurores boréales recrées par projection sur un « mélange de fumée à base de gaz et de CO2 » selon Le Parisien [6] et, depuis cette année, show aérien de drones. Sans doute la pire des formules pour la faune et la flore. Ce, en totale contradiction avec l’objectif 5 du Plan biodiversité de la capitale, « Développer la trame nocturne et réduire la pollution lumineuse », où l’on retrouve l’obligation d’extinction des éclairages dans les parcs et jardins la nuit, comme dans sa charte des évènements écoresponsables.
La même année dans le bois de Boulogne, le Jardin d’Acclimatation, concession accordée à LVMH par la Ville de Paris sous la forme d’une délégation de service public, lance son propre Festival des Lanternes annuel, de la mi-décembre à la mi-mars. De nombreuses autres manifestations de ce type fleurissent partout en France, même en été comme au Domaine de Chaumont-sur-Loire qui accueille pourtant le Festival International des Jardins.
MAUVAIS EXEMPLE, MAUVAIS SIGNAL
Des critiques émises en interne, seule la dépense énergétique affleura dans la presse, par ailleurs souvent partenaire de ces événements. En 2022, le Parisien posa la question de l’écoresponsabilité des « spectacles de lumière » de plus en plus à la mode [7]. Au Muséum, on assura utiliser des ampoules LED à faible consommation et avoir réduit la plage horaire d’une heure trente. « La manifestation n’est pas aussi énergivore qu’on pourrait le croire : cela représente la consommation annuelle d’un pavillon de 140 m2 », répondit un responsable. Dès lors, au lancement de sa manifestation, le Muséum communiqua sur le sujet.

En revanche, personne n’a semble-t-il eu l’idée d’interroger des associations expertes sur le problème de la pollution lumineuse. On l’a vu, L’ANPCEN, reconnue d’intérêt général et agréée de protection de l’environnement par le ministère, reste perplexe. Son président Christophe Martin-Brisset rappelle que « même en hiver, il y a des insectes qui ont une activité la nuit, encore plus avec le réchauffement climatique. Environ 64% des invertébrés sont nocturnes. L’impact existe aussi pour les végétaux ». Sans oublier le dérangement sonore, puisque ces attractions sont accompagnées de bandes-sons plus ou moins puissantes.

Même réaction du côté de la LPO, qui communique sur le sujet. « Il est indéniable que cet événement crée un certain dérangement auprès de la faune environnante. En effet, la pollution lumineuse générée par de telles illuminations pourrait perturber la migration nocturne d’oiseaux et de certains amphibiens mais également désorienter des espèces spécifiques de papillons nocturnes », commente Marion Chandieu, de la LPO Île-de-France. « Pour évaluer l’ampleur de ces perturbations, il serait nécessaire d’étudier quelles espèces sont présentes en amont et durant la période des expositions lumineuses », ajoute-t-elle. La question de l’impact de ces manifestations sur la faune et la flore du Jardin des Plantes, nous l’avons posée au Muséum qui ne nous a pas répondu.

Cependant, quel que soit le niveau de nocivité de ces parcours sur l’environnement, se pose la question, peut-être même plus importante, de l’exemplarité du Muséum dans la société. Du message que ces attractions renvoient. Dans un contexte de surenchère lumineuse pendant la période des fêtes, « cela donne un mauvais signal », estime Christophe Martin-Brisset, qui rappelle que le plan de sobriété énergétique lancé par le Président de la République en 2022 est toujours d’actualité.

Et de poursuivre : « Au Jardin des Plantes, cela dure pratiquement deux mois. Il y aurait peut-être possibilité de réduire la période. Pourquoi ne pas faire des sessions spéciales où tout serait éteint, et travailler avec des associations environnementales pour proposer au public une véritable animation de découverte de la biodiversité ? ». L’association fourmille d’idées de sensibilisation, elle qui organise déjà des parcours nocturnes dans les Parcs naturels régionaux, l’un de ses partenaires. De même qu’elle a est à l’origine du label « Villes et Villages étoilés » décerné à des territoires engagés dans une démarche de réduction lumineuse.

Pour l’heure, le Muséum national d’Histoire naturelle semble avoir pris le chemin inverse, sans que le ministère de la Transition écologique, sa co-tutelle, ne s’en inquiète. Difficile de trouver plus ironique que le mot de la fin de l’exposition actuelle, « En voie d’illumination : Lumières de la Nature », sur fond de ciel étoilé : « Les plantes et les animaux luminescents nous offrent des spectacles nocturnes grandioses, mais leurs éclats, de moins en moins nombreux, s’estompent sur l’ensemble de notre planète. Il faut comprendre et préserver leurs environnements si nous voulons profiter encore longtemps des Lumières de la Nature. Soyons éclairés ! » ◆
[1] Statuts du Muséum national d’Histoire naturelle, article 3 : « Dans le domaine des sciences naturelles et humaines, le Muséum contribue à la production, au développement et au partage des connaissances sur la diversité géologique et biologique de la Terre, sur la diversité des cultures et des sociétés et sur l’histoire de la planète. À cette fin, il a pour mission de développer en synergie la recherche fondamentale et appliquée, l’expertise, la valorisation, l’enrichissement, la conservation et la mise à disposition des collections et des données, la formation dont l’enseignement, l’action éducative et la diffusion de la culture scientifique et technique à l’intention de tous les publics ». Plus d’infos.
[2] « « Des Espèces en voie d’illumination » au Jardin des Plantes », Marion Gadea, 08.01.2019, franceinfo.fr.
[3] « Un voyage extraordinaire qui émerveillera petits et grands tout en éveillant les consciences sur la fragilité des océans » (2019) ; « émerveillant tout en éveillant les consciences sur les enjeux des bouleversements écologiques » (2021).
[4] « Le succès excuse-t-il tout ? », Syndicat autonome des personnels du Muséum SNIRS CFE-CGC, 29.11.2018.
[5] En 2017-2018 sur le site du Jardin des Plantes, qualifiée d’exposition événement, « Un T.rex à Paris » rassembla 338 367 entrées en 4 mois, tandis que « Météorites, entre ciel et terre » 270 000 en 3 mois.
[6] « Admirer des aurores boréales sans bouger de Paris, c’est possible le soir au Parc floral », Maxime Dubernet de Boscq, 29.11.2023, www.leparisien.fr.
[7] « Féeriques, oui, mais écoresponsables ? », Christophe Levent, Le Parisien, 14.11.2022.
