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Les « Cathares » à Toulouse, un mythe s’effondre

Bernard Hasquenoph | 7/05/2024 | 17:36 |


Le musée Saint-Raymond consacre une exposition, dans ses murs et au Couvent des Jacobins, à un mythe historique, désormais largement remis en question mais toujours exploité par le tourisme. L’occasion de découvrir une étape importante de la création de la France et de se promener dans la Toulouse médiévale...

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L’Agitateur du Languedoc (détail), Jean-Paul Laurens, 1887

07.05.2024 l « CATHARES ». TOULOUSE DANS LA CROISADE - Tout est dans les guillemets. Car le terme même est devenu problématique, recouvrant une réalité historique supposée du 13e siècle mais forgée au 19e siècle, désormais totalement remise en question, à quelques exceptions près. C’est ce qu’on apprend dans cette riche et double exposition qui mêle manuscrits et traités, objets d’art et pièces archéologiques, dispositifs numériques et textes (beaucoup), reconstitutions de costumes et d’armement selon le principe de l’Histoire vivante, ce qui anime une matière un peu austère [1] « Pas comme au Puy-de-Fou », précise aussitôt Laure Barthet, conservatrice du patrimoine et directrice du musée Saint-Raymond, elle-même cavalière en armure à ses heures perdues !

Dans l’Occident médiéval, entre le 11e et 13e siècles, l’Eglise romaine cherche à asseoir davantage son pouvoir, autant spirituel que temporel, et à renforcer son unité à travers des réformes. Dès lors, toute manière de vivre la foi chrétienne de manière trop indépendante représente un danger. Des communautés religieuses, pourtant parfaitement intégrées et respectées par les populations locales pour leur mode de vie exemplaire, deviennent suspectes. C’est le cas en Occitanie, dominée politiquement par le comté de Toulouse, des « Bons hommes » et des « Bonnes femmes » - ainsi les appelle-t-on - qui vivent au cœur de la société dans de simples maisons, autonomes par l’exercice d’un travail, parlant occitan comme tout le monde. Leurs fidèles, réunis en dehors des églises, se recrutent essentiellement parmi les élites, peu enclines à partager leurs richesses avec l’organisation officielle.

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© Teddy Bélier Design
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Evangéliaire, 14e s., Carcassonne l Aristocrates, v. 1210 (Les Milites de Dun)

On devine la menace pour l’institution de Rome qui va opérer des purges contre le clergé local jugé trop laxiste (Guillaume de Rocozels, évêque de Béziers, en fera les frais, mort en « martyr » selon son épitaphe, sans doute assassiné) et accuser les religieux suspects de pratiques et de croyances déviantes, réactivant des clichés ancestraux sans lien avec la réalité. De même, va-t-on les relier à d’autres groupes jugés hérétiques, fantasme d’une contre-Eglise organisée, repris au 19e siècle puis au 20e siècle pour désigner le supposé « catharisme », s’appuyant principalement sur des sources ennemies. L’hérésie devient l’équivalent du crime de lèse-majesté, donc puni de mort.

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Vêtement liturgique d’un évêque, v. 1200 (association IG Wolf e.V) l Epitaphe de l’évêque Guillaume de Rocozels, 1205

Si l’exposition ne prend pas partie, on comprend vite que c’est la version de la manipulation politique qui a désormais la faveur de la plupart des historien·nes, après la réexamen critique des sources et de nouvelles découvertes archéologiques. Une démarche résumée, dans l’épais catalogue, par l’historien Jean-Louis Biget, récemment décédé : « L’histoire, effort d’intelligibilité et de reconstruction du passé, doit d’une part, pour atteindre à l’objectivité, replacer tout phénomène dans un contexte large, culturel, politique et social, et, d’autre part, se garder de déterminations arbitraires, de mémoires constituées et d’a priori idéologiques ». Le musée, en tant qu’institution, est bien ici dans son rôle en portant à la connaissance du grand public, les apports les plus récents de la recherche historique, quitte à bousculer les certitudes.

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Laure Barthet l Histoire des Albigeois, Napoléon Peyrat, 1870

Il faut dire que le concept de catharisme aura été mangé à toutes les sauces, certain·es y voyant les prémices du protestantisme ou de la libre-pensée, d’autres du féminisme, et, à l’inverse, la résurgence d’une religion « aryenne » pré-nazie, auréolée d’ésotérisme qui le fera lier, aussi, aux Templiers. Multi-instrumentalisé, il devint un symbole pour toute cause s’opposant à un pouvoir central : au retour de la Monarchie sous la Restauration, à la lutte anticléricale, à l’autorité trop lourde d’un De Gaulle dans les années 1960, en passant par des revendications occitanistes (dès Frédéric Mistral), identitaires ou autonomistes. Jusqu’à aujourd’hui où, à l’extrême gauche, il peut être vu comme un ancêtre des luttes anti-impérialistes et anti-coloniales, selon une vidéo qui a fait, dernièrement, le bad buzz sur les réseaux sociaux ! Comme quoi, l’instrumentalisation de l’Histoire n’est pas l’apanage des droites avec son obsession du « roman national ».

UNE CONVERGENCE D’INTÉRÊTS POLITIQUES
Revenons à nos « Bons hommes » et « Bonnes femmes ». La fracture se creuse, les dissidents reprochant à l’Eglise son faste. Après un temps d’observation, d’enquêtes et de tentatives de conciliation, vint le temps des luttes intestines entre seigneurs occitans s’accusant mutuellement de couvrir l’hérésie, puis, après le meurtre d’un légat du pape attribué au comte de Toulouse Raimond 6 (aux armoiries à l’origine de la croix occitane), le déclenchement de la croisade contre les Albigeois (1209-1229), nom donné aux hérétiques, la première en terre chrétienne, confiée à Simon de Montfort, identifié, sur ses armes, par un lion d’argent.

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Plafond peint, Narbonne, v. 1260 l Simon de Montfort par Dejuinne, 1834

A la manœuvre, le pape Innocent 3 qui excommuniera Raimond 6, offrant son territoire à qui le conquerra, pour finir par convaincre le roi de France Louis 8, capétien, de prendre la tête de la croisade. Celui-ci, en soumettant le comté de Toulouse, put ainsi agrandir son royaume (alors centré sur Paris) vers la Méditerranée. « Les auteurs médiévaux qui relatent la croisade contre les Albigeois affirment que le but des croisés était d’extirper une hérésie implantée dans le Midi. On sait toutefois aujourd’hui que cette expédition militaire fut essentiellement le fruit d’une convergence d’intérêts politiques », résume l’historienne Alessia Trivellone.

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Boucliers reconstitués par Dominique Humbert, à gauche occitans, à droite croisés

Toulouse, sur laquelle s’attarde naturellement l’exposition, connaîtra trois sièges au cours de cette période. Tous échoueront, Simon de Montfort étant tué en 1218 au cours du second.

TOULOUSE FAIT MAISON COMMUNE
On découvre ainsi la vie médiévale à Toulouse, son habitat, sa population, ses activités commerciales, sa topographie au début du 13e siècle. C’est le moment où la ville, alors double avec sa cité héritée des Romains et son bourg extérieur autour de l’abbaye Saint-Sernin, s’unifie par une « commune clôture » et une nouvelle organisation symbolisée par l’édification d’une « Maison commune » située entre les deux parties : le futur Capitole, seule mairie de France à porter ce nom. C’est là que se réunissent les consuls appelés Capitouls, chacun représentant un quartier. Sept cents ans plus tard, on observe la même disposition des rues dans le centre historique, quadrillée côté cité, en éventail côté bourg. Une table numérique permet de découvrir l’évolution de la ville.

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Toulousain·nes, 12e s (Milites de Dun) l Poteries toulousaines en pâte grise, 13e s.

L’emplacement du château Narbonnais, « siège du pouvoir politique et militaire » des comtes de Toulouse, rasé au 16e siècle, n’a été identifié qu’en 2002, lors de travaux au tribunal de grande instance. Il trouvait son origine dans l’une des portes transformée du rempart romain, s’ouvrant sur la voie menant à Narbonne, d’où son nom.

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Les lis de la monarchie capétienne remplace peu à peu la croix raimondine, comme sur des carreaux du château Narbonnais

La ville, en expansion, connait de nombreux chantiers d’édifices religieux à cette époque, ce qui va à l’encontre de l’idée qu’elle aurait été entièrement acquise à l’hérésie. Une communauté juive, intégrée, possède son quartier (actuelle rue Joutx-Aigues, lointain dérivé de judaïque), sa synagogue et son cimetière. Un certain Salomon a même été viguier comtal de Raimond 5, fonction très importante puisqu’à la tête de l’administration du comté. Mais peu à peu, à partir de la croisade, ses membres vont connaître des discriminations, au même titre que les hérétiques.

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L’Annonciation des Cordeliers, v.1200 l Stèle funéraire en hébreu, fin 13e

Cela atteindra son apogée sous le règne de Louis 9, futur Saint-Louis, le plus antisémite de nos rois, qui enjoignit son fils, en partant en croisade en Terre sainte, à « chasser les hérétiques et les mauvaises gens », c’est-à-dire les blasphémateurs, les prostituées, les usuriers italiens et juifs... « La purification du royaume est bien, avec la conversion des infidèles, la grande obsession du seul monarque français à avoir été canonisé pour l’exemplarité de sa foi », écrit l’historienne Marie Dejoux. A noter que la présence juive dans la Toulouse médiévale n’est pas oubliée dans l’exposition, ce qui correspond à une prise en compte assez récente et bienvenue dans les musées d’histoire.

HUMILIATION ET CAPITULATION
Par le traité de Paris signé le 12 avril 1229 entre Raimond 7, absout par l’Eglise lors d’une cérémonie humiliante devant Notre-Dame de Paris, et le roi Louis 9, adolescent de 14 ans sous la tutelle de sa mère Blanche de Castille, c’est la fin de l’indépendance du comté de Toulouse, intégré, à terme, au royaume de France, par la promesse de mariage de la fille du comte, Jeanne de Toulouse âgée de 9 ans aussitôt arrachée du Midi, avec le frère du roi, Alphonse de Poitiers. Ce qui adviendra en 1271, à la mort de deux époux. Pour l’heure, c’est une capitulation. Aujourd’hui et pour la première fois, le précieux parchemin, conservé aux Archives nationales, est prêté à Toulouse. Parmi les clauses, le traité impose la création d’une université, moyen de lutter contre l’hérésie. Ainsi est créé le collège Saint-Raymond, reconstruit au 16e siècle, où a pris place le musée aujourd’hui, dédié à l’archéologie.

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Couvent des Jacobins l Musée Saint-Raymond

L’étau se resserre sur les hérétiques. Autre clause, le comte de Toulouse est sommé d’éradiquer le mal. Un concile, réuni à Toulouse fin 1229, renforce les pouvoirs de l’Inquisition à leur encontre. C’est un devoir général de pourchasser et de dénoncer les suspects et leurs soutiens, menacés de multiples peines : du simple port, infamant, de la croix à l’exclusion des charges publiques, de la prison à la confiscation des biens, du pèlerinage en Terre sainte à l’exil à perpétuité ; enfin, pour les cas les plus graves, à la mort par le feu... Même les défunts peuvent être condamnés, leurs corps exhumés, traînés dans la rue puis brûlés, et leur héritage confisqué. C’est arrivé à Toulouse. Sous la pression d’un climat devenu si lourd, les liens sociaux établis explosent, laissant tout loisir à la monarchie venue du Nord d’imposer ses règles. Ici et là, des protestations se font jour, vite éteints. La torture, même, sera autorisée, à partir de 1254.

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Hérétique condamné à porter une croix jaune, Frère prêcheur (Les Guerriers du Moyen Age) l Fragment d’un registre de l’Inquisition, 1243

Le pouvoir de mener enquêtes et procès, sans défense ni avocat, est confié aux Frères prêcheurs, nouvel ordre fondé par le futur Saint Dominique, à l’origine de la construction du Couvent des Jacobins. Les croisés, eux, ne s’embarrassaient pas de procédures, envoyant directement les coupables au bûcher. L’Eglise est désormais seule habilitée à agir, « dans un arbitraire absolu », précise Jean-Louis Biget. L’un de ses procès fait l’objet, dans l’exposition, d’une immersion sonore et visuelle dans une petite pièce où le public est invité à s’asseoir.

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Table numérique sur la Toulouse médiévale l Procès de l’Inquisition en immersion numérique

Jusqu’à 5480 personnes, venus d’une centaine de villages, pouvaient être amenées à comparaître pour « crime d’hérésie », comme au cloître de Saint-Sernin en 1245. C’est la réétude complète en 2001 du registre de ces dépositions, désormais mis en ligne (« Manuscrit 609 »), qui va chambouler l’approche du « catharisme ».

MONTSÉGUR, CHÂTEAU FRANCILIEN
Ultime épisode devenu légendaire, la prise victorieuse en 1244 du village fortifié de Montségur, en Ariège, où s’étaient réfugiés plus de 200 hérétiques, lesquels finirent au bûcher. Un siège qui dura une année et qui eut lieu, avec la bénédiction de l’Eglise, en représailles de l’assassinat de deux inquisiteurs par une expédition militaire partie de là. Le village rasé, les célèbres ruines que l’on voit aujourd’hui, objet de tous les délires ésotériques, sont celles du château construit ensuite par les vainqueurs... dans un style francilien. Rien donc de « cathare », comme on l’a toujours cru !

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Château de Montségur, Tournasol7, CC BY-SA 3.0 l Boulets du siège de Montségur

Il en est de même pour les châteaux de Lastours, Termes, Aguilar, Quéribus, Peyrepertuse et Puilaurens construits ensuite par le pouvoir royal français, grâce à des maîtres d’oeuvre venus du nord, pour protéger la cité de Carcassonne, siège de la sénéchaussée, que l’on enserra d’une nouvelle enceinte, et pour défendre la frontière avec le royaume d’Aragon. S’ils sont en ruines, c’est qu’ils ont été peu à peu abandonnés à partir du 17e siècle, suite au traité des Pyrénées. Un mythe s’effondre, en même temps que remontent nos souvenirs d’enfance quand nous faisions en famille la route mystérieuse des fameux « châteaux cathares ». Si le grand public (comme moi) tombe des nues, ce n’est, en réalité, plus un secret. L’erreur est corrigée partout, plus ou moins discrètement, comme cette note trouvée sur une page web de la Région Occitanie : « Attribuées à tort aux cathares, ces forteresses ont été en réalité bâties sur demande du roi de France, des années après les croisades contre les Albigeois ».

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Objets découverts à Montségur l Equipement équestre du roi de France, v. 1225 (Les Guerriers du Moyen Âge)

C’est un aspect assez fascinant, seulement évoqué dans l’exposition mais développé dans le catalogue : l’exploitation touristique, à partir des années 1970, du mythe cathare, décidée par les politiques locaux. Un mythe popularisé par le best-seller Le Bûcher de Montségur de Zoé Oldenbourg (1959), par la diffusion de deux épisodes de l’émission de l’unique chaîne de télévision d’alors La Caméra explore le temps consacrés au « drame cathare » (1966) et dont l’exposition projette quelques extraits, jusqu’à L’Epopée cathare, saga de Michel Roquebert parue dans les années 1970-1980.

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Emission de « La Caméra explore le temps » sur les cathares, ici avec André Castelot, 1966

Sur fond de régionalisme occitan, de politique de décentralisation, avec la volonté de sortir d’une crise économique un territoire rural peu connu, on élabore une stratégie commerciale, sélectionnant produits locaux et itinéraires de découverte patrimoniale. Ceci, en s’appuyant sur les travaux historiographiques du Centre d’études cathares, depuis dissous et dont les thèses sont désormais remises en question. Une démarche de « marketing territorial », comme l’analyse dans le catalogue le professeur en sciences de l’information et de la communication Patrick Fraysse, qui aboutira en 1991, au dépôt de la marque « Pays Cathare » par le département de l’Aude, afin de structurer l’offre. Avec un réel succès. C’est à la même époque, en 1994, et ce n’est pas anodin, que la croix occitane est inscrite dans le sol de la place du Capitole, à Toulouse.

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La marque Pays Cathare l Plancha cathare

Aujourd’hui, le catharisme est entré dans l’imaginaire collectif, jusqu’à créer des crispations, comme, quand, en 2017, une enseigne de distribution, commercialisa une « plancha cathare », avant de la retirer devant le scandale. Mais maintenant que la recherche historique a évolué, comment continuer à surfer sur le thème tout en actualisant le propos ? Ainsi le site www.payscathare.org, toujours porté par le département de l’Aude, ne parle plus de « châteaux cathares » mais de « châteaux sentinelles » ou de « citadelles du vertige ». C’est autour de ces ruines royales qu’a été bâti un dossier de candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO, inité en 2009 et déposé en 2017, pour la reconnaissance du « système de forteresses de la sénéchaussée de Carcassonne » avec le soutien de scientifiques plus proches de la nouvelle approche historique. Il n’en reste pas moins que les sites et paysages en question sont toujours aussi saisissants et magnifiques. On espère que la démarche aboutira.


Quant à l’Eglise catholique, elle a fait son mea culpa huit cents ans après, demandant pardon pour les persécutions des « cathares », lors d’une cérémonie à Montségur en 2016, à l’initiative de l’évêque de Pamiers, au son des cornemuses occitanes  :: Bernard Hasquenoph

L’EXPOSITION
« Cathares » - Toulouse dans la croisade
Exposition d’intérêt national
5 avril 2024 - 5 janvier 2025
Billet d’entrée unique, valable dans les deux sites pendant toute la durée de l’exposition
Tarif : 12 € / 8 € / Gratuités
#expoCathares

Musée Saint-Raymond / 1ter place Saint-Sernin / 31000 Toulouse
saintraymond.toulouse.fr
Couvent des Jacobins / Allée Maurice Prin / 31000 Toulouse
jacobins.toulouse.fr

CATALOGUE & LIVRET
« Cathares » - Toulouse dans la croisade
Sous la dir. de Laure Barthet & Laurent Massé
In Fine éditions d’art, 2024, 42 €, 472 p.
ISBN 978-2-38203-173-5

Livret, 96 p., 7 €

:: Bernard Hasquenoph | 7/05/2024 | 17:36 |

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NOTES

[1] Les costumes ont été réalisés, essentiellement par les associations Les Guerriers du Moyen Age et Les Milites de Dun, les boucliers par Dominique Humbert.



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