28.12.2016 | JE L’IMAGINAIS PERDU dans la nature, il est aujourd’hui en pleine ville. Ce sera ma seule déception. Le monastère royal de Brou est à une soixantaine de kilomètres de Lyon, à Bourg-en-Bresse (dont on prononce le G, ce que j’ignorais). On découvre d’abord son église à la pierre si blanche et au toit de tuiles polychromes reconstitué dans les années 1990 qui rappelle les Hospices de Beaune. On admire sa délicate façade Renaissance et son portail tout en finesse. Puis on entre sur le côté dans ce qui était, à l’aube du 16e siècle, le prieuré des douze moines augustins chargés de veiller sur le repos éternel des hauts personnages qui y sont enterrés.
Car la particularité du lieu, sa vocation, est d’être un mausolée. Mieux, il serait comme le Taj Mahal bressois dit en souriant Pierre-Gilles Girault, son administrateur. Une histoire qui mêle amour et mort, romantique à souhait plusieurs siècles avant l’heure. Est-ce pour cela qu’il s’en dégage une si grande sérénité ?
UN DESTIN TOURMENTÉ
Dernière à y reposer, sa fondatrice Marguerite d’Autriche à la destinée pas des plus réjouissantes. A en entendre le récit tumultueux, on imagine Isabelle Adjani parfaite pour le rôle. Née en 1480 à Bruxelles d’une mère liée aux ducs de Bourgogne - qui meurt très vite - et de l’empereur Maximilien de Habsbourg, enfant-marchandise elle est promise à 3 ans au futur roi de France Charles VIII qui en a treize. Rejoignant sa cour à Amboise, elle est répudiée moins de dix ans plus tard pour des questions politiques. De retour dans sa famille aux Pays-Bas, elle est mariée en 1497 à l’Infant d’Espagne. Une belle entente nait entre les deux adolescents mais lui meurt quelques mois plus tard, la laissant enceinte d’une fille qui décède à peine née.
Retour dans sa famille pour un troisième mariage imposé, en 1501 avec Philibert Le Beau, duc de Savoie qui possède la province de Bresse dont la capitale est la future Bourg-en-Bresse. Enfin le bonheur sourit à la jeune fille. Et l’amour. Mêmes âges - tous deux ont 21 ans -, mêmes physiques gracieux, même éducation raffinée... Occupé à chasser, il la laisse gouverner le duché, ce dont elle s’acquitte fort bien. Femme d’influence et mécène importante, elle s’entoure d’une cour d’artistes et de poètes.
Mais le malheur s’abat à nouveau puisque son époux adoré meurt à seulement 24 ans d’une pneumonie contractée lors d’une chasse. Elle le fait inhumer à Brou, près de sa belle-mère Marguerite de Bourbon qui avait fondé là un prieuré à l’extérieur de la ville, et le transforme en monastère tel qu’on le découvre aujourd’hui. Lieu de mémoire mais aussi symbole de sa puissance. Les affaires politiques l’en tiennent éloignée puisque, s’affirmant un peu plus comme femme de pouvoir, elle se retrouve Régente des Pays-Bas en 1506. Depuis l’actuelle Belgique où elle réside, elle suit cependant avec la plus grande attention le chantier qui durera plus de 25 ans, faisant appel à de grands artistes européens. Elle n’en verra jamais le résultat. C’est en défunte qu’elle le rejoindra, disparaissant toujours veuve à 50 ans et sans enfant, restée fidèle à Philibert.
Cas unique en France, le monastère s’offre comme une succession de trois cloîtres à étage destinés à des usages différents, entraînant le visiteur de surprise en surprise. Un pour les hôtes de marque comme Marguerite d’Autriche (si elle était venue), un autre pour les moines, et un troisième, dans un style rustique rarement vu, pour les domestiques. Une division spatalie qui matérialise étonnement les trois ordres de l’Ancien Régime, fait remarquer Pierre-Gilles Girault. L’ensemble est complété par des salles capitulaires, un réfectoire et d’anciennes cellules de moines...
UNE CO-GESTION ORIGINALE
Certains de ces espaces abritent depuis 1921 un musée d’art et d’archéologie qui, autre particularité cette fois administrative, dépend de la Ville de Bourg-en-Bresse qui possède une partie du monument quand une autre appartient au Centre des monuments nationaux (CMN), c’est-à-dire à l’Etat [1] ! Un cas rare de partage de propriété et de co-gestion qu’on pourrait imaginer source de conflits mais qui, grâce à des conventions signées entre les deux parties - la première date de 1988, la dernière pour le développement culturel et touristique du monastère de 2010, renouvelée en 2016 - semble se vivre en bonne intelligence, au profit du visiteur : droit d’entrée unique, mutualisation du personnel (dont certains sont employés par la Ville, d’autres par le CMN) politique de restauration et de conservation commune, activités pédagogiques déléguées au CMN... On se demande bien comment cela pouvait se passer avant.
C’est la garantie aussi d’une meilleure intégration du monument dans la vie culturelle locale et touristique, ce qui est le cas ici notamment avec le festival musical annuel A la folie... pas du tout ! qui s’y déroule l’été, aux spectacles accessibles avec un billet d’entrée. Combien de monuments restent encore isolés dans la ville même où ils sont, pour des questions de territorialité administrative ?
Un partenariat qui, pour ses acteurs, a prouvé son efficacité. Et une dynamique couronnée en 2014 quand le Monastère royal de Brou a été élu par le public de France 2 Monument préféré des Français, émission animée par Stéphane Bern. Un coup de projecteur médiatique inattendu qui a fait exploser la fréquentation du site - enregistrant une hausse de 96% jusqu’à la fin de l’année, après sa diffusion en automne - pour atteindre près de 95.000 visiteurs, phénomène qui commence naturellement à s’éroder.
UNE NÉCROPOLE D’AMOUR
Enfin, le plus bel endroit du monument reste l’église, chef d’oeuvre du gothique flamboyant flamand. Là où sont placés les trois tombeaux. En entrant, on est frappé par la pureté de la nef, sa hauteur, son dépouillement et sa luminosité qui contrastent volontairement avec la surcharge décorative du jubé - écran de pierre qui mène au choeur -, qui n’en reste pas moins léger du fait de la finesse de ses sculptures. Perdues au milieu, les initiales des deux époux Philibert et Marguerite liées par un cordon, comme enlacées, ce qu’on appelle un lacs d’amour.
On avance entre les somptueuses stalles de bois qui nous mènent droit vers le tombeau de Philibert Le Beau occupant le centre du chœur. Monument merveilleusement travaillé au double gisant en marbre de carrare, entouré de statuettes féminines qui ne le sont pas moins. A sa partie supérieure, imitant les lits de parade des funérailles princières qui exposaient un mannequin à l’image du défunt, repose le corps de Philibert en costume de cour, veillé par des angelots et en-dessous le même, cadavre dénudé posé sur une simple dalle noire.
Même disposition pour le tombeau de son épouse, qui lui est proche, surplombé d’un impressionnant baldaquin ouvragé. Au cou du gisant supérieur de Marguerite d’Autriche, une médaille à l’effigie de Philibert. En-dessous, elle apparait, yeux fermés et bouche entrouverte, le corps pudiquement recouvert d’une longue chevelure dénouée et d’un linceul. Les deux époux ont la tête tournée l’un vers l’autre, comme s’ils se regardaient par-delà la mort.
De l’autre côté, enchâssé dans le mur, on découvre le tombeau plus modeste en taille de la mère de Philibert, Marguerite de Bourbon. On admire les statuettes des pleurants qui le bordent et à sa base, on remarque quelques pavés de faïence colorés bleu et jaune, différents des tomettes qui couvrent actuellement le sol de l’église, restes de celui d’origine qui devait donner un aspect étonnant à l’ensemble. Où que l’on regarde, tout n’est que dentelle de pierre - le retable à proximité est invraisemblable de détails -, caressée par les reflets de splendides vitraux également d’époque.
On s’étonne de l’état particulièrement bien conservé de l’ensemble qui semble si fragile et dont il manque si peu d’éléments. Pourtant, en 1790, à la Révolution française, les moines furent chassés, le monastère déchu de sa fonction et saisi comme bien de la nation. Mais il n’eut pas à souffrir de vandalisme, ni d’une vente. Après quelques mois d’incertitude, déclaré monument national grâce à l’intervention du député Thomas Riboud, il fut sauvé et ses réutilisations successives l’ont, paradoxalement, sans doute protéger - prison pour prêtres réfractaires, caserne, dépôt de mendicité, hospice d’aliénés... -, l’église transformée un temps en grenier à fourrage.
Monastère royal de Brou
63 boulevard de Brou
01000 Bourg-en-Bresse
Tarifs : 7,5€ / 6€
www.monastere-de-brou.fr
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Twitter @monasteredeBrou
Instagram monasterebrou
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AU MONASTÈRE ROYAL DE BROU, l’exposition du moment est consacrée à Marie Madeleine, figure incontournable du christianisme et de l’art occidental, ce que nous montre de manière éclatante la centaine d’oeuvres réunies ici, du Moyen Âge à nos jours, dans des représentations parfois surprenantes.
Un tel événement à Brou ne doit rien au hasard. Marguerite d’Autriche, sa fondatrice, était attachée à la sainte, par tradition familiale mais pas seulement. Pour preuve, on la retrouve en de nombreux endroits du monastère, sur les vitraux ou sculptée jusque sur son tombeau. Qu’est-ce qui en elle la touchait tant ? Son indépendance ? Son amour inconditionnel pour le Christ, au-delà même de la mort ?
L’exposition montre à quel point le personnage est polymorphe - « Pécheresse et repentante, voluptueuse et ascète, mondaine et ermite... » -, nous rappelant, ou nous apprenant, que Marie Madeleine est avant tout une fiction, une co-construction, fusion progressive d’au moins trois femmes citées dans les Evangiles, réunies officiellement en une seule par le pape Grégoire le Grand en 591 : la pécheresse anonyme qui répand du parfum aux pieds du Christ pour implorer son pardon (assimilée parfois à la femme adultère ou prostituée à laquelle Jésus évite la lapidation), Marie de Béthanie qui obtient la résurrection de son frère mort Lazare et la riche Marie de Magdala guérie par Jésus des « sept démons », l’une de ses plus fidèles disciples, témoin de la Passion et première à laquelle il apparait après la Résurrection, lui conférant une place essentielle et le titre d’apôtre des Apôtres.
Ainsi les textes canoniques, loin d’être des récits historiques, sont des mythes, servant les dogmes de l’Eglise. Laquelle a écarté selon les âges d’autres versions, moins arrangeantes, comme celle qui fait de Marie Madeleine la compagne du Christ, ambigüité d’une relation qui transparait souvent dans ses représentations sous couvert d’amour mystique. De quoi nourrir tous les fantasmes et faire les affaires d’un Dan Brown, auteur en 2003 du best-seller complotiste et ésotérique Da Vinci Code, montrant que Marie Madeleine garde toujours autant d’impact à notre époque contemporaine.
Au Moyen Âge, s’élabore la légende qui décrit Marie Madeleine débarquant ensuite en Provence pour porter la bonne parole, avant de se retirer en ermite dans une grotte de la Sainte-Baume, près d’Aix-en-Provence. La « plus sotte fable du monde » pour Calvin et les protestants. Elle se confond alors avec Marie l’Egyptienne dans son désert. Un lieu de pèlerinage où les rois de France, depuis Saint Louis, viendront se recueillir devant des reliques aux enjeux autant religieux que politiques.
De tout cela, à partir de la fin du 12e siècle, nait une riche iconographie qui oscille entre les multiples facettes de la sainte, selon les aspirations du temps et les artistes qui se l’accaparent. Les différentes scènes de sa progression du péché vers la sainteté sont campées dans des décors familiers et anachroniques. Cela, à toutes les époques, pour le pire et le meilleur. Autant on peut être subjugué par la Marie Madeleine de Lambert Sustris, vers 1550, vêtue somptueusement telle une aristocrate du 16e siècle, autant La Madeleine chez le Pharisien de Jean Béraud de 1891 laisse pantois et frise le ridicule. Le peintre la montre, sans doute sous les traits de la courtisane Liane de Pougy, entourée de personnalités politiques et littéraires parisiennes, se jeter aux pieds d’un Christ que l’époque reconnaissait comme étant un journaliste socialiste célèbre !
Marie Madeleine, selon les étapes de son hagiographie, s’identifie grâce à quelques attributs : sa beauté, son élégance vestimentaire, sa longue chevelure dénouée, un flacon de myrrhe qu’elle porte et qui fait d’elle une myrrophore (porteuse de myrrhe), nouveau mot appris ! Une incarnation de la beauté, icône de mode, qui génère des cryptopotraits de la part des élégantes (autoportrait dissimulé dans une composition) - second mot appris ! -, comme sur l’un d’eux, où l’on reconnait Marguerite d’Autriche elle-même.
Une posture de soumission quand elle oint de parfum les pieds du Christ, presque du fétichisme. Une pénitente que les artistes aiment à montrer nue, vêtue avec sensualité de ses seuls cheveux - ce qui n’est pas sans rappeler le gisant de Marguerite d’Autriche - ou en haillons la poitrine à découvert comme sur cette Marie Madeleine d’après Valentin de Boulogne vers 1620, la représentation plus étrange restant celle où elle apparait velue comme un animal, pour exprimer un retour à l’état de nature, comme sur deux oeuvres médiévales présentées.
Une sainte qui va s’érotisant de plus en plus à partir du 17e siècle - mais après tout, l’extase mystique n’est-elle pas une sublimation de la libido ? -, pour atteindre un paroxysme bien hypocrite au 19e siècle. D’une peinture de La Lyre, vers 1900, qui nous la montre lascive et totalement nue, un critique de l’époque écrira : « Cette peinture n’a de religieuse que l’étiquette » avec des « formes agréables plus faites pour un boudoir que pour une chapelle » [2]. En effet. Plus généralement et plus actuel, c’est ce qu’évoque Isabelle Renaud-Chamska, diplômée en théologie, que cite le catalogue : « Sous couvert de la pénitence, Marie Madeleine sert d’alibi aux progrès d’un érotisme plus ou moins délicat... On y cherche en vain la repentance » [3]. Pas étonnant non plus que Jean-Jacques Henner l’ait représentée plusieurs fois, de manière beaucoup plus subtile, lui l’amoureux des femmes rousses. Au 20e siècle, on la retrouve même en tenue de bordel Belle Epoque, crucifiée, dans une aquarelle blasphématoire de Gustav Adolf Mossa.
De ces multiples représentations de Marie Madeleine au cours des siècles, se dessinent les contours d’une femme archétypale fantasmée... par les hommes ? Une peinture d’hommes à de rares exceptions près, rappelle Pierre-Gilles Girault, citant Georges Duby : « Les femmes ne se représentaient pas elles-mêmes. Elles étaient représentées » [4]. Aussi, ne serait-elle pas finalement l’ancêtre de notre femme fatale contemporaine, faite de feu et de glace, brûlante d’érotisme en même temps qu’inaccessible ? Incarnant en somme le pseudo mystère féminin. C’est sensiblement l’hypothèse de l’historienne américaine Margaret Miles : « La figure de Marie Madeleine, plus clairement que tout autre personnage féminin dans l’art chrétien occidental, révèle l’ambivalence masculine envers les femmes. La Madeleine concentre directement et simultanément les peurs, les appréhensions et l’attirance des hommes envers une femme belle et flamboyante » [5].
À l’inverse, les femmes y ont vu une alliée à l’instar de Marguerite d’Autriche. Un symbole d’indépendance et d’émancipation (officiellement, Marie Madeleine est célibataire). Et d’une certaine féminité assumée. Au point que la sainte deviendra une icône pour les féministes américaines et européennes « dans leurs revendications de libération de la femme et jusque dans leurs combats contre l’Eglise » [6], transgressant tous les catéchismes.
Catalogue
Marie Madeleine, la passion révélée
IAC Éditions d’Art, 2016
25 €, 216 pages.
« Marie Madeleine, la passion révélée »
> Du 29 octobre 2016 au 5 février 2017, Monastère royal de Brou, www.monastere-de-brou.fr
Tarifs : 7,5€ & 6€ / Réseaux sociaux #MADDALENA
> Du 17 février au 20 mai 2017, Musée des Beaux-arts de Carcassonne, www.carcassonne.fr
> Du 17 juin au 24 septembre 2017, Musée de la Chartreuse à Douai, www.museedelachartreuse.fr
MARIE MADELEINE icône féministe, c’est le point de départ de cette exposition présentée au H2M - espace d’art contemporain de la Ville de Bourg-en-Bresse, en écho à celle du monastère royal de Brou. Un choix audacieux et radical, qui fait plaisir à voir en ces temps de retour à un ordre moral dans certaines franges de la société. Aucune allusion littérale à la sainte mais plutôt une exploration du pluriel féminin. On n’est finalement pas si éloigné de Marie Madeleine qui a toujours servi de support à l’imaginaire, assumant mille et un visages de femmes.
L’exposition invite à un questionnement sur l’identité de genre, sur les injonctions faites aux femmes, sur la place du désir et de la sexualité, sur ce qui est dicible et montrable... Le tout, sous la houlette de Sonia Recasens, jeune commissaire indépendante qui s’intéresse particulièrement à la place des artistes femmes dans l’histoire de l’art et sur leur visibilité. Elle a sélectionné une quarantaine d’oeuvres de dix-huit artistes, connus ou pas, dont deux hommes, la plupart venant du bassin méditerranéen, de l’Afrique du Sud ou de l’Iran.
On retiendra, de manière totalement subjective, les triangles de mots de Ninar Esber reproduisant des phrases entendues, interdictions faites aux femmes de par le monde ; les autoportraits chauves de Carolle Bénitah qui défie ainsi son cancer (photo de l’affiche) ; les cartes postales illustrant avec humour des femmes en burqa que Leila Gadhi a dessinées, lassée qu’on lui demande, parce que d’origine franco-marocaine ce qu’elle en pensait ; les dessins rougeoyants de Hanan Ourraht qui ont pour thème, suprême tabou, les règles féminines ; enfin Damien Rouxel, jeune gay breton, se jouant des codes féminin et masculin, qui se met en scène en reine de beauté. Qu’est-ce qu’être femme ?
« Les Sept démons »
Du 5 novembre 2016 au 12 février 2017
H2M - Espace d’art contemporain
www.bourgenbresse.fr
Gratuit
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Conditions de visite :: 17 novembre 2016, sur invitation de l’agence anne samson communications : train, taxis, visites guidées, déjeuner, catalogue et documentation.
[1] Propriété de l’Etat : l’église et le terrain l’entourant, le premier cloître, le bâtiment des hôtes. Propriété de la Ville de Bourg-en-Bresse : le reste des bâtiments monastiques, les deux autres cloîtres, l’aile abritant le musée et un terrain environnant. En co-propriété : la salle des États.
[2] Catalogue, Marie Madeleine, la passion révélée, 25 €, IAC Éditions d’Art, 2016, p.173.
[3] Ibid. p.40.
[4] Ibid. p.67.
[5] Ibid. p.67.
[6] Ibid. p.25.