Pour les 150 ans de sa mort, le Musée de la Vie romantique dresse le portrait de Baudelaire critique d’art et explore ses goûts esthétiques : sa vénération de Delacroix, son intérêt pour la caricature, sa fascination-répulsion pour la modernité et le Paris transformé par Haussmann - « Il est beaucoup plus commode de déclarer que tout est absolument laid dans l’habit d’une époque, que de s’appliquer à en extraire la beauté mystérieuse qui y peut être contenue, si minime ou si légère qu’elle soit » -, la recherche du peintre qui saura représenter le monde contemporain qu’il trouve, étonnamment, en la personne de Constantin Guys, artiste « de second ordre », passant à côté de Manet à qui il écrira : « Vous n’êtes que le premier dans la décrépitude de votre art ». « L’Oeil de Baudelaire », une expo érudite qu’il est peut-être difficile d’apprécier sans le livret à disposition
Conditions de visite :
19 septembre 2016, sur invitation du musée, catalogue.