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Hubert Robert, fabricant de jardins

Bernard Hasquenoph | 14/10/2017 | 19:42 |


Dans le Val-d’Oise, le château de La Roche-Guyon accueille une exposition sur l’activité de paysagiste d’Hubert Robert, plus connu comme peintre et dessinateur de ruines. Familier des lieux, il participa à la création de son jardin anglais au XVIIIème siècle.

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Hubert Robert (1733-1808)

14.10.2017 | POUR QUI AURAIT ÉTÉ DÉÇU cette année par l’exposition Jardins au Grand Palais qui misait plus sur l’esthétique que sur l’histoire, pour qui aurait apprécié la monographie du Louvre consacrée en 2016 à Hubert Robert, peintre visionnaire sans en être rassasié, voilà de quoi satisfaire la curiosité. Appréhender un artiste dans sa totalité semble toujours une difficulté pour l’institution muséale. Longtemps connu des seuls spécialistes du XVIIIème siècle alors qu’on trouve au moins une de ses vues de ruines dans quasi chaque musée de Beaux-Arts de France, on découvre ici son activité de paysagiste (pour employer un terme moderne), prolongement naturel de sa pratique de plasticien. Sujet d’un unique livre de Jean de Cayeux datant de 1987, c’est la première exposition à s’attarder sur cet aspect de son talent protéiforme [1]. On la doit notamment à un jeune historien américain, Gabriel Wick, qui en est le commissaire, auteur en 2014 d’un ouvrage sur le jardin anglais du château de La Roche-Guyon, l’artiste y étant venu souvent en hôte privilégié [2].

Un sujet passionnant pour qui s’intéresse à l’art des jardins, parfait reflet de la société du moment. Avec ceci de délicieux, comme toujours chez Hubert Robert, qu’il est difficile de démêler le vrai du faux, ou plutôt la réalité de la fiction. Car comment interpréter les traces qu’il en a laissé lui-même par ses dessins ? S’agit-il de croquis préparatoire, de post-production, d’images de fantaisie, de documentation ? De la même façon que son rôle exact comme intervenant sur tel ou tel jardin demeure flou, par manque d’archives parfois, du fait sans doute de l’oralité des échanges. En a t-il été l’inspirateur, le conseiller, le concepteur, le superviseur ? Une situation d’autant plus complexe qu’il en partage généralement la création avec d’autres - architectes, artistes, jardiniers, ingénieurs, propriétaires… - sans qu’on connaisse bien la hiérarchisation des rôles, si elle existait de manière aussi nette qu’aujourd’hui. Cette exposition, ainsi que son catalogue, tente de débroussailler le terrain.

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Château de La Roche-Guyon / Expo Hubert Robert

Dans les années 1770, lassés du côté parc d’attractions des jardins dits anglo-chinois, les aristocrates français épris de Lumières et de modernité se piquent d’aménager leur jardin, ou plutôt leur parc, uniquement à l’anglaise. Formellement, cela se traduit par plus de sinuosité dans le tracé des allées, un remodelage du paysage pour créer une nature sauvage fantasmée, des fabriques disséminées le long du parcours pour créer des effets à partir de points de vue savamment calculés [3]. Philosophiquement, pour suivre les préceptes de Jean-Jacques (Rousseau), se rapprocher de l’état de nature en se dépouillant des oripeaux de la société, méditer en se promenant à la condition humaine et à l’écoulement du temps, jouir du paysage, bref instaurer un nouveau rapport à la nature et au monde, prémices des grands bouleversements à venir.

Au milieu de ces cercles éclairés et/ou follement snobs, la figure d’Hubert Robert est incontournable. Comme nous l’avait expliqué dans un entretien Sarah Catala, spécialiste de son oeuvre et conseillère scientifique des expositions du Louvre et de La Roche-Guyon, cela s’explique d’abord par son éducation, rare à ce niveau chez les artistes de sa génération - une culture qui lui permet de semer partout des références historiques, antiques et littéraires -, qui le place à égalité avec sa clientèle de collectionneurs. Lesquels étaient également ses élèves au sein de cours privés de dessin de paysage, sujet plus accessible pour des amateurs. C’était le cas à La Roche Guyon, fief des puissantes familles La Rochefoucauld et Rohan-Chabot, mécènes du peintre dès la première heure, depuis son retour de longues années de formation passées en Italie. Il en ramena un stock de dessins qu’il exploita toute sa vie telle une iconothèque, parmi lesquels de nombreuses vues de paysages ponctuées de monuments en ruine mi-réalistes mi-rêvés, sa marque de fabrique, inspiration pour de futurs jardins. Typique du XVIIIème siècle, le château de La Roche Guyon est, à cette époque, le foyer d’une vie intellectuelle et culturelle intense. Ses propriétaires s’adonnent à la botanique, installent un observatoire astronomique, construisent un petit théâtre pour y jouer la comédie, reçoivent des hôtes de marque comme l’économiste Turgot, le mathématicien Condorcet ou l’agronome anglais Arthur Young...

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Expo Hubert Robert au château de La Roche-Guyon

En hiver, les cours de dessin se déroulent à Paris, dans l’hôtel particulier familial rue de Seine pour un cercle choisi réuni autour de la duchesse de Chabot [4]. Malin, Hubert Robert propose comme modèle ses propres dessins, ce qui, pour Sarah Catala, montre sa grande « capacité d’influence visuelle ». Un rare témoignage direct existe de ces séances, par une personne on ne peut plus illustre puisqu’il s’agit du jeune Mozart qui le rapporte non sans humour dans une lettre de 1778, citée dans le catalogue : « [La duchesse] s’assit et commença à dessiner, toute une heure durant, en compagnie d’autres Messieurs, qui étaient tous assis, en cercle autour d’une grande table [...] pour abréger, je me mis enfin à jouer, sur ce misérable pianoforte. Mais le plus vexant c’est que Madame et tous ses Messieurs n’interrompaient pas un instant leur dessin, le continuèrent au contraire tout le temps, et je dus donc jouer pour les fauteuils, les tables et les murs ». A la belle saison, on dessine à l’extérieur - sur le motif, ce qui est un phénomène nouveau -, comme au château de La Roche-Guyon. Sur une grande peinture d’Hubert Robert du musée des Beaux-Arts de Rouen où il s’est représenté lui-même comme souvent, il se tient debout derrière la duchesse, assise et protégée par un parasol rose, en train de dessiner le château depuis la rive opposée de la Seine. La Roche-Guyon expose un ensemble inédit de ces dessins de maître à élèves, identifiés aujourd’hui comme tels.

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« Vue du Château de Mme d’Enville », Hubert Robert, 1773

L’omniprésence d’Hubert Robert au sein de cette élite fortunée, sa spécialisation comme peintre de paysage et de ruines, ses oeuvres conçues parfois pour s’intégrer dans des décors intérieurs de pièces s’ouvrant sur l’extérieur, l’amène assez logiquement à passer de la 2D à la 3D, en participant à la réalisation de jardins à la mode. Sans en avoir les compétences techniques. Comme François-Joseph Bélanger, Thomas Blaikie ou Carmontelle, il n’est ni architecte, ni botaniste-jardinier, ni ingénieur-topographe. Une influence parfois diffuse qui amène Sarah Catala et Gabriel Wick à le considérer, selon une terminologie contemporaine, comme un directeur artistique. Wick décrit son rôle créatif comme celui d’un intermédiaire entre commanditaire et exécutants, insistant sur son goût pour la collaboration, comme ce fut le cas au domaine de Méréville avec son propriétaire Jean Joseph de Laborde. Leurs correspondances en témoignent, Robert se plaçant à égalité avec son client, dans une symbiose presque amoureuse so XVIIIe : « Je jouis d’avance de tout le plaisir que nous aurons l’un et l’autre », lui écrit-il dans la perspective du chantier.

Evoqués dans l’exposition, les jardins auxquels il a collaboré dont certains existent encore en partie et se visitent : Betz (à ne pas confondre avec le Désert de Retz), Mauperthuis et son Élysée attibué à l’architecte Brongniart mais dont plusieurs éléments laissent à penser à une intervention de Robert, Méréville - vaste domaine dans l’Essonne créé dans un premier temps par Bélanger puis repris par Robert, qui fait l’objet d’une restauration depuis des années -, Saint-Germain-en-Laye, Ermenonville pour son moulin ou le tombeau de Jean-Jacques (Rousseau) - à visiter absolument -, jusqu’aux domaines royaux comme Rambouillet où il participa à la conception de la Laiterie de la reine (ainsi que sa vaisselle et son mobilier), son jardin anglais et Versailles où il conçut le bosquet des Bains d’Apollon, fut consulté pour les jardins du Petit Trianon et le Hameau de la reine [5]. Reconnaissance de son talent, en 1784 Hubert Robert est nommé officiellement dessinateur des Jardins du Roi, titre tombé en désuétude depuis Le Nôtre et le règne de Louis XIV. Pour dire l’honneur qui lui est fait.

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L’Elysée de Mauperthuis et le domaine de Méréville

L’exposition présente aussi la littérature sur l’art de composer les jardins, nombreuse alors. Rien d’Hubert Robert, qui n’est pas un concepteur-théoricien comme l’explique l’historienne des jardins Monique Mosser dans le catalogue, pas plus qu’il ne signera de livre à dessiner, méthode d’enseignement comme il s’en faisait. Mais, le plus surprenant, ce sont les maquettes de fabriques ramenées, pour certaines, par le duc de Chabot en souvenir du Grand Tour effectué en Italie - réalisées à Naples par des artisans fabricants de crèches -, d’autres conçues, comme aujourd’hui dans les cabinets d’architecte, en prévision de leur construction. Etonnant qu’elles n’aient pas disparu. J’ignore pourquoi mais plusieurs proviennent des collections du musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye et sont fabriquées principalement en liège, pour la légèreté du matériau, sa malléabilité et sa forte ressemblance avec la pierre, aussi bien en couleur qu’en texture.

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Maquettes et livres sur l’art des jardins

L’exposition s’attache évidemment à décortiquer la part d’intervention d’Hubert Robert dans le jardin anglais du château de La Roche-Guyon qui vaut à lui seul le déplacement, tellement sa configuration architecturale est étrange. De loin, il n’est pourtant pas fameux ce château, hétéroclite et sans harmonie. Mais sa visite est extraordinaire, bien qu’il ait été, hélas, vidé de tout son mobilier en 1987, lors d’une vente organisée par les La Rochefoucauld, toujours propriétaires, qui confièrent ensuite la gestion du monument au département du Val-d’Oise via un bail emphytéotique. La surprise vient du fait que le château soit encastré dans une falaise de craie. Jusqu’au XIIème siècle, il était même totalement troglodytique. Une traversée des salons XVIIIème, où se tient l’expo, de la bibliothèque au triste vide des étagères comblé par de faux livres blancs, nous amène, après un passage par les chapelles troglodytiques, jusqu’à un boyau creusé à même la roche, à l’air libre puis souterrain [6]. Après une montée vertigineuse, on débouche au pied du donjon en ruine, qui, depuis la fin du XIIème siècle, domine le paysage. A son sommet, on a une vue magnifique sur la vallée de Seine d’où on peut admirer, au pied du château de l’autre côté de la route, le splendide potager-fruitier restauré qui se visite librement.

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Château de La Roche-Guyon creusé dans la craie / Donjon et vue sur le potager-fruitier

De ce donjon, authentique édifice, Hubert Robert fit une fabrique en l’affublant d’un vrai-faux portail néo-grec, l’intégrant ainsi au jardin anglais. Il est désormais quasi certain qu’il en soit l’auteur. A son époque, le trajet se faisait à l’inverse. On entrait dans le donjon, semblable désormais à un mausolée, pour descendre à la torche la galerie souterraine comme, initiatiquement, on pénètrerait les entrailles de la terre. Le jardin, lui, surplombe le château, s’étageant à flanc de coteau. Bosquets, grottes, cascade dite « chaos » - cette mini-Niagara pourrait être de Robert, en hommage à l’indépendance nouvellement acquise des États-Unis -, venaient surprendre le promeneur. La duchesse entreprit son aménagement en plusieurs étapes durant trente ans, introduisant des espèces végétales exotiques, se faisant conseiller par les plus grands spécialistes parmi lesquels Hubert Robert. Comme d’autres propriétaires de jardins anglais s’investissant pleinement dans leur création, c’est elle qui en est finalement l’auteure. Ce jardin lui a survécu, entretenu quelque temps après elle puis délaissé, la nature y avait repris ses droits, ce qui n’aurait peut-être pas déplu à Hubert Robert. Après plusieurs travaux de recherche, comme celui de Gabriel Wick encore étudiant, l’établissement décida de le faire renaître doucement. Ne répondant pas aux normes de sécurité actuelles, il est pour l’instant accessible certains dimanches uniquement en visite guidée. En fin d’exposition, dans la bibliothèque, sont présentées des photos de Catherine Pachowski tout en poésie et en mystère, qui est partie sur la piste des fabriques attribuées à Hubert Robert. En 2013, elle avait déjà participé à un inventaire photographique du jardin de La Roche-Guyon.

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Photos de Catherine Pachowski / Expo Hubert Robert

Pour Gabriel Wick, le principal apport d’Hubert Robert comme « compositeur de paysages » est d’y avoir introduit « une signification beaucoup plus profonde » qu’auparavant, une gravité subtile : « Il a joué un rôle essentiel dans la transformation du jardin paysager des années 1780, jardin qui a cessé d’être un lieu de divertissement et d’amusement pour devenir le lieu de manifestations d’émotions, mais aussi de rites laïcs, philosophiques et initiatiques. Autrement dit, le jardin est devenu le lieu d’une communion avec les morts et le monde souterrain et, naturellement, d’une confrontation avec sa propre mort ». Mais le regard d’Hubert Robert n’est jamais morbide. Comme du reste sa peinture où la ruine végétalisée et investie par l’activité humaine, image d’un patrimoine en perpétuelle régénération, annonce, en phase avec les années pré-révolutionnaires, la disparition d’un monde pour la renaissance d’un nouveau.

INFOS PRATIQUES
Exposition Hubert Robert, la fabrique des jardins / 9 sept. - 26 nov. 2017
Catalogue Hubert Robert, la fabrique des jardins, éd. RMN, 2017, 29€
Colloque Robert des ruines : revoir, réinterpréter, restaurer, 18 nov. 2017

Château de La Roche-Guyon - 1, rue de l’Audience - 95780 La Roche-Guyon
Tarifs (jamais vu une telle grille tarifaire) : 7,80€ / 4,80€ étudiants, demandeurs d’emploi / 4,30€ 6-12 ans / 3,70€ handicapés / Locaux 3,30€ / Gratuit - de 6 ans
Ouvert tous les jours, du premier week-end de février à fin novembre
Horaires : 10h-17h (03.10-26.11.2017) - 18h (09.09-30.10.2017 semaine) - 19h (09.09-30.10.2017 week-end)
Difficilement accessible en transports en commun (Gare Vernon/Giverny, hors zone Navigo ou Mantes-la-Jolie, zone Navigo), puis taxi (20 à 30mn)
Tél. : 01 34 79 74 42 / Email : information@chateaudelarocheguyon.fr
RSN : Facebook
www.chateaudelarocheguyon.fr

:: Bernard Hasquenoph | 14/10/2017 | 19:42 |

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EN COMPLÉMENT

Conditions de visite :: 9 septembre 2017, sur invitation de Sarah Catala pour le vernissage : car, visite, catalogue, documentation.


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NOTES

[1] Hubert Robert et les jardins, Jean de Cayeux, éd. Herscher, 1987.

[2] Un paysage de lumière, le jardin anglais du château de la Roche-Guyon, Gabriel Wick, éd. Art Lys, 2014.

[3] En 1776, dans son ouvrage Théorie des jardins, Jean Marie Morel, premier en France à prendre le titre d’architecte paysagiste, définit ainsi une fabrique : « Tous les bâtiments d’effet et toutes les constructions que l’industrie humaine ajoute à la Nature, pour l’embellissement des jardins ».

[4] L’hôtel de La Rochefoucauld a été détruit en 1825. Il occupait l’emplacement des n° 14 à 18 rue de Seine.

[5] A retrouver en bibliothèque ou d’occasion car hélas épuisé, le petit guide de promenades : Les jardins des Lumières en Ile-de-France, Dominique Césari, éd. Parigramme, 2005, 9,50€.

[6] Autre curiosité de la visite du château de La Roche-Guyon, le bunker creusé durant la Seconde Guerre mondiale par les Nazis qui, sous l’ordre de Rommel, occupaient le château, et qui inspira en 1962 l’auteur de bandes dessinées Edgar P. Jacobs pour l’album de Blake & Mortimer Le Piège diabolique. Il y situa le « Chronoscaphe », machine à voyager dans le temps.



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