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Aubusson, modernité de la tapisserie

Bernard Hasquenoph | 9/08/2017 | 08:29 |


Inaugurée en 2016, la Cité internationale de la tapisserie rassemble sur un même lieu musée et bibliothèque, centre de formation et soutien aux entreprises. Un projet global entre économie et culture qui propulse l’art séculaire de la tapisserie dans le 21e siècle.

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A la Cité

09.08.2017 | IL Y A QUELQUES ANNÉES, la revue branchouille Technikart créait le bad buzz en publiant un reportage sur Guéret, préfecture de la Creuse, que ses habitant prirent très mal. Et pour cause, intitulé La bouse ou la vie, ils y étaients traités « de ploucs, de viocs et de bovins en surnombre » croupissant dans un « désert culturel ». Tout le département se sentit visé. Face aux protestations de la population et à la colère des élus largement relayées par les médias locaux et nationaux, le magazine parisien se défendit assez gauchement, plaidant le second degré. Il serait bien inspiré d’y renvoyer aujourd’hui un de ses téméraires reporters, cette fois dans une ville encore plus petite, Aubusson, sous-préfecture de 3500 habitants. Une démographie sans rapport avec sa notoriété internationale due à ses tapisseries produites depuis le 15e siècle. Il aurait la surprise d’y découvrir en coeur de ville un bâtiment qui dénote, à la modernité discrète. C’est peut-être ça la Creuse.

Sous le coffrage de bois ajouré qui laisse apparaître des bandes de textile verticales colorées, se cache le bâtiment de l’ancienne École Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson (ENAD) où était enseigné l’art de la tapisserie jusque dans les années 1990, période de crise pour le secteur. Construit en 1969 par un disciple du Corbusier, il a été réhabilité en 2016 par l’agence Terreneuve pour laisser place à la Cité internationale de la tapisserie, signe de sa renaissance. Un projet encouragé par la reconnaissance en 2009 de l’univers de la tapisserie d’Aubusson, ses différents métiers (cartonnier, teinturier, tisserand...) et ses savoir-faire perpétués depuis le Moyen Âge, comme Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.

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Le bâtiment réhabilité par l’agence Terreneuve

Avec la Vallée des peintres, la Creuse en a fait son projet culturel phare, soutenu par la région [1]. Un enjeu important pour ce deuxième département le moins peuplé de France, assez pauvre et affecté par un chômage particulièrement de longue durée. Un sujet sensible en ce moment. Pour nous le rappeler, la banderole accrochée au portail de l’usine GM&S devant laquelle nous passons en voiture pour aller à Aubusson depuis La Souterraine, gare la plus proche. Deuxième employeur privé de la Creuse, l’entreprise fait la Une des journaux depuis des mois. Placée en redressement judiciaire, durant la campagne présidentielle, des salariés menacèrent de la faire sauter.

La Cité internationale de la tapisserie a été financée à hauteur de 8,5 millions d’euros HT (pour un budget annuel de fonctionnement d’environ 1,5 million d’euros). Un montant plus que raisonnable pour un établissement de cette ambition, comparé à la folie des grandeurs qui présida à l’ouverture de nouveaux établissements comme le Centre Pompidou-Metz (65M€ TTC) ou le Louvre-Lens (200M€ TTC). Avec un apport en mécénat de 500 000 euros [2], ce qui est considérable pour un établissement régional situé dans une aussi petite localité. Car, le lieu ne fait pas que déployer les collections de l’ex-musée départemental de la tapisserie sur une surface triplée, ce qui serait déjà bien, mais constitue un complexe économico-culturel, ce qui en fait toute l’originalité.

UNE FOURMILIÈRE D’ACTIVITÉS
Notre visite commence au sommet du bâtiment par l’atelier qui, après une parenthèse de vingt ans, forme à nouveau des lissiers, aujourd’hui via le GRETA Creuse, permettant des reconversions à tout âge. Une grande salle blanche et lumineuse, occupée par une quinzaine de métiers à tisser et égayée des mille et une couleurs des bobines de fils de laine. Au bout de deux ans d’enseignement, de stages en entreprise et de workshops, les élèves, sélectionnés sur test et entretien, obtiennent un CAP puis le Brevet des Métiers d’Art (BMA) Arts et techniques du tapis et de la tapisserie de lisse. Cette année, encadrées par la plasticienne Delphine Mangeret passée elle-même par l’ENAD, elles sont une dizaine à suivre la formation, âgées de 19 à 50 ans. Car contrairement aux années précédentes, le groupe est ici exclusivement composé de filles, sachant que, exemple rare, la profession de lissier autrefois masculine est devenue à notre époque essentiellement féminine.

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L’atelier de formation

Non loin de là, on trouve deux salles destinées à de jeunes professionnels pour qu’ils puissent mener à bien - jusqu’à 3 ans - des projets innovants dans le domaine du textile, en lien avec une pépinière d’entreprises locale. Une troisième possède un impressionnant métier à tisser de près de 8 mètres de long, mis à disposition gracieusement pour des projets exceptionnels en échange de quelques visites pour le public. C’est ici qu’a été tissée en 2016 la tapisserie géante Pieta for World War I par trois artisans. Composée uniquement de crânes, commémorant le Centenaire de la Première Guerre mondiale, elle a été créée d’après un visuel de l’artiste contemporain Thomas Bayrle.

Autre curiosité, la Cité abrite un atelier de restauration de tapisseries du Mobilier national d’une vingtaine de personnes, en place depuis 1993 dans le cadre de la politique de décentralisation des institutions voulue à l’époque par l’Etat. Au départ, personne de Paris ne voulut venir puis il finit par accueillir jusqu’à 25 restaurateurs. Aujourd’hui, la Cité (régionale) et cette entité (nationale), sans lien entre elles juridiquement, ont passé une convention pour que l’atelier soit accessible de temps en temps aux visiteurs et que les tapisseries restaurées soient exposées avant de repartir d’où elles étaient venues.

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Le centre de ressources / Atelier avec un grand métier à tisser

Après un bref passage dans l’amphithéâtre conservé des années 1960, notre visite des activités internes à la Cité s’achève par le centre de ressources spécialisé dans l’art textile et la tapisserie qui compte 10 000 ouvrages, issus pour moitié de l’ancienne bibliothèque de l’ENAD et où, service unique en France, on assure une veille sur les tapisseries passant en salles des vente ainsi que l’identification d’oeuvres sur demande.

DES SARRAZINS PERDUS À AUBUSSON
Pour la partie muséale de la Cité, la scénographie a été confiée à l’atelier de Frédérique Paoletti et Catherine Rouland dont le talent s’est illustré dans le réaménagement du musée de la Chasse et de la Nature en 2007. Toutes les personnes qui fréquentent ce lieu parisien inattendu comprendront. A Aubusson, le visiteur est immergé dans une première salle sombre où sont présentées des tapisseries anciennes de toutes les parties du monde afin de montrer la permanence de la technique. Des dépôts d’institutions comme le Louvre, les musées du Quai Branly, de Cluny ou Guimet... Puis, l’on est amené à découvrir les savoir-faire liés à la tapisserie d’Aubusson, les différents métiers nécessaires à sa fabrication, le dialogue qui unit l’artiste, concepteur du visuel, et l’artisan, son interprète. Croquis, cartons peints, essais de transposition sur tapisserie sont exposés... Des métiers à tisser, utilisés lors de démonstrations, sont présentés, ainsi qu’une version sur table numérique pour s’y essayer en s’amusant.

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Musée / Métiers et techniques

Dans un troisième espace, la Nef des tentures, l’histoire de la tapisserie d’Aubusson se déroule sur six siècles, jusqu’à nos jours. Ce parcours permanent a nécessité les plus gros travaux de transformation du bâtiment, les architectes n’ayant pas souhaité « ajouter une extension neuve contemporaine ostentatoire mais vaine, et qui risquait de mobiliser l’essentiel du budget fragile de cette opération ». Pour obtenir une hauteur sous plafond suffisante à l’accrochage de tapisseries parfois monumentales, ils agrandirent l’existant en creusant le sol, dégageant ainsi une immense salle modulable de béton. Les scénographes optèrent pour une théâtralisation de l’espace, afin de rappeler le caractère non seulement décoratif de la tapisserie mais aussi mobilier, esquissant des pièces de différentes époques.

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La Nef des tentures

On découvre avec étonnement que la légende attribue la présence de cette activité dans la région à « une troupe de Sarrazins perdus après la bataille de 732 où Charles Martel bloqua l’expansion arabe vers le Nord ». Une autre à des tisserands turcs exilés avec un prince ottoman au 15e siècle. Le plus probable - dommage, les versions orientales faisaient rêver - serait l’installation d’artisans flamands, résultat d’alliances politiques. Comme un décor qui se révèlerait au fur et à mesure, le parcours réserve des surprises et nous conduit chronologiquement vers la modernité, des verdures à feuilles de choux du 16e siècle à Jean Lurçat présenté généralement comme l’artisan du renouveau de la tapisserie au XXème siècle, vers 1940, alors que celle-ci débuta vingt ans auparavant à l’ENAD ; des scènes inspirées des romans sentimentaux du 17e siècle à Braque interprété par le grand cartonnier Pierre Baudouin... Ce panorama de six siècles nous montre que la tapisserie se renouvelle sans cesse, loin de l’image d’un art perçu encore trop souvent comme vieillot. Pour nous convaincre, suite de la visite...

REVITALISER UN ÉCOSYSTÈME LOCAL
Loin de n’être qu’un conservatoire, la Cité se veut aussi un lieu de création. On nous amène voir l’exposition du moment, qui nous fait découvrir les coulisses d’une aventure un peu folle dans laquelle la Cité s’est lancée. Ses équipes se sont demandé quelle épopée littéraire d’aujourd’hui pourrait faire l’objet comme autrefois d’une tenture, c’est-à-dire d’un ensemble de tapisseries liées par une même thématique ? Ils ont pensé à l’univers de Tolkien, auteur britannique d’heroic fantasy décédé en 1973, célèbre pour sa trilogie Le Seigneur des anneaux. Via son éditeur, ils sont entrés en contact avec ses descendants (qui vivent en France), ceux-ci se sont montré emballés par le projet. Plutôt que d’illustrer la saga, ils ont proposé d’utiliser l’oeuvre graphique de Tolkien que l’on connait moins. Ainsi 13 tapisseries et un tapis naitront de 14 de ses dessins et aquarelles. Un travail de 4 ans que cette exposition inaugure, nous montrant le travail préparatoire. A savoir la transposition de dessins d’une vingtaine de centimètres au format tapisserie, les choix opérés pour les couleurs, les textures, la traduction des ombres... Tout ce qui constitue la réalisation des modèles peints appelés cartons qui serviront de base pour le tissage. Tout étant affaire d’interprétation, c’est là toute la difficulté. Un work in progress grandeur nature qui nous dévoile les secrets de fabrication. La grande aventure ne fait que commencer... Et côté création, ça ne s’arrête pas là.

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Expo « Aubusson tisse Tolkien »

Contrairement au Mobilier national qui fait travailler en interne lissiers et restaurateurs en différents endroits de France dont Aubusson, la Cité internationale de la tapisserie n’emploie aucun artisan. Son objectif, en valorisant cet art séculaire, est de revitaliser un écosystème économique local constitué à ce jour de deux manufactures et d’une douzaine d’ateliers privés. Une spécificité d’Aubusson dont les racines historiques sont à chercher du côté de Colbert qui, en 1665 au nom de Louis XIV, conféra aux ateliers de la ville le titre de Manufacture royale sans pour autant les regrouper dans un même lieu, contrairement au site parisien des Gobelins. A cette fin, très concrètement la Cité elle lance chaque année depuis 2010 des appels à création de tapisseries contemporaines grâce à un Fonds régional créé spécifiquement pour cela. Les projets retenus émanant d’artistes, d’artisans ou de designers font alors l’objet d’appels d’offres pour leur réalisation (comme c’est le cas aussi pour l’aventure Tolkien), puis oeuvres et maquettes rejoignent les collections du musée.

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« La famille dans la joyeuse verdure » / « Peau de licorne »

Cette année, 7 ans de création sont exposés à deux pas de la Cité, au Centre culturel et artistique Jean-Lurçat qui abritait autrefois le musée départemental. Le déplacement vaut le coup. On y voit des créations surprenantes et expérimentales, avec des incursions dans le design et la mode. Comme cette tapisserie installation qui se double d’une scupture en résine et de projections vidéo (If, d’après Pascal Haudressy) ; cette autre exubérante et socialement engagée qui met en scène les auteurs, couple gay argentin (La famille dans la joyeuse verdure, d’après Leo Chiachio et Daniel Giannone) ; cette descente de dépouille d’animal représentant une licorne dont la tête et les sabots sont en porcelaine de Limoges émaillée (Peau de licorne, d’après Nicolas Buffe) ; ou encore cette tapisserie cabane qui nous immerge dans une lumière bleue et nous enveloppe de son (Panoramique polyphonique d’après Cécile Le Talec) qui sera prêtée en octobre 2007 à l’Abbaye de Cluny dans le cadre de la saison En lices ! du Centre des monuments nationaux...

Un an après son ouverture, la Cité internationale de la tapisserie affiche au compteur 57 000 visiteurs, soit le triple de la fréquentation de l’ancien musée. « On est conscient que l’effet nouveauté a joué mais on espère stabiliser le curseur entre 40 et 50.000 visiteurs annuels », a confié très raisonnablement son directeur Emmanuel Gérard au journal La Montagne. C’est tout ce qu’on lui souhaite.

:: Bernard Hasquenoph | 9/08/2017 | 08:29 |

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EN COMPLÉMENT

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Dans le hall

Cité internationale de la tapisserie
Rue Williams-Dumazet - 23200 Aubusson
Tarifs Musée : 8€/5,50€/gratuités
www.cite-tapisserie.fr

Cité internationale de la tapisserie Aubusson

Vivre l’art autrement : L’art et l’œil en mouvement
Une offre de médiation originale par une praticienne en PNL et en EMA/AMO : « Comment les mouvements oculaires dialoguent avec l’œuvre d’art pour collecter des forces et des ressources propres à chacun ».
www.cite-tapisserie.fr
Article du Populaire sur ces séances de méditation-contemplation


Aubusson tisse Tolkien : les coulisses du projet
Du 1er Juillet 2017 au 31 Décembre 2017
Cité internationale de la tapisserie, Aubusson
Tarifs : billet Cité
www.cite-tapisserie.fr

Expo Tolkien à Aubusson

Hors les murs : 7 ans de création en Aubusson
Centre culturel et artistique Jean-Lurçat, Aubusson
Du 24 Juin 2017 au 18 Septembre 2017
Tarifs (+ Cité) : 8€/5,50€/gratuités
www.cite-tapisserie.fr

7 ans de création en Aubusson

Conditions de visite :: 30 juin 2017, voyage de presse organisé par l’agence Anne Samson : train, voiture, déjeuner, visite guidée, documentation.


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NOTES

[1] La Cité internationale de la tapisserie est gérée par un syndicat mixte réunissant le Conseil Départemental de la Creuse, le Conseil Régional Aquitaine Limousin Poitou-Charentes et la Communauté de communes Creuse Grand Sud regroupant 26 communes dont Aubusson.

[2] Parmi les mécènes de la Cité internationale de la tapisserie : la Fondation Hermès pour la formation, la Fondation Crédit Agricole - Pays de France pour le bâtiment, la Fondation Bettencourt Schueller pour une partie de la scénographie.



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« La fonction du musée est de rendre bon, pas de rendre savant. » Serge Chaumier, Altermuséologie, éd. Hermann, 2018
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